Albi 2018 : Deux fils
Est-ce que les films en général et les premières œuvres en particulier reflètent la personnalité de leur créateur ? C'est une question qu'on s'est toujours posée, tellement le cinéma, dans son versant pas exclusivement commercial, constitue une forme d'expression personnelle. Supposons donc que ce soit le cas et que Deux fils, présenté en avant-première au Festival d'Albi, soit en quelque sorte un prolongement de l'impression que son réalisateur débutant Félix Moati nous a laissée à travers ses interprétations dans un nombre conséquent de films français récents.
Lawless
Lawless
USA : 2012
Titre original : Lawless
Réalisateur : John Hillcoat
Scénario : John Hillcoat
Acteurs : Guy Pearce, Tom Hardy, Jessica Chastain
Distribution : Metropolitan FilmExport
Durée : 1h55
Genre...
La Rochelle 2023 : rétrospectives Lars von Trier et Sacha Guitry
A bien des égards, on peut considérer le Festival de La Rochelle comme parfait. Situé dans la belle ville côtière en Charente-Maritime, le festival subjugue depuis un demi-siècle par sa programmation aussi vaste qu'éclectique.
Festival du Cinéma de Brive 2018 : Jour 1
7h40. Gare d’Austerlitz. Train pour Brive-la-Gaillarde. 4h30 de trajet en train Intercité en pleine grève SNCF. La raison ? S’abreuver de moyens-métrages dans un...
Critique : Solo – A Star Wars Story
Star Wars (1977) : assis à la table d’un bouge, La Cantina de Mos Esley, sur une planète aux confins de la galaxie, un homme se présente comme le capitaine du vaisseau le plus rapide de la galaxie. Quelques minutes plus tard, il élimine un homme de main un peu trop insistant. En quelques phrases, avec sa dégaine et ses expressions, Han Solo s’impose comme un charismatique contrebandier, avec une « gueule » et du bagout, qui en l’espace d’une trilogie (puis d’un baroud d’honneur trente ans plus tard) devient un des plus célèbres personnages du grand écran, indissociable de son acteur. Drôle d’idée donc, en 2018, de vouloir expliquer les origines de ce simili cow-boy, dans un film sans Harrison Ford. Si les épisodes I, II et III de Star Wars émanaient de la volonté du papa de la trilogie d’étendre son univers en en expliquant les origines, connaître celles de Solo était loin d’être nécessaire. Si seulement c'était son seul défaut ...
The Bling Ring
L’histoire vraie d’un groupe d’adolescents californiens qui cambriolèrent les maisons de plusieurs célébrités hollywoodiennes d’octobre 2008 à août 2009. Parmi leurs victimes Megan Fox, Orlando Bloom, ou encore Paris Hilton...
Cannes 70 : trois petites notes de festival par le compositeur Philippe Sarde
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...
Cannes 70 : le patrimoine sur la Croisette, entretien avec Gérald Duchaussoy de Cannes...
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La Roche-sur-Yon 2018 : Silvio et les autres
Ce n'est pas un règlement de compte baroque comme l'a été le magistral Il divo et ce n'est pas non plus un pamphlet provocateur. En tout cas dans sa version internationale quelque peu tronquée, Silvio et les autres nous a laissés passablement perplexes quant à son positionnement par rapport à cette figure mythique des temps modernes que Silvio Berlusconi reste en Italie, voire en Europe.
Critique : Café Society (Cannes 2016)
Année après année, Woody Allen revient, infatigablement, avec une nouvelle romance dramatique ou comique. Il a ouvert pour la troisième fois cette année le Festival de Cannes avec sa nouvelle production portée par un beau trio : Jesse Eisenberg (The Social Network), Kristen Stewart (Blanche Neige et le Chasseur) et Steve Carell (The Big Short).
Berlinale 2016 : Tempestad
En route pour l’aventure avec ce documentaire, présenté au 66ème Festival de Berlin dans le cadre du Forum, que nous avons découvert par hasard, grâce à un changement à la dernière minute de notre emploi du temps personnel. Tempestad est un film qui demande beaucoup au spectateur, à commencer par l’abandon de certaines règles immuables du cinéma comme une relation au moins approximative entre le son et l’image.
Critique : Vers la lumière
Un très beau film, oublié par le Jury du Festival de Cannes 2017 mais couronné à juste titre par le Jury Œcuménique.