Albi 2016 : La Fine équipe
Alors que la bande-annonce de La Fine équipe voudrait nous vendre une comédie aux sous-entendus raciaux un peu grossiers, il s’agit en fait d’un film bien de son temps, à savoir le portrait d’une femme qui se dérobe à toutes les cases dans lesquelles la société française voudrait bien l’enfermer pour mieux en créer une à sa mesure.
La Roche-sur-Yon 2020 : la sélection officielle
C'est l'automne ! Et peu importe le contexte sanitaire infiniment plus précaire cette année que lors des rentrées précédentes, quelques festivals majeurs de cinéma en France ont pour habitude d'annoncer progressivement leur programme ces jours-ci. Hier, c'était le cas du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon dont la 11ème édition se déroulera du lundi 12 au dimanche 18 octobre prochains en Vendée.
Cannes 2021 : la sélection de la Quinzaine des réalisateurs
Dans moins de vingt-quatre heures, le rideau se lèvera sur la 74ème édition du Festival de Cannes. Et même si nous n'aurons jamais le temps de rattraper toutes les informations autour de la sélection officielle, qui tombent encore presque à un rythme journalier, il était tout de même hors de question de ne pas vous présenter le programme de la 53ème édition de la Quinzaine des réalisateurs !
Critique : Une Femme douce
Alors que nous vivons actuellement une période dont le pessimisme n’a d’égal que le cynisme ambiant, voir Dostoïevski être adapté dans le cadre d’un film réalisé par un ukrainien est révélateur de notre époque contemporaine. Dans sa manière d’ausculter la société tsariste, et d’analyser avec une acuité formidable la psyché de l’âme slave, l’écrivain russe a su retranscrire mieux que quiconque une certaine forme de déliquescence sociétale de l’époque, celle d’avant les révolutions d’octobre 1917. D’aucuns y ont vu les prodromes de la sédition populaire amenant la prise de pouvoir par les Bolcheviks. Le nouveau film de Sergei Loznitsa, qui concourait en sélection officielle au dernier festival de Cannes, s’inscrit dans le courant du cinéma russe contemporain (bien que le cinéaste soit d’origine ukrainienne), à forte connotation sociale. Soit une cinématographie se faisant le reflet d’un pays miné par la corruption, le cynisme et une violence inhérente à tout régime autoritaire replié sur sa grandeur de jadis. Un siècle sépare l’événement historique précité avec la sortie de ce long-métrage, mais au-delà de cette distance temporelle symbolique, Loznitsa, à l’instar de Dostïevski, bien qu’ils différent dans leurs manières de s’exprimer, se rejoignent sur cette façon à révéler les tares et dysfonctionnement de la société russe.
Festival de Gérardmer – FantasticArt 2010
Pour cette année 2010, le festival de Gérardmer qui c'est déroulé du 27 au 31 janvier n’a pas connu les faveurs de la météo. En effet, le temps était catastrophique : tempête de neige au rendez vous. Ceci dit, les caprices de la météo donnaient une atmosphère étrange presque inquiétante à l'événement. Ce qui allait très bien avec le thème de ce précieux festival, tant attendu chaque année par les passionnés de films fantastiques et d’horreur.
Arras 2018 : la sélection officielle
La sélection officielle du 19ème Arras Film Festival a été annoncée le jeudi 4 octobre par sa directrice Nadia Paschetto et son délégué général Eric Miot au Cinémovida, l'un des lieux phares du festival. Ce programme riche et varié sera projeté du 2 au 11 novembre prochain dans les six salles de la capitale du département du Pas-de-Calais qui participeront à la manifestation.
Palmarès du Festival d’Annecy 2014
Le Cristal du meilleur film du 38e Festival international du film d'animation d'Annecy qui a eu lieu cette année du 9 au 14 juin...
Cannes 2020 : la sélection du label de la Semaine de la Critique
Au lendemain de l'annonce de la sélection officielle du Festival de Cannes qui n'a pas eu lieu, c'était à la Semaine de la Critique de communiquer ce matin la liste des films qu'elle soutiendra malgré et contre tout.
Berlinale 2018 : Human Space Time and Human
Le cinéma coréen nous laisse décidément de marbre en cette 68ème édition du Festival de Berlin ! Après la première déception de notre séjour, le nouveau Hong Sang-soo, en voici une deuxième de la part d'un réalisateur, qui nous avait habitués à mieux dans le passé. Plus ample dans son ambition cinématographique que son compatriote, Kim Ki-duk savait en effet nous emmener avec une certaine sophistication des moyens narratifs vers des terres pas nécessairement hospitalières, quoique toujours fascinantes à explorer.
La Roche-sur-Yon 2018 : Les Trois soeurs
Les apparences sont trompeuses chez Valeria Bruni Tedeschi, une actrice abonnée aux personnages de femmes névrosées, dont la filmographie en tant que réalisatrice dévoile pourtant un regard plus nuancé sur les joies et les peines de la bourgeoisie. Citons comme preuve cette adaptation libre de la pièce de Tchekhov, produite pour être diffusée sur arte et programmée dans le cadre du focus sur Bruni Tedeschi au Festival de La Roche-sur-Yon.
Berlinale 2020 : Pelikanblut
Deux sujets complémentaires, qui tiennent tous les deux particulièrement à cœur aux Allemands, sont au centre de ce deuxième long-métrage, présenté dans le cadre de « Lola at Berlinale » au Festival de Berlin. Côté loisirs, peu d'activités se pratiquent avec plus de ferveur outre-Rhin que les sports hippiques.
Critique : Notre petite sœur
De tous les films de Hirokazu Koreeda, "Notre petite sœur", grâce à un montage proche de la perfection et à un casting de jeunes actrices particulièrement talentueuses, est sans doute le plus abouti, celui qui dégage le plus d'émotion, celui qui se rapproche le plus des chefs d'œuvre de Yasujiro Ozu.