Critique : Black Stone (2ème avis)
Avec Black Stone, Rog Gyeong-Tae ose briser les tabous et aborder des thèmes qui dérangent la société sud-coréenne (l’identité, l’adoption, l’armée, la mentalité archaïque, l’écologie…). Chaque thème est abordé de manière tragique et cru. En effet, les souffrances et les abus sont filmés de telle manière que le spectateur se retrouve face à une réalité qui le met mal à l’aise. Quelques-unes de ces scènes sont très dures à regarder et pourtant traduisent une vérité. Ici, le réalisateur n’est pas là pour faire une hymne à son pays mais veut lever le voile sur le quotidien des petites gens qui tentent de survivre dans un système corrompu, qui n’hésite pas à les exploiter. Pour nous plonger dans cette histoire, les plans rapprochés créent une intimité avec les personnages et nous permettent de nous identifier rapidement au héros afin de comprendre et de ressentir ses tourments internes et physiques et ainsi mener cette quête initiatique avec lui.
Critique : Kung-fu master
Depuis que nous sommes tombés sous le charme des documentaires d’Agnès Varda, plus enthousiasmants les uns que les autres, la réalisatrice bénéficie chez nous d’un état de grâce illimité. Difficile en effet d’en vouloir pour quelque raison que ce soit à une cinéaste, qui a passé sa vie d’artiste de premier plan à promouvoir une forme de cinéma aussi engagée qu’abordable.
Critique : Jours de France
Malgré ses défauts, il parait évident que "Jours de France" n'est pas un film qui s'oublie rapidement et facilement.
Critique : Paradis Perdu
Lucie, une adolescente de 17 ans, vit depuis plus d’un an dans la seule compagnie de plusieurs chats et de son père, Hugo Lopez, pépiniériste du type marginal, sur un grand domaine isolé et largement à l’abandon, en Catalogne française. Sa mère, Sonia, a en effet quitté le domicile conjugal avec Manuel, le jeune ouvrier agricole qui secondait Hugo, et n’a jamais donné de nouvelles depuis. La jeune fille ne va plus au lycée et prépare vaguement son bac par correspondance, tout en s’initiant au travail paternel et en assurant les tâches ménagères. En ce début d’été, deux événements vont malmener la routine qui s’est installée entre le père et sa fille : un voisin « prête » à Hugo pour quelques jours un journalier, Akim, un jeune Marocain sans papiers, et surtout Sonia fait son retour…..
Critique Express : Le serment de Pamfir
"Pamfir" a pour utilité de donner un éclairage intéressant sur la vie, avant l'agression russe de ce début d'année. dans une région d'Ukraine dont on parle peu.
Critique Express : Dealer
Johnny, un gamin qui se prend pour un grand et qui ne cesse de vouloir parler d'égal à égal avec les adultes, est surtout un gamin vulnérable dont tout laisse à penser que c'est son environnement qui en a fait ce qu'il est, dans ses actes et dans ses discours.
Critique : Cemetery of Splendour
Où Apichatpong Weerasethakul livre un film à la beauté somptueuse, à la fois lumineux et solaire. Nous verrons en quoi Cemetery of Splendours est, au-delà de son rythme indolent captivant, un long-métrage dont il importe de souligner son aspect unique au sein d’une production cinématographique, devenue au fil des années, beaucoup trop sclérosée.
Critique : Les Choses humaines
Quel type de procès Yvan Attal compte-t-il faire avec son nouveau film ? Celui d'une masculinité désormais en crise, qui se croyait tout permis et qui a du mal à s'adapter à la nouvelle donne de la parole libérée des femmes ? Celui de cette dernière, justement, qui – à force d'avoir été ignorée pendant si longtemps – peut avoir tendance à se déchaîner brutalement ?
Critique : Winter Break
"Winter Break" montre à nouveau tout le talent dont sait faire preuve Alexander Payne, bien aidé par ses interprètes, pour raconter une histoire dans laquelle une certaine nostalgie le dispute à l'émotion.
Critique : Le Temps des rêves
La chute du mur de Berlin et la réunification allemande n’ont pas produit que des gagnants. C’est surtout à l’Est que de nombreux habitants ont buté sur le changement de régime radical leur ayant été imposé. Celui-ci les mettait à la fois face à des libertés jusque-là insoupçonnées et à un vide de repères préjudiciable pour les plus influençables.
Sport de filles
Sport de Filles s’inspire d’une histoire réelle, celle de Patrick Le Rolland, cavalier de haut rang, à l’esprit trop rebelle pour rentrer dans le moule. Avec un scénariste qui avait déjà travaillé sur les méandres de la passion équine, et une actrice, Marina Hand, cavalière émérite, le film part sur de bonnes railles, celle du document fiction.
Critique : All we imagine as light
Aucun doute : Payal Kapadia prouve qu'elle est une réalisatrice particulièrement prometteuse dont on suivra la carrière avec intérêt.



















