Critique : Le Plus sauvage d’entre tous
Le cliché ambulant du fils indigne, l'exemple parfait d'une jeunesse opportuniste et irrévérencieuse envers leurs aînés ou bien, par un concours de circonstances propre aux années 1960, cette décennie de renversement majeur des règles et des mœurs, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, l'antihéros par excellence dans lequel toute une génération brûlait d'envie de se reconnaître ?
The Sessions
Mark fait paraître une petite annonce : "Homme, 38 ans, cherche femme pour relation amoureuse, et plus si affinités. En revanche paralysé… Amatrices de promenade sur la plage s’abstenir...". L’histoire vraie et bouleversante d’un homme que la vie a privé de tout, et de sa rencontre avec une thérapeute qui va lui permettre d’aimer, "comme tout le monde".
Trishna
Le Britannique Michael Winterbottom est un metteur en scène de type prolifique : de 1990 à 2011, soit donc en 21 ans, ce jeune quinquagénaire aura réalisé…. 22 longs métrages pour le cinéma, à thématiques variées (sans compter d’assez nombreuses contributions pour la télévision). Il est aussi le monteur de 3 de ses films, producteur (plutôt pour d’autres), et il a « scénarisé » à 2 reprises (« 9 Songs » en 2004, et « Trishna », dernier film en date – 2011). Entre « romance » et « drame », « Trishna » est situé dans l’Inde contemporaine, mais est revendiqué par Winterbottom comme transposition d’un classique de la littérature anglaise, « Tess of The D’Urbervilles », publié en 1891, d’abord sous forme de feuilleton.
Critique : La Femme d’à côté
Est-ce que François Truffaut fait partie de ces réalisateurs qui prennent le spectateur par la main, afin de lui faire comprendre son film selon son point de vue autoritaire ? En dépit du degré de vénération guère discuté dont Truffaut bénéficie toujours en France et ailleurs dans le monde, cette question ne nous paraît pas complètement manquer de pertinence.
Critique : La Forêt de Quinconces
« Singulier », vous avez dit ? Le premier long-métrage en tant que réalisateur du jeune acteur Grégoire Leprince-Ringuet, qui vient d’être récompensé plus tôt cette semaine justement du prix du Film Singulier par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, l’est sans aucun doute.
A travers les branches d’un arbre
A travers les branches d'un arbre
Suisse : 2009
Titre original : Beyond The Leaves Of A Tree
Réalisateur : Daniel Duqué
Scénario : Amina Mehiri, Daniel Duqué,...
La Roche-sur-Yon 2018 : Museo
Même s'il n'en a pas forcément l'air, Gael Garcia Bernal n'est plus qu'à quelques jours de son quarantième anniversaire. Découvert par le public français au début des années 2000 dans des films tels que Amours chiennes de Alejandro Gonzalez Iñarritu et Et ta mère aussi de Alfonso Cuaron, l'acteur endosse donc depuis près de vingt ans la lourde responsabilité d'être l'un des visages internationaux du cinéma mexicain.
People Mountain People Sea
Dans People mountain, people sea, Cai Shangjun brosse un portrait sévère de la Chine d’aujourd’hui. Une Chine souillée par la misère, la corruption et la violence. Un film dérangeant, au traitement très esthétisant.
Critique Express : Les lueurs d’Aden
En partant du problème d'un couple d'Aden pour lequel l'arrivée d'un 4ème enfant mettrait en péril la famille entière, Amr Gamal nous propose un film d'une grande richesse en nous plongeant dans le quotidien d'un pays qu'on connaît très mal.
Test DVD : Les recettes du bonheur
Il serait mal venu de rejeter un film qui affiche ostensiblement son goût pour le vivre ensemble et l'acceptation de l'autre, quand bien même les cultures de départ sont très différentes, d'autant plus que Lasse Hallström montre dans plusieurs scènes ses grandes qualités de mise en scène. Dommage que, par ailleurs, il se soit trop imprégné de certains défauts du cinéma US.
Vu sur MUBI : Light Sleeper
Ce n'est pas qu'à Paris que les poubelles s'entassent le long des rues, à cause d'une grève des éboueurs. Le même désagrément urbain avait fourni l'arrière-plan de ce drame passablement poisseux à New York au début des années 1990. Toujours autant intéressé à sonder le côté crasseux de la culture américaine, Paul Schrader demeure fidèle à ses thèmes de prédilection dans Light Sleeper.
A la Merveille
La France, Paris, le Mont-Saint-Michel… Neil (Ben Affleck) et Marina (Olga Kurylenko) partagent un amour passionné dans les lieux idylliques qu’ils parcourent, hors du temps, mais le retour à la réalité est bien morne et froid. Après que tous deux et la fille de Marina s’installent chez Neil, en Oklahoma, l’isolement grandit à mesure que la flamme s’éteint. Le soutien qu’elle cherche auprès du père Quintana (Javier Bardem), prêtre de la petite communauté, lui-même en proie au doute et à la solitude, ne l’aide pas à surmonter le quotidien. Elle décide finalement de retourner en France, mais elle n’est plus que l’ombre d’elle-même ; pendant ce temps-là, Neil vit une romance avec une amie d’enfance, Jane, mais quand Marina revient, il retourne dans ses bras, l’un voyant en l’autre l’amour absolu.