Le 42e Festival des 3 Continents de Nantes de chez soi
En raison de la crise sanitaire, la 42e édition du Festival des 3 Continents se déroule exceptionnellement - comme bien d'autres festivals en cette...
Cannes 70 : Kill Bille !
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...
Critique : La Vénus à la Fourrure
Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…
Cannes 2014 à Paris, jour 2 : jeudi 29 mai
Deuxième journée de reprises des films cannois à Paris, avec deux nouveaux films sélectionnés à Un Certain Regard. Pour commencer, un western métaphysique avec Viggo Mortensen et pour finir le portrait d'un aborigène privé de terre, en errance dans un pays qui ne veut plus de lui. Entre les deux, quatre courts-métrages de la Cinéfondation.
Borgman
Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue, pour sonner à la porte d’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou l’incarnation bien réelle de nos peurs ?
Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé – La critique pour
Mémé is dead. Berthe n'est plus. Armand avait "un peu" oublié sa grand-mère… Pharmacien, il travaille avec sa femme Hélène à Chatou. Dans un tiroir de médicaments, Armand cache ses accessoires de magie car il prépare en secret un tour pour l'anniversaire de la fille… de son amante Alix. Et mémé dans tout ça ? On l'enterre ou on l'incinère ? Qui était Berthe ?
Critique : Trois visages
A mi-chemin entre fiction et documentaire, "Trois visages" est un film d'une grande richesse, un film qui, au travers de trois personnages d'actrices appartenant à des générations différentes, évoque avec humour, tendresse et nostalgie les difficultés qu'a toujours rencontrées le cinéma iranien.
Berlinale 2019 : Qui a peur de Pauline Kael ?
Savoir un jour écrire sur le cinéma comme seule Pauline Kael savait le faire, avoir un tel ascendant sur l'industrie, le public et les élites intellectuelles qu'on peut donner un coup de pouce essentiel à un cinéaste ou au contraire défaire son travail par un simple trait de plume acerbe : c'est le rêve de tout critique, n'est-ce pas ?
Cannes 2014 : Amour fou
Le quatrième long-métrage de Jessica Hausner est une (presque) comédie romantique, drôle et triste, sur le double suicide absurde de Heinrich von Kleist et de Henriette Vogel, sa chaste compagne dans la mort.
Festival Cinespaña 2015 : le palmarès
Cinespaña a célébré son 20ème anniversaire cette année du 2 au 11 octobre 2015 notamment un hommage appuyé à la grande comédienne Marisa Paredes,...
Carrefour de l’animation : c’est parti !
Le rendez-vous annuel du Forum des Images consacré à l'animation s'est ouvert hier soir avec Misaki no Mayoiga (The House of the Lost on...
Albi 2016 : Louise en hiver
Le trait est simple, tout comme l’histoire. Et pourtant, il émane du nouveau film d’animation de Jean-François Laguionie une incroyable poésie, proche du délire doux et en même temps fermement mélancolique ! Le destin d’une vieille dame, qui a raté le dernier train pour échapper à la morosité hivernale de la côte atlantique, n’émeut personne dans Louise en hiver, faute d’interlocuteur.