Cannes 2017 : Une Femme Douce
Le cinéaste Sergey Loznitsa (My Joy, Dans la brume) débarque sur la croisette pour présenter Une Femme Douce, le portrait terrifiant d’une Russie où l’horreur s’est infiltrée dans les moindres facettes de la vie quotidienne.
Cannes 2017 : Napalm
"Mes films ne sont ni documentaires ni fictions, mais des entre-deux" explique Lanzmann avant la séance. En tout cas, Napalm n'est ni un bon documentaire, ni un bon long-métrage de fiction comme nous allons le voir, même s'il n'est pas totalement inintéressant.
Quinzaine des réalisateurs 2017 : le palmarès
La section parallèle du Festival de Cannes nommée La Quinzaine des réalisateurs a remis ses prix pour l'édition 2017. Claire Denis et Philippe Garrel...
Cannes 2017 : Okja
Les films coréens, ou du moins beaucoup de ceux qui sont distribués en France, nous ont habitué à mettre en scène des satires sociales, surtout concernant la société coréenne elle-même. Pour rester chez Bong Joon-ho, on peut ainsi se rappeler des policiers violents de Memories of murder ou du gouvernement réprimant les manifestations à la fin de The Host ; plus récemment, Tunnel de Kim Seong-hoon (blockbuster de l'été 2016 au pays du matin calme) nous montrait à quel point la (sur)vie d'un homme pouvait se retrouver liée à l'image que voulait se donner un gouvernement et aux intérêts d'entreprises privées.
Festival de Cannes 2017 : suivez-nous en direct
Découvrez toutes les critiques des films (compétition et hors compétition) de la 70ème édition du festival de Cannes :
1er jour
- Le musée des merveilles (Wonderstruck) =>...
Cannes 2017 : la sélection de la Semaine de la Critique
Les annonces des sélections cannoises se bousculent ces jours-ci, avec celle aujourd'hui des films retenus pour la 56ème Semaine de la Critique, se déroulant du 18 au 26 mai prochains et mettant à l'honneur les premiers et deuxièmes films. Elle a eu lieu, comme les années précédentes, par le biais d'une vidéo du délégué général Charles Tesson, même si le dispositif a été quelque peu allégé cette fois grâce à l'intervention de la journaliste Charlotte Lipinska.
Critique : Une Femme douce
Alors que nous vivons actuellement une période dont le pessimisme n’a d’égal que le cynisme ambiant, voir Dostoïevski être adapté dans le cadre d’un film réalisé par un ukrainien est révélateur de notre époque contemporaine. Dans sa manière d’ausculter la société tsariste, et d’analyser avec une acuité formidable la psyché de l’âme slave, l’écrivain russe a su retranscrire mieux que quiconque une certaine forme de déliquescence sociétale de l’époque, celle d’avant les révolutions d’octobre 1917. D’aucuns y ont vu les prodromes de la sédition populaire amenant la prise de pouvoir par les Bolcheviks. Le nouveau film de Sergei Loznitsa, qui concourait en sélection officielle au dernier festival de Cannes, s’inscrit dans le courant du cinéma russe contemporain (bien que le cinéaste soit d’origine ukrainienne), à forte connotation sociale. Soit une cinématographie se faisant le reflet d’un pays miné par la corruption, le cynisme et une violence inhérente à tout régime autoritaire replié sur sa grandeur de jadis. Un siècle sépare l’événement historique précité avec la sortie de ce long-métrage, mais au-delà de cette distance temporelle symbolique, Loznitsa, à l’instar de Dostïevski, bien qu’ils différent dans leurs manières de s’exprimer, se rejoignent sur cette façon à révéler les tares et dysfonctionnement de la société russe.
Critique : le vénérable W.
Malgré les difficultés rencontrées par Barbet Schroeder pour filmer "Le vénérable W.", ce documentaire s'avère remarquable et particulièrement passionnant.
Cannes 2017 : les jurys Un Certain regard & Caméra d’or
Dans moins de trois jours se lèvera le rideau sur la 70ème édition du Festival de Cannes, qui aura donc lieu cette année du 17 au 28 mai, décalage d'une semaine à cause de l'élection présidentielle oblige. Alors que les membres du jury de la compétition officielle, présidé par le réalisateur espagnol Pedro Almodovar, ont été annoncés il y a presque trois semaines, nous connaissons désormais la composition des jurys de Un certain regard et de la Caméra d'or.
Cannes 2017 : Les proies
L'avant dernier film de Sofia Coppola (si on excepte la production Netflix A very Murray christmas, moyen-métrage de Noël sorti en 2015), The bling ring, était sélectionné à Un certain regard en 2013. Avec Les proies, c'est la deuxième fois que la cinéaste concourt pour la Palme. Un long métrage au casting qu'on a déjà croisé cette année en sélection officielle : Elle Fanning et Colin Farell étaient respectivement présents dans How to talk to girls at party et Mise à mort du cerf sacré ; Nicole Kidman était elle présente dans ces deux films ! Que vaut donc ce remake du film de Don Siegel de 1971 ?
Critique : Vers la lumière
Un très beau film, oublié par le Jury du Festival de Cannes 2017 mais couronné à juste titre par le Jury Œcuménique.
Cannes 2017 : Good Time
Les frères Safdie, réalisateurs indépendants new-yorkais, signent avec Good Time leur quatrième long-métrage. Les précédents, peu distribués en France, avaient cependant bénéficié d'un certain succès d'estime. Leurs deux premiers films, The Pleasure of Being Robbed et Lenny and the kids avaient été sélectionnés à la Quinzaine des Réalisateurs, en 2008 et en 2009, tandis que Mad love in New York a été présenté à la Mostra de Venise il y a trois ans.