Critique : It Follows
LE film d'épouvante à ne pas manquer cette année... cette décennie ? Flippant, angoissant, brillant, It follows de l'Américain David Robert Mitchell fut le premier enthousiasme viscéral du festival de Cannes 2014 dans le cadre de la Semaine de la Critique qui avait déjà présenté le premier long-métrage de cet auteur, The Myth Of American Sleepover, autre beau regard sur l'adolescence américaine mais transposé ici dans le cinéma d'horreur. Il devrait réussir à saisir avec la même intensité les amateurs de fantastique du Festival de Gérardmer, et s'imposer comme le film de cette sélection 2015 que l'on espère voir primé par le jury officiel, le public et la critique. Pour arriver devant ce monument de peur, il est conseillé de stopper net la lecture de cette critique qui révèle peu de choses, mais trop néanmoins pour arriver suffisamment vierge avant de voir de ses propres yeux cet événement qui se rapproche le plus possible du qualitatif de chef d'oeuvre.
Dinard 2019 : Peterloo
On ne savait pas le cinéma de Mike Leigh si politique. En tout cas pas à une échelle aussi épique et universelle. La politique des mœurs et d'une société prises en étau entre la vérité et le mensonge, oui, bien sûr, cela nous est bien familier, grâce à la plupart de ses films magistraux, des orfèvreries cinématographiques tout en petites touches assassines.
Biarritz 2020 : Selva tragica
Le deuxième film de notre programme personnel de couverture du Festival de Biarritz cette année est également le deuxième dans lequel la jungle joue un rôle prépondérant.
Critique : Le médecin de famille
Patagonie, 1960. Un médecin allemand rencontre une famille argentine sur la longue route qui mène à Bariloche où Eva, Enzo et leurs trois enfants s’apprêtent à ouvrir un hôtel au bord du lac Nahuel Huapi. Cette famille modèle ranime son obsession pour la pureté et la perfection, en particulier Lilith, une fillette de 12 ans trop petite pour son âge.
Berlinale 2018 : un palmarès au féminin
Est-ce une première dans un grand festival de cinéma ? Deux femmes remportent les deux plus grands prix remis aux longs-métrages lors de la...
Berlinale 2023 : Sissi et moi
Près de 70 ans après que son destin tragique a ému des foules de spectateurs à travers l'Europe grâce à la trilogie de films avec Romy Schneider, l'impératrice Sissi est plus que jamais présente dans l'esprit du public. Le regard a forcément changé sur cette vie hors du commun par rapport aux contes à l'eau de rose pour midinettes des années 1950.
Glasgow 2021 : ça commence aujourd’hui en ligne
Les salles de cinéma au Royaume-Uni pourraient rouvrir à partir du lundi 17 mai. C'est le premier ministre britannique Boris Johnson qui l'a annoncé avant-hier. Autant cette nouvelle aurait de quoi éveiller chez nous un certain optimisme, autant elle nous laisse craindre le pire pour les salles obscures françaises.
Bergamo Film Meeting 2017 : Le Journal d’une femme de chambre (Luis Buñuel)
Les surprises se suivent et ne se ressemblent pas lors de notre première visite au Festival de Bergame ! Après celle, franchement assez mauvaise, tôt ce matin de se trouver sans préavis face à la version doublée en italien de Birth de Jonathan Glazer, une épreuve à laquelle nous avons préféré renoncer après la magistrale séquence initiale, qui nous paraissait plus longue dans nos souvenirs, nous voici face à un autre changement de programme, encore plus radical celui-là, puisque La Chair de l'orchidée de Patrice Chéreau a été remplacée in extremis par Le Journal d'une femme de chambre de Buñuel, projeté donc dans le cadre de l'hommage au scénariste français Jean-Claude Carrière.
Gérardmer 2019 : The Witch : 1ère partie. Subversion
The Witch : 1ère partie. Subversion
Corée du Sud : 2018
Titre original : MANYEO
Distributeur
Réalisation : Park Hoon-Jung
Scénario : Park Hoon-Jung
Interprètes : Kim Da-mi, Min-soo Jo,...
Berlinale 2018 : La Prière
Les journalistes en mission au Festival de Berlin ont eu droit à une programmation bien en phase avec les pratiques du dimanche matin, grâce à la projection en compétition de ce film français, qui pourrait faire office de substitut pour la visite de la messe dominicale. Au détail près que La Prière ne prétend pas forcément être un film religieux.
Berlinale 2016 : Quand on a 17 ans
Téchiné restera toujours Téchiné. Le nouveau film du réalisateur, présenté en compétition au 66ème Festival de Berlin, s’apparente à un magnifique retour en arrière, à un déjà-vu cinématographique dont l’aspect a changé alors que l’essence est restée identique.
Critique : Saint Laurent (beaucoup pour)
Quelques mois à peine après l'autre biographie du célèbre couturier signée Jalil Lespert avec Pierre Niney dans le rôle-titre et Guillaume Gallienne dans celui de son mécène et compagnon Pierre Bergé, Bertrand Bonello signe une biographie non officielle en attribuant les mêmes rôles à Gaspard Ulliel et Jérémie Rénier.


















