La Roche-sur-Yon 2020 : Mandibules
Quel délire filmique peut-on encore attendre de la part d'un réalisateur, qui avait fait d'un pneu tueur en série le protagoniste de l'un de ses premiers films ? Quentin Dupieux est indiscutablement un auteur à part dans le cinéma français.
Venise 2021 : Bong Joon-ho président
L'année dernière, le Festival de Venise était passé en quelque sorte entre les gouttes de la pandémie planétaire. Contrairement à son pendant cannois qui avait dû compter sur la générosité de festivals partenaires pour projeter sa sélection et à la prochaine Berlinale, elle aussi contrainte de recourir à un mode de fonctionnement hybride, la 77ème édition de la Biennale avait pu se dérouler à peu près normalement en septembre dernier.
Bande-annonce et images de Mad Max Fury Road
Pour citer la phrase présente sur l'affiche du film, ce lundi 28 juillet est une belle journée pour révéler la bande annonce du très...
Cannes 2019 : Too Old to Die Young (séance spéciale)
Nicolas Winding Refn présentait, en séance spéciale, deux épisodes de sa future série, Too old to die young. En tenant compte de son affirmation d’avoir réalisé « un film de 13 heures », c’est donc un long extrait de 2h18 que nous avons eu la chance de voir. Pourtant, le premier des deux épisodes (le 4, donc), ressemble bel et bien à un épisode de série : on est plongé au milieu d’une intrigue à multiples personnages, bien qu’on arrive à comprendre assez vite leurs places dans le récit. Difficile de juger cet épisode d’un peu moins d’une heure : heureusement, l’épisode suivant mettra tous les aficionados de NWR d’accord.
Critique : Le jour d’après
Un film qui, sans atteindre des sommets, a le mérite d'être un peu plus intéressant, plus riche, plus profond que ce que Hong Sang-soo nous propose depuis des années.
Compte-rendu Brive 2015 chapitre trois
Deuxième jour de victuailles moyennes (rapport au format, moyen-métrage, voilà, jeu de mots) avec Françoise Lebrun derrière la caméra (mais aussi toujours devant), Hubert...
Dinard 2019 : Denmark
Changement de régime, enfin, dans notre programme personnel du Festival de Dinard, grâce à cette comédie douce-amère sur un perdant par excellence, qui, contre toute attente, finit par retrouver goût à la vie.
Festival du Film de Fesses 2018 : Montre tes nippons
Après Jean-François Davy, Walerian Borowczyk ou Brigitte Lahaie, la cinquième édition du FFF propose cette année un focus sur le cinéma érotique japonais, à...
Berlinale 2018 : Otages à Entebbe
Parmi les trois grands festivals de cinéma européens, celui de Berlin est peut-être le plus empreint d'une conscience politique et par assimilation historique. Tandis que les actualités cannoise et vénitienne sont ponctuées de scandales sur des tabous rompus à l'écran dans la forme ou le fond, en Allemagne, les esprits peinent à s'échauffer en plein mois de février pour ce genre de question artistique.
Moonrise Kingdom
Milieu des années 60, un groupe d’îles dans une baie de Nouvelle-Angleterre. C’est figurant un corbeau dans la traditionnelle « Arche de Noé », le spectacle de fin de saison de la paroisse, que Suzy a séduit Sam – un vrai coup de foudre réciproque d’ailleurs. Ils se sont écrit des mois durant, jusqu’à l’été suivant, et ont décidé de s’enfuir ensemble. Suzy et Sam ont chacun 12 ans, et ils partent à l’aventure, sur les traces légendaires des Indiens qui habitaient le petit archipel autrefois. Les recherches s’organisent, les enfants sont retrouvés, mais rien ne se normalise vraiment, d’autant qu’une tempête d’anthologie se prépare.
Festival Play it again 2021 : la sélection officielle
Depuis que l'on a appris la semaine dernière que les cinémas français devraient enfin rouvrir leurs portes le 19 mai, les dates de sortie des films restés pendant de longs mois dans les cartons des distributeurs tombent à un rythme soutenu.
Cannes 2017 : Okja
Les films coréens, ou du moins beaucoup de ceux qui sont distribués en France, nous ont habitué à mettre en scène des satires sociales, surtout concernant la société coréenne elle-même. Pour rester chez Bong Joon-ho, on peut ainsi se rappeler des policiers violents de Memories of murder ou du gouvernement réprimant les manifestations à la fin de The Host ; plus récemment, Tunnel de Kim Seong-hoon (blockbuster de l'été 2016 au pays du matin calme) nous montrait à quel point la (sur)vie d'un homme pouvait se retrouver liée à l'image que voulait se donner un gouvernement et aux intérêts d'entreprises privées.