Berlinale 2017 : Lettres d’un homme mort
Révélé à la Semaine de la Critique à Cannes en mai 1987 où il avait fait sensation un peu plus d'un an après la catastrophe de Tchernobyl, Lettres d'un homme mort de Konstantin Lopouchanski s'est un peu fait oublier. Séance de rattrapage à la Berlinale 2017 dans la rétrospective Futur Imparfait pour ce film ambitieux, que l'on peut considérer comme le tout premier film de la Perestroïka et l'une de ces très grandes oeuvres de cinéma méconnues que l'on (re)découvre par hasard au sein d'un Festival curieux de ne pas oublier le cinéma du passé tout en soutenant celui du présent.
Berlinale 2017 : Barrage (Laura Schroeder)
En dépit de la reconnaissance internationale d’Isabelle Huppert qui bat son plein en ce moment pour le film d’un réalisateur aussi connu que Paul Verhoeven, le gros de sa filmographie récente consiste en des films plus confidentiels et exigeants, souvent de premiers films qui doivent parfois même leur existence à la présence du nom de l’actrice sur l’affiche.
Cannes 2017 : L’amant double
En compétition à Cannes cette année, le dernier film de François Ozon n’a fait que peu de remous. Très vite catégorisé comme un naufrage de kitsch pour la plupart, rares ont été les personnes à le considérer comme un pur plaisir explosif de cinéma. Ozon a toujours été un réalisateur au style plutôt excentrique malgré le formalisme de Frantz, son film précédent, et L’Amant double en est peut-être le représentant le plus extrême.
Berlinale 2017 : I am not your negro
Le peuple américain est raciste. Il n'y a pas mille façons de tergiverser autour de cette question brûlante, de mettre à contribution l'encyclopédie des expressions politiquement correctes ou de souligner de rares avancées du côté des droits pour davantage d'égalité, plus que jamais fragilisées par les temps tendancieux qui courent. Ce racisme est enraciné dans la culture des Etats-Unis depuis leur création, avec l'extermination du peuple autochtone, puis l'esclavage en points d'orgue.
Berlinale 2017 : la sélection du Panorama désormais complète
Avec l’annonce ce jour de vingt-quatre nouveaux films, le programme du Panorama, l’une des sections parallèles du Festival de Berlin, est désormais complète. Ces titres s’ajoutent à ceux déjà communiqués en décembre (voir notre news). La 67ème Berlinale aura lieu dans la capitale allemande dans un peu plus de deux semaines, du 9 au 19 février, et sera pour la deuxième fois de suite au moins partiellement couverte par la rédaction de notre site.
Berlinale 2017 : l’affiche & les premiers films Panorama / Perspektive / Generation
Alors que les Berlinois se remettent très doucement du choc causé par l’attaque terroriste de lundi, qui avait frappé le marché de Noël au cœur de la ville, à quelques pas du Zoopalast, l’ancien quartier général de la Berlinale, les organisateurs du 67ème Festival de Berlin ne chôment pas.
Berlinale 2017 : retour sur un Futur Imparfait
Comme chaque année, le Festival de Berlin propose de découvrir une belle série de longs-métrages inédits contemporains venus du monde entier dans sa sélection...
Berlinale 2017 : L’Autre côté de l’espoir
Par les temps mouvementés qui courent, où la problématique des réfugiés provoque souvent de l’indignation bien intentionnée, mais rarement des actions concrètes pour en venir à bout, est-il convenable d’avoir un grand sourire aux lèvres en regardant un film qui traite frontalement le sujet ?
Berlinale 2017 : film d’ouverture & la compétition s’étoffe
Après l’annonce la semaine dernière du film d’ouverture, Django de Etienne Comar, les organisateurs du Festival de Berlin ont enrichi ce jour la sélection officielle de treize nouveaux titres, dont six en compétition. La 67ème Berlinale se déroulera du 9 au 19 février dans la capitale allemande.
Berlinale 2017 : The Party (Sally Potter)
Une sensation déplaisante de déjà-vu nous a saisis lors de la découverte de ce huis-clos, seulement trois jours après celle de The Dinner de Oren Moverman, lui aussi en compétition au 67ème Festival de Berlin et lui aussi essentiellement un règlement de comptes féroce entre des proches qu’en fait tout sépare.
Berlinale 2017 : The Dinner (Oren Moverman)
Le réalisateur Oren Moverman nous avait complètement enthousiasmés avec son premier film The Messenger, présenté au Festival de Deauville en 2009 et honteusement resté inédit en salles en France depuis, une plongée poignante dans le monde éprouvant des soldats chargés de prévenir les proches des militaires tombés au combat.
Berlinale 2017 : le bilan de Tobias
Et de deux pour nos voyages toujours aussi plaisants et intenses au Festival de Berlin, où nous avons désormais nos habitudes. Difficile en effet de ranimer l'euphorie de nos premiers pas du côté de la place de Potsdam l'année dernière, lorsque tout semblait encore nouveau dans cette aventure de festivalier international.