Berlinale 2018 : Otages à Entebbe
Parmi les trois grands festivals de cinéma européens, celui de Berlin est peut-être le plus empreint d'une conscience politique et par assimilation historique. Tandis que les actualités cannoise et vénitienne sont ponctuées de scandales sur des tabous rompus à l'écran dans la forme ou le fond, en Allemagne, les esprits peinent à s'échauffer en plein mois de février pour ce genre de question artistique.
Berlinale 2018 : Ma fille
Le public formé en majorité de représentants de la presse internationale au Festival de Berlin a beau être moins expressif à l'issue des projections qui lui sont dédiées en avance que celui à Cannes, nous avons clairement entendu des cris de « vergogna » - « quelle honte ! » - à la fin de celle de Figlia mia, en même temps que des applaudissements, soyons honnêtes.
Berlinale 2018 : la compétition
Les organisateurs du Festival de Berlin ont pour habitude d'étirer l'annonce de la sélection officielle. C'est donc en trois étapes, de la mi-décembre à fin janvier, qu'ont été communiqués les titres de la petite vingtaine de longs-métrages qui concourront en compétition pour l'Ours d'or et les Ours d'argent, attribués par le jury présidé par le réalisateur allemand Tom Tykwer.
Berlinale 2018 : Grass
Nous ne faisons que colporter une évidence en affirmant que Hong Sang-soo tourne beaucoup, jusqu'à l'excès même. Sa renommée lui permet d'être invité par tous les grands festivals, qui s'arrachent presque ses films, programmés dans des sélections plus ou moins adaptées, comme dans le cas présent le Forum du Festival de Berlin, une partie initialement dédiée au « jeune » cinéma, prêt à l'aventure et à l'exploration de nouvelles formes filmiques.