Critique : It Follows
LE film d'épouvante à ne pas manquer cette année... cette décennie ? Flippant, angoissant, brillant, It follows de l'Américain David Robert Mitchell fut le premier enthousiasme viscéral du festival de Cannes 2014 dans le cadre de la Semaine de la Critique qui avait déjà présenté le premier long-métrage de cet auteur, The Myth Of American Sleepover, autre beau regard sur l'adolescence américaine mais transposé ici dans le cinéma d'horreur. Il devrait réussir à saisir avec la même intensité les amateurs de fantastique du Festival de Gérardmer, et s'imposer comme le film de cette sélection 2015 que l'on espère voir primé par le jury officiel, le public et la critique. Pour arriver devant ce monument de peur, il est conseillé de stopper net la lecture de cette critique qui révèle peu de choses, mais trop néanmoins pour arriver suffisamment vierge avant de voir de ses propres yeux cet événement qui se rapproche le plus possible du qualitatif de chef d'oeuvre.
Bergamo Film Meeting 2017 : Le Journal d’une femme de chambre (Luis Buñuel)
Les surprises se suivent et ne se ressemblent pas lors de notre première visite au Festival de Bergame ! Après celle, franchement assez mauvaise, tôt ce matin de se trouver sans préavis face à la version doublée en italien de Birth de Jonathan Glazer, une épreuve à laquelle nous avons préféré renoncer après la magistrale séquence initiale, qui nous paraissait plus longue dans nos souvenirs, nous voici face à un autre changement de programme, encore plus radical celui-là, puisque La Chair de l'orchidée de Patrice Chéreau a été remplacée in extremis par Le Journal d'une femme de chambre de Buñuel, projeté donc dans le cadre de l'hommage au scénariste français Jean-Claude Carrière.
Angoulême 2020 : la sélection officielle
Les affaires reprennent enfin doucement du côté des festivals, pour l'instant principalement pour ceux au rayonnement français. Après ceux de Cabourg et de Marseille, ce sera le tour, du vendredi 28 août au mercredi 2 septembre prochains, à la 13ème édition du Festival du Film Francophone d'Angoulême d'accueillir les professionnels et les spectateurs venus de Charente et de toute la France.
Berlinale 2020 : Un printemps à Hong Kong
Un grand merci à ce film hong kongais, présenté dans le cadre du Panorama au Festival de Berlin, d'avoir tant soit peu restauré notre espoir que la vie sentimentale et sexuelle d'un gay n'est pas obligée de s'arrêter à la quarantaine !
Critique : Saint Laurent (beaucoup pour)
Quelques mois à peine après l'autre biographie du célèbre couturier signée Jalil Lespert avec Pierre Niney dans le rôle-titre et Guillaume Gallienne dans celui de son mécène et compagnon Pierre Bergé, Bertrand Bonello signe une biographie non officielle en attribuant les mêmes rôles à Gaspard Ulliel et Jérémie Rénier.
Berlinale 2018 : La Prière
Les journalistes en mission au Festival de Berlin ont eu droit à une programmation bien en phase avec les pratiques du dimanche matin, grâce à la projection en compétition de ce film français, qui pourrait faire office de substitut pour la visite de la messe dominicale. Au détail près que La Prière ne prétend pas forcément être un film religieux.
La Roche-sur-Yon 2019 : Psychobitch
Pour paraphraser le bref discours de présentation que la directrice artistique adjointe du Festival de La Roche-sur-Yon a tenu avant la projection de Psychobitch, il y a des films qu'on aurait aimé voir quand on était encore plus jeune et donc pile-poil dans la tranche d'âge du public ciblé.
Berlinale 2021 : la sélection du Panorama
Vu de loin, depuis Paris où chaque section de la sélection officielle du Festival de Cannes est passée au crible d'une cinéphilie pointue, celui de Berlin pourrait se résumer à la compétition, aux Ours d'honneur et à la composition du jury. Pourtant, à l'image de son pendant français, le Festival de Berlin offre au fil de ses différentes programmations une multitude de propositions de cinéma venues du monde entier.
Critique : Ghostland – Festival de Gérardmer 2018
Suite au décès de sa tante, Pauline et ses deux filles héritent d’une maison. Mais dès la première nuit, des meurtriers pénètrent dans la demeure et Pauline doit se battre pour sauver ses filles. Un drame qui va traumatiser toute la famille mais surtout affecter différemment chacune des jeunes filles dont les personnalités vont diverger davantage à la suite de cette nuit cauchemardesque. Tandis que Beth devient une auteur renommée spécialisée dans la littérature horrifique, Vera s’enlise dans une paranoïa destructrice. Seize ans plus tard, la famille est à nouveau réunie dans la maison que Vera et Pauline n’ont jamais quittée. Des évènements étranges vont alors commencer à se produire…
Critique : Le médecin de famille
Patagonie, 1960. Un médecin allemand rencontre une famille argentine sur la longue route qui mène à Bariloche où Eva, Enzo et leurs trois enfants s’apprêtent à ouvrir un hôtel au bord du lac Nahuel Huapi. Cette famille modèle ranime son obsession pour la pureté et la perfection, en particulier Lilith, une fillette de 12 ans trop petite pour son âge.
Berlinale 2017 : Mr Long
Chouette, enfin un film asiatique en compétition en cette 67ème édition du Festival de Berlin et de surcroît en apparence un film de genre ! Faute de pouvoir voir les deux autres candidats orientaux à l’Ours d’or du jury de Paul Verhoeven – puisque notre temps en cette formidable capitale temporaire du cinéma mondial est tout de même compté –, nous anticipions dans une certaine mesure le nouveau film de Sabu, un réalisateur japonais qui a au mieux encore les honneurs douteux des sorties vidéos sur le marché français.
Festival de Cannes 2012 : mercredi 23 mai en photo
Sur la route de Walter Salles, et Holy Motors du Français Leos Carax, deux films très attendus sur la croisette, étaient présentés en compétition ce mercredi 23 mai au 65e Festival de Cannes.