Critique : Vers la lumière

Un très beau film, oublié par le Jury du Festival de Cannes 2017 mais couronné à juste titre par le Jury Œcuménique.

Critique : Une Femme douce

Alors que nous vivons actuellement une période dont le pessimisme n’a d’égal que le cynisme ambiant, voir Dostoïevski être adapté dans le cadre d’un film réalisé par un ukrainien est révélateur de notre époque contemporaine. Dans sa manière d’ausculter la société tsariste, et d’analyser avec une acuité formidable la psyché de l’âme slave, l’écrivain russe a su retranscrire mieux que quiconque une certaine forme de déliquescence sociétale de l’époque, celle d’avant les révolutions d’octobre 1917. D’aucuns y ont vu les prodromes de la sédition populaire amenant la prise de pouvoir par les Bolcheviks. Le nouveau film de Sergei Loznitsa, qui concourait en sélection officielle au dernier festival de Cannes, s’inscrit dans le courant du cinéma russe contemporain (bien que le cinéaste soit d’origine ukrainienne), à forte connotation sociale. Soit une cinématographie se faisant le reflet d’un pays miné par la corruption, le cynisme et une violence inhérente à tout régime autoritaire replié sur sa grandeur de jadis. Un siècle sépare l’événement historique précité avec la sortie de ce long-métrage, mais au-delà de cette distance temporelle symbolique, Loznitsa, à l’instar de Dostïevski, bien qu’ils différent dans leurs manières de s’exprimer, se rejoignent sur cette façon à révéler les tares et dysfonctionnement de la société russe.

Critique : le vénérable W.

Malgré les difficultés rencontrées par Barbet Schroeder pour filmer "Le vénérable W.", ce documentaire s'avère remarquable et particulièrement passionnant.

Critique : Le jour d’après

Un film qui, sans atteindre des sommets, a le mérite d'être un peu plus intéressant, plus riche, plus profond que ce que Hong Sang-soo nous propose depuis des années.

Cannes 2017 : sommaire de nos critiques

Avant un bilan détaillé de ce 70 Festival de Cannes, retrouvez un sommaire de toutes nos critiques écrites pendant le Festival. Revivez ainsi la...

Cannes 2017 : Le bilan de Jean-Jacques

Impression générale : un Festival très moyen, de nombreux films qui auraient beaucoup gagné à être raccourcis, remarque qui vaut d'ailleurs, malgré toutes leurs qualités, à la Palme d'Or, au Grand Prix du Jury et, surtout, au Prix du Jury.

Festival de Cannes 2017 : le palmarès

La 70e édition du Festival de Cannes s’achève ce dimanche soir. Découvrez le Palmarès en direct. Palme d'or : The Square de Ruben Ostlund Prix spécial 70e...

Quinzaine des réalisateurs 2017 : le palmarès

La section parallèle du Festival de Cannes nommée La Quinzaine des réalisateurs a remis ses prix pour l'édition 2017. Claire Denis et Philippe Garrel...

Cannes 2017 : You were never really here

Lynne Ramsay est la cinéaste derrière le remarqué We need to talk about Kevin, et on peut dire que son dernier film a fait sensation lors de sa présentation à la presse. Tout comme Wonderstruck (Le musée des merveilles), il est produit par Amazon Studios, qui contrairement à Netflix n'est pas opposé à une sortie en salles.

Cannes 2017 : Une Femme Douce

Le cinéaste Sergey Loznitsa (My Joy, Dans la brume) débarque sur la croisette pour présenter Une Femme Douce, le portrait terrifiant d’une Russie où l’horreur s’est infiltrée dans les moindres facettes de la vie quotidienne.

Cannes 2017 : In The Fade

In The Fade Allemagne, France - 2017 Titre original : Aus dem Nichts Réalisateur : Fatih Akın Scénario : Fatih Akın Acteurs : Diane Kruger, Numan Acar, Denis Moschitto Distribution : Pathé Distribution Durée...

Cannes 2017 : Les proies

L'avant dernier film de Sofia Coppola (si on excepte la production Netflix A very Murray christmas, moyen-métrage de Noël sorti en 2015), The bling ring, était sélectionné à Un certain regard en 2013. Avec Les proies, c'est la deuxième fois que la cinéaste concourt pour la Palme. Un long métrage au casting qu'on a déjà croisé cette année en sélection officielle : Elle Fanning et Colin Farell étaient respectivement présents dans How to talk to girls at party et Mise à mort du cerf sacré ; Nicole Kidman était elle présente dans ces deux films ! Que vaut donc ce remake du film de Don Siegel de 1971 ?

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American French Film Festival 2025 : ça commence aujourd’hui

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Qu’il n’en déplaise à l’actuel occupant et démolisseur en chef de la Maison Blanche, qui rêve depuis des mois à imposer des taxes sur des films étrangers entrant aux États-Unis, le cinéma français s’exporte toujours aussi bien. Sa plus grande vitrine outre-Atlantique reste l’American French Film Festival dont la 29ème édition s’ouvrira ce soir à Los Angeles.

Test DVD : Vacances forcées

Ce qui fonctionne le mieux dans Vacances forcées, c’est la dynamique entre les trois personnages masculins. Clovis Cornillac, Bertrand Usclat et Laurent Stocker forment un trio improbable mais attachant, chacun incarnant une facette du mâle contemporain...

Test DVD : Anges & Cie

Avec Anges & Cie, le nouveau venu Vladimir Rodionov nous propose une sympathique comédie fantastique, qui ne cherche en aucun cas à révolutionner le genre, mais plutôt à le caresser dans le sens du plumage céleste.

Critique Express : The cord of life

A mesure que le film avance, on retient la nostalgie qu'il dégage avec bonheur, donnant naissance à des moments où on se met à réfléchir aux liens qu'on a pu avoir ou qu'on a toujours avec ses parents, aux souvenirs qu'on peut avoir des endroits où on a vécu.

Critique Express : The great departure

"The great departure" est un savoureux et très réussi mélange de "love story" et de "L'Inde pour les nuls".