Cannes 2019 : The lighthouse (Quinzaine)
Alors que l’on déplorait l’autre jour l’utilisation excessive des jumpscares dans Wounds de Babak Anvari, son compatriote américain, lui, fait tout le contraire et semble déjà avoir une patte dans le genre du cinéma d’horreur. Robert Eggers instaure, dans The Lighthouse, une ambiance infiniment pesante qui ne passe jamais par des plans dans lesquels des figures terrifiantes vous sautent brusquement au visage. On se sent à l’étroit pendant les 110 minutes qui composent le film et devant cette image carrée, le réalisateur ayant choisi un format assez particulier pour son nouveau film. Le sublime noir et blanc choisi par le cinéaste de 35 ans joue sur les perspectives et participe à la perte de notion d’espace-temps que nous procure le film. Le son, lui aussi très travaillé, exacerbe nos peurs. Ces dernières sont d’ailleurs primitives : peur de l’autre, peur du noir, peur de l’isolement, peur de l’oiseau, superstition etc. Robert Eggers les met parfaitement en scène et dresse, à partir d’une intrigue extrêmement simple, un somptueux et effroyable tableau
Arras 2019 : L’Esprit de famille (Eric Besnard)
On ne choisit pas sa famille. On fait tout simplement avec. Et si par hasard le destin redistribue les cartes, mieux vaut saisir l'opportunité, afin de remettre les choses à plat et repartir sur de nouvelles bases.
Cogan : Killing them softly
Lorsqu'une partie de poker illégale est braquée, c'est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la mafia font appel à Jackie Cogan, un tueur à gages, pour trouver les coupables. Mais entre des commanditaires indécis, des escrocs de la petite semaine, des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, Cogan va avoir du mal à garder le contrôle d'une situation qui dégénère...
Cannes 70 : les pépites de Cannes Classics
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...
Journées de rencontres François Truffaut
Dans le cadre de l'hommage à la Cinémathèque Française au cinéma du réalisateur des 400 Coups, avec une exposition de ses écrits et une...
Compte-rendu Brive 2016 chapitre premier
Alors que le festival de Brive, le seul en Europe consacré aux films de 30 à 59 minutes, débutait sous des augures plutôt néfastes...
Berlinale 2017 : Barrage (Laura Schroeder)
En dépit de la reconnaissance internationale d’Isabelle Huppert qui bat son plein en ce moment pour le film d’un réalisateur aussi connu que Paul Verhoeven, le gros de sa filmographie récente consiste en des films plus confidentiels et exigeants, souvent de premiers films qui doivent parfois même leur existence à la présence du nom de l’actrice sur l’affiche.
Cannes 2014 : présentation des films d’Un Certain Regard
Synopsis, bande-annonces ou photo, dates de sorties, durées et principales têtes d’affiches des films présentés dans la sélection officielle Un Certain Regard lors de...
Cannes 2021 : Spike Lee toujours président
Objectivement, entre la mi-janvier 2020 et la mi-mars 2021, les moments respectifs des annonces du président du jury au prochain Festival de Cannes, il n'y a eu que quatorze mois. Mais plus subjectivement, le monde a changé de fond en comble au cours de cette année sous le signe sombre de la pandémie du coronavirus.
Berlinale 2023 : la compétition
Même si le Festival de Berlin poursuit sa stratégie de communication à longue haleine, qui prend habituellement plusieurs semaines avant que tous les films sélectionnés ne soient annoncés, l'essentiel des titres de la 73ème édition a néanmoins été dévoilé ce jour par la directrice exécutive Mariette Rissenbeek et le directeur artistique Carlo Chatrian lors d'une conférence de presse.
Le Palmarès du 10e Festival du Film Canadien à Dieppe (23 – 26 mars)
Cette année, le 10e Festival du Film Canadien nous a invité à découvrir huit excellents longs métrages en compétition et en parfaite parité entre les réalisatrices et les réalisateurs, quatorze courts métrages, deux documentaires, un film inédit et trois films d’éditions antérieures, ainsi que des rencontres autour du cinéma de genre et de la musique de film.
Albi 2016 : Louise en hiver
Le trait est simple, tout comme l’histoire. Et pourtant, il émane du nouveau film d’animation de Jean-François Laguionie une incroyable poésie, proche du délire doux et en même temps fermement mélancolique ! Le destin d’une vieille dame, qui a raté le dernier train pour échapper à la morosité hivernale de la côte atlantique, n’émeut personne dans Louise en hiver, faute d’interlocuteur.



















