Festival de Créteil 2018 : 40ème anniversaire !

0
Créé dans le but de défendre les voix féminines du cinéma jusque là souvent absentes des grands festivals, ou au moins trop peu suffisamment...

Cannes 2018 : The Spy Gone North

0
Corée du Sud, Corée du Nord, même combat ? Le dégel temporaire qui s'est emparé de la péninsule coréenne ces dernières semaines n'est que le dernier épisode d'un long conflit, faisant figure d'ultime vestige direct de la Guerre froide. Vu depuis l'Europe, il n'y a guère plus à comprendre à cet antagonisme ancien que ce que le filtre médiatique occidental, mis en place plus par nombrilisme national que par censure préméditée, veut bien nous en transmettre, de préférence en exacerbant les enfantillages entre le président américain et son homologue nord-coréen.

Cartoon Movie 2020 : ça commence aujourd’hui

0
Le Cartoon Movie, dont la 22ème édition s'ouvre ce jour à Bordeaux, n'est pas un festival comme les autres. Pendant trois jours, jusqu'au jeudi 5 mars, ce seront près de 900 participants de 40 pays qui s'y rencontreront non pas pour voir les dernières pépites du cinéma d'animation international, mais pour promouvoir leurs idées, susceptibles de faire un jour des films.

Berlinale 2017 : Alberto Giacometti The Final portrait

0
Le cinéma et la peinture ne font pas toujours bon ménage. Quelques éléments existent dans le processus de création de ces deux arts, qui rendent tout mélange sinon impossible, au moins problématique. Rares sont ainsi les réalisateurs qui ont sérieusement tenté de fixer les traits de pinceau des plus grands artistes sur l’écran filmique.

Cannes 2019 : The lighthouse (Quinzaine)

0
Alors que l’on déplorait l’autre jour l’utilisation excessive des jumpscares dans Wounds de Babak Anvari, son compatriote américain, lui, fait tout le contraire et semble déjà avoir une patte dans le genre du cinéma d’horreur. Robert Eggers instaure, dans The Lighthouse, une ambiance infiniment pesante qui ne passe jamais par des plans dans lesquels des figures terrifiantes vous sautent brusquement au visage. On se sent à l’étroit pendant les 110 minutes qui composent le film et devant cette image carrée, le réalisateur ayant choisi un format assez particulier pour son nouveau film. Le sublime noir et blanc choisi par le cinéaste de 35 ans joue sur les perspectives et participe à la perte de notion d’espace-temps que nous procure le film. Le son, lui aussi très travaillé, exacerbe nos peurs. Ces dernières sont d’ailleurs primitives : peur de l’autre, peur du noir, peur de l’isolement, peur de l’oiseau, superstition etc. Robert Eggers les met parfaitement en scène et dresse, à partir d’une intrigue extrêmement simple, un somptueux et effroyable tableau

Les Arcs 2017 : La Route sauvage

0
Les histoires simples étaient jusqu'à présent le garant de la réussite des films de Andrew Haigh. Et encore, il conviendrait davantage de parler de perfection dans le cadre de ses deux réalisations précédentes, Week-end et 45 ans, qui avaient su nous subjuguer profondément. Comme les bonnes choses doivent hélas tôt ou tard avoir une fin, nous sommes restés beaucoup plus dubitatifs face à son quatrième long-métrage, qui a néanmoins raflé le gros des prix attribués au Festival des Arcs.

Cannes 2019 : Bacurau (compétition)

0
En seulement deux longs-métrages, Kleber Mendonça Filho a su s'imposer comme un des représentants du cinéma brésilien contemporain. Dans Bacurau, il livre encore un récit engagé sur son pays, une déclaration d'amour et d'espoir qui durant plus de deux heures nous emmène sur des chemins inattendus.

Champs Elysées Film Festival 2022 : c’est parti !

0
11e édition de cet événement cinématographique annuel qui réunit le meilleur du cinéma indépendant des films français et américains, dans un partenariat avec les...

Cannes 70 : quand les seconds rôles prennent le pouvoir

0
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

La Roche-sur-Yon 2018 : Animal (Armando Bo)

0
Le grand écart entre une prémisse aux enjeux essentiels et son traitement tape-à-l'œil ne réussit pas toujours à ce film argentin, présenté en compétition au Festival de La Roche-sur-Yon. Animal, c'est en quelque sorte ce que d'abord le personnage principal, puis son entourage, devient quand la seule issue à une impasse vitale est le retour à une forme de barbarie, rompant complètement avec le semblant de civilisation et de foi en un système dysfonctionnel qui l'ont précédée.

Cannes 2016 : Le Carrosse d’Or à Aki Kaurismäki‏

1
Le 14ème Carrosse d’or vient d’être attribué au cinéaste finlandais Aki Kaurismäki‏ par la SRF, la Société des Réalisateurs de Films. Le trophée, qui...

Critique : Tragedy Girls – Festival de Gérardmer 2018

0
Deux adolescentes fascinées par la mort décident de kidnapper un tueur en série pour qu’il leur enseigne les « ficelles du métier ». Le début d’une vague de crimes qui va transformer ce duo de lycéennes mal dans leur peau en véritables stars des réseaux sociaux...

Derniers articles

Test Blu-ray : Le Tueur à l’orchidée

0
Le premier sentiment nous étant venu à l’esprit à la revoyure de ce Tueur à l’orchidée réside dans le sérieux avec lequel Umberto Lenzi y avait fait le choix d’aborder le genre. Le cinéaste prend ici très au sérieux l’enquête concernant l’identité du tueur...

Critique Express : Last stop : Yuma County

Un film qui n'a pas à rougir de la comparaison avec les films de Quentin Tarantino et ceux des frères Coen.

Test Blu-ray : La Maison au fond du parc

0
La Maison au fond du parc a été tourné juste après Cannibal Holocaust : les deux films partagent non seulement le même réalisateur, mais aussi le même producteur (Franco Palaggi) et la même équipe technique (Sergio D'Offizi à la photographie, Vincenzo Tomassi au montage et Riz Ortolani à la bande originale).

Critique : Le Beau Serge

En tant que premier film de son réalisateur, Le Beau Serge comporte d'ores et déjà tout ce qui allait faire la grandeur et la faiblesse du cinéma de Claude Chabrol. Pour commencer, l'analyse aussi fine que cinglante du milieu provincial avec ce village de la Creuse qui se meurt péniblement et ses habitants dépourvus de toute noblesse d'âme.

Test Blu-ray : 2000 Maniacs

0
2000 Maniacs (1964) constitue la deuxième incursion de Herschell Gordon Lewis dans le domaine du film « gore », qu'il avait créé l'année précédente avec l'aide de son complice producteur David F. Friedman.