Cannes 2017 : Vers la lumière

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Vers la lumière

Japon, France – 2017
Titre original : Hikari
Réalisateur : Naomi Kawase
Scénario : Naomi Kawase
Acteurs : Masatoshi Nagase, Ayame Misaki, Tatsuya Fuji
Distribution : Haut et court
Durée : 1h 41
Genre : Drame, Romance
Date de sortie : 20 septembre 2017

4/5

Sélection officielle – En compétition

Naomi Kawase revient sur la croisette pour présenter Vers la lumière, une nouvelle romance entre deux être marginaux comme la réalisatrice à le secret. En sortant de la projection, un sentiment prédomine, et si Naomi Kawase remportait (enfin) la Palme d’or avec Vers la lumière

Synopsis officiel : Misako aime décrire les objets, les sentiments et le monde qui l’entoure. Son métier d’audiodescriptrice de films, c’est toute sa vie. Lors d’une projection, elle rencontre un célèbre photographe dont la vue se détériore irrémédiablement. Naissent alors des sentiments forts entre un homme qui perd la lumière et une femme qui la poursuit.

La lumière de l’amour

Vers la lumière est avant tout une histoire d’amour, presque une poésie dont le thème est la lumière. Misako cette jeune femme audiodescriptrice et Masaya ce photographe atteint d’une maladie lui faisant perdre la vue irrémédiablement sont liés par la lumière. Elle petite fille admirait les couchers de soleil avec son père tandis que lui sublimait ses prises de vue en immortalisant certains paysages au crépuscule. Leur rencontre se fait autour d’un film qui est en pleine production et dont le héros martèle que tout finit par s’échapper et que l’on a du mal à s’en remettre.

Les deux êtres semblent malheureux au début du film, l’obscurité a envahit leurs existences et la mélancolie est omniprésente. Elle souffre de solitude tandis que lui refuse d’accepter sa perte totale de vue progressive. Mais leur rencontre va faire jaillir la lumière sur leurs vies, comme un crépuscule, un renouveau.

Kawase livre ici une romance profondément poétique. La réalisation est précise, chaque détail est réfléchi, les cadres, la mise en scène, le jeu des acteurs. La travail sur la lumière, thème principal du film est impressionnant et apporte une véritable signature artistique à la réalisatrice. Difficile de trouver un défaut à cette oeuvre universelle qui touchera assurément le spectateur.

Conclusion

Naomi Kawase frappe fort dans cette compétition avec une romance intense, d’une sensibilité extrême qui au delà de l’oeuvre cinématographique est d’abord une poésie.

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