Critique : L’ordre moral
Une utilisation magistrale de la lumière, une photographie somptueuse, une très grande comédienne, un thème, le combat d'une femme contre une société régie par les hommes et pour les hommes, qui, malheureusement, est toujours trop souvent d'actualité, pas de doute, "L'ordre moral" fait partie des films importants de l'année.
Trespass
Un thriller en huis-clos pour Nicolas Cage qui risque d’être très certainement le premier direct-to-dvd (français) pour l’acteur américain depuis The Wicker Man…
Critique : Amour (Karoly Makk)
Tout comme le film au titre éponyme de Michael Haneke, Amour de Karoly Makk a été primé au festival de Cannes, recevant un prix du jury présidé par la regrettée Michèle Morgan, disparue à la veille de cette reprise. Les deux films mettent ont en commun de mettre en scène une femme au bord de la mort, mais le parallèle s'arrête là...
Harvey Milk
Harvey Milk est un drame réalisé par Gus Van Sant en 2008. Il raconte l'histoire du premier homme politique homosexuel aux USA. Il s'agit d'un retour au film grand public pour Gus Van Sant après 3 longs métrages intimistes sur l'adolescence : Gerry Elephant, Last Days et Paranoid Park.
Arras 2017 : M (Sara Forestier)
Considérée à juste titre comme l'une des meilleures actrices françaises de sa (jeune) génération, Sara Forestier a osé le passage derrière la caméra avec un sujet potentiellement casse-gueule. La relation à fleur de peau entre une bégayeuse et un analphabète, qui fait vibrer M d'une intensité pas sans charme, dispose en effet de tous les ingrédients pour un mélodrame misérabiliste.
Critique : JSA – Joint Security Area
L'actualité 2018 concernant les deux Corée et les qualités cinématographiques de "JSA -Joint Security Area" doivent inciter un grand nombre de spectateurs à aller voir en salle ce qui est un des plus beaux films de Park Chan-Wook.
Critique Express : Les Harkis
Un film honnête et nuancé sur un sujet délicat
Critique : Mon meilleur ami (Martin Deus)
Où va le cinéma gay en cette fin des années 2010 ? Nous ne suivons plus d'aussi près ce genre, qui nous tient néanmoins toujours autant à cœur, pour nous prononcer définitivement sur son évolution actuelle. Il est toutefois certain que le combat n'est plus le même qu'à la grande époque des années 1980 et '90, lorsque parler d'homosexualité de façon décomplexée équivalait forcément à un acte militant.
Critique : In the fade
Bien que, dans ce film qui se divise en trois chapitres distincts, le ton soit forcément différent d'un volet à l'autre, c'est toujours passionnant, c'est toujours très bien mis en scène, c'est toujours remarquablement interprété.
Critique : ADN
Faire le deuil d'un proche n'est jamais facile. Ce n'est pas une chose qui se gère. Et si ces fameuses phases psychologiques que tout le monde connaît existent, c'est avant tout pour donner à l'individu endeuillé l'espoir que demain, après-demain, voire un jour lointain, ça ira mieux. Dans son cinquième long-métrage, Maïwenn s'approprie ce sujet délicat avec beaucoup de candeur.
Critique : L’indomptable feu du printemps
Tout au sud du continent africain, un grand réalisateur vient d'apparaître. Cet homme a l'art de transformer une histoire somme toute banale en feu d'artifice alliant beauté des images et des sons avec une atmosphère de conte mythologique, à mi chemin entre réalité et onirisme.
Margin Call
Wall Street, automne 2008, au siège social d’une banque d’investissement aux airs de « Lehman Brothers ». Tout commence par un remerciement massif de 80 % des personnels de l’étage où se situe la salle des marchés, son chef, Eric Dale (Stanley Tucci), la cinquantaine, et 20 ans de maison, en tête. Reconduit fermement vers la sortie par un vigile, son carton d’objets personnels constitué à la hâte sous le bras, il a le temps de remettre à un de ses jeunes subordonnés, Peter Sullivan (Zachary Quinto), une clef USB dont le contenu va se révéler explosif.