Critique : L’ordre moral
Une utilisation magistrale de la lumière, une photographie somptueuse, une très grande comédienne, un thème, le combat d'une femme contre une société régie par les hommes et pour les hommes, qui, malheureusement, est toujours trop souvent d'actualité, pas de doute, "L'ordre moral" fait partie des films importants de l'année.
À voir en VOD : La loi de la jungle
La loi de la jungle est disponible en VOD à l’acte et en téléchargement définitif sur la majorité des plate-formes de Vidéo à la demande : MyTF1, Orange, Google Play, Canal VOD...
Critique : Nocturnal Animals
Soyons direct : le nouveau film de Tom Ford est une réussite, au niveau de sa mise en scène, de sa photographie, de ses interprètes et de ses dialogues. On ne peut qu’être transporté et touché par cette œuvre qui tape là où ça fait mal. Si l'on peut reprocher au réalisateur d’être quelques fois trop vague sur le message qu’il désire faire passer, l'on est forcé de se sentir concerné. Car nous avons tous vécu des relations qui se sont terminées abruptement, tous voulu éviter de ressembler à nos parents sans y parvenir et surtout tous mal interprété les signaux de notre partenaire, un jour ou l’autre.
Critique : Les opportunistes
Lors de la cérémonie des David Di Donatello 2014, les Oscars / Césars italiens, deux films se sont partagés les honneurs : La Grande Belleza et Les Opportunistes, ce dernier étant récompensé, entre autres, à la fois comme meilleur film et comme meilleur scénario. Les Opportunistes, comme La Grande Belleza, apporte en tout cas une nouvelle preuve que le cinéma italien n'est pas aussi moribond qu'on le prétend un peu trop souvent.
Critique : Nous trois ou rien
Réalisé par Kheiron Tabib, humoriste populaire qui a fait ses début au Jamel Comedy Club, Nous trois ou rien réunit Leïla Bekhti, Gérard Darmon, Zabou Breitman, Alexandre Astier, le créateur de la série Kaamelott et Kyan Khojandi, le créateur de la mini série Bref. Nous trois ou rien raconte le parcours des parents de Kheiron, qui ont fui l’Iran pour s’installer en France, après s’être battus contre la tyrannie. Kheiron, qui joue dans le film le rôle de son propre père, a décidé de se lancer dans ce projet pour rendre hommage à ses parents et à leur histoire.
Critique : Viva
Jusqu’à présent, le film à thématique gaie le plus marquant à sortir de la production cubaine moribonde était Fresa y chocolate de Juan Carlos Tabio et Tomas Gutierrez Alea. Or, au début des années 1990, la situation n’était pas du tout la même, ni du côté politique avec la résistance contre l’écroulement des antagonismes propres à la Guerre froide brandie à l’époque par Fidel Castro tel une ultime convulsion contre le cours inévitable de l’Histoire, ni en termes de mœurs puisque le cinéma gay vivait alors un âge d’or par le biais de l’accession à une nouvelle visibilité, jamais démentie depuis.
Critique : Mimosas, la voie de l’Atlas
Si le mysticisme n'est pas votre tasse de thé, il y a toutes les chances pour que vous trouviez ce film d’un creux abyssal et l’ennui risque fort de vous gagner très vite. Si, par contre, un grand bain de mysticisme ne vous fait pas peur, vous pouvez tenter votre chance, les images sont, de toute façon, très belles et, pour vous, il y aura peut-être matière à exégèse.
Critique Express : EO
"EO", c'est l'histoire d'un âne sur laquelle viennent se greffer quelques petites histoires "humaines".
Critique : Love de Gaspar Noé
Difficile de ne pas avoir entendu parler de Love, le dernier film de l'OVNI français Gaspar Noé. Présenté en sélection de minuit au Festival de Cannes 2015, Love a été l'événement de la croisette version 2015. Annoncé comme un véritable film pornographique, la nouvelle oeuvre du réalisateur d’Irréversible n'a pas laissé le public de marbre.
Critique : Anton Tchekhov 1890
Avec Anton Tchekhov 1890, René Féret s'attelle au portrait de l'un des écrivains russes les plus célèbres, auteur des pièces de théâtre La Mouette, La Cerisaie et Oncle Vania, ainsi que de nombreuses nouvelles. Alors que le sujet aurait pu conduire à un biopic historique à la gloire du grand écrivain, il semble plutôt que tout, dans le film, soit ramené aux dimensions de l'humilité de l'homme qui, avant d'être écrivain, demeura avant tout et toute sa vie un médecin, un fils, un frère. Nicolas Giraud, que l'on a vu récemment dans Loin des hommes, incarne l'écrivain-médecin aux côtés de Lolita Chammah et Robinson Stévenin.
Critique : Ainsi va la vie
Rob Reiner a l’air d’être un gars vraiment sympa. Fils d’une légende vivante de la comédie américaine, activiste engagé entre autres dans la lutte contre le tabagisme, il a aussi signé quelques films mémorables, dont nos favoris sont Stand by me, Misery et le gentiment rassurant Le Président et Miss Wade.
Critique : Nous nous marierons
Un film-uppercut qui sonne vrai, des personnages attachants, une peinture d'une grande justesse du monde de la boxe. Un film qui devrait enthousiasmer un nombreux public, même parmi celles et ceux que le boxe rebute a priori.



















