Critique Express : Maoussi
Dans "Maoussi", on a le sourire aux lèvres la plupart du temps, et il n'y a aucune lourdeur dans tout ce qui peut être présenté comme un drame
Critique : Carnage (2ème avis)
Ce dimanche 26 juillet 2015 à 20h50, France 2 propose de découvrir ce huis-clos verbal à la mise en scène enlevée, dirigée par un maître du cinéma qui s'approprie la pièce de Yasmina Reza qu'il a adaptée avec l'auteur. Une fois encore, il s'attache à nouveau à dépeindre la violence des rapports humains avec une ironie cinglante.
P.S. I love you
P.S. I love you a été réalisé en 2007 par Richard LaGravenese. Le réalisateur souhaitait mettre en scène l'histoire du best-seller du même nom écrit par l'irlandaise Cecelia Ahern. Attention, il s'agit d'un film de fille, un vrai de vrai, d'ailleurs il a même été nominé aux Teen Choice Awards 2008 dans la catégorie "Prix du Meilleur Film destiné aux jeunes femmes".
Critique : Les Hommes préfèrent les blondes
Quelle meilleure occupation y a-t-il au moment des fêtes de fin d’année que de réviser ses classiques ? La télévision s’y emploie pratiquement sur toutes les chaînes et l’édition vidéo n’est pas en reste, avec des coffrets fourre-tout qui ont plus ou moins rempli leur rôle de cadeau par défaut sous le sapin de Noël. Et quoi de plus agréable que de se rendre compte que nos vagues souvenirs de cinéphile avaient effectivement besoin d’être mis à jour ? Car cette comédie de Howard Hawks a su garder une fraîcheur pétillante, malheureusement absente de la copie usée, projetée à la Cinémathèque Française.
Critique : Moonwalkers
La théorie du complot sous sa forme actuelle est née dans les années 1960. Il y a eu deux événements si exceptionnels, l’un tragique avec l’assassinat du président Kennedy, l’autre incroyable dans sa capacité de repousser les limites imposées à l’homme qui a marché pour la première fois sur la lune, que des esprits dubitatifs n’ont pas voulu croire en leur véracité.
Intégrale Claude Berri #07 : La première fois (1976)
Le cinéma de Claude Berri mettra quelques années à s’acclimater aux années 70, et aux bouleversements sociaux ayant explosé au lendemain de mai 68. Evolution des mœurs, libération de la femme, révolution sexuelle, relâchement de la censure cinématographique… Après un crochet par la fiction le temps de deux films qui puisaient tout de même largement dans l’expérience personnelle du cinéaste, l’année 1976 marque pour Claude Berri l’heure du grand retour à l’évocation de ses propres souvenirs, avec La première fois.
Critique : Nous trois ou rien
Réalisé par Kheiron Tabib, humoriste populaire qui a fait ses début au Jamel Comedy Club, Nous trois ou rien réunit Leïla Bekhti, Gérard Darmon, Zabou Breitman, Alexandre Astier, le créateur de la série Kaamelott et Kyan Khojandi, le créateur de la mini série Bref. Nous trois ou rien raconte le parcours des parents de Kheiron, qui ont fui l’Iran pour s’installer en France, après s’être battus contre la tyrannie. Kheiron, qui joue dans le film le rôle de son propre père, a décidé de se lancer dans ce projet pour rendre hommage à ses parents et à leur histoire.
Critique : Super-héros malgré lui
Décidément, on aura toujours autant de mal avec l'humour selon Philippe Lacheau et sa bande. Certes, nous pensons en comprendre les dispositifs et les ressorts. Et pourtant, cette nouvelle farce avec ses blagues passablement poussives ne nous a réellement fait rigoler qu'une maigre fois.
La Roche-sur-Yon 2018 : Les Trois soeurs
Les apparences sont trompeuses chez Valeria Bruni Tedeschi, une actrice abonnée aux personnages de femmes névrosées, dont la filmographie en tant que réalisatrice dévoile pourtant un regard plus nuancé sur les joies et les peines de la bourgeoisie. Citons comme preuve cette adaptation libre de la pièce de Tchekhov, produite pour être diffusée sur arte et programmée dans le cadre du focus sur Bruni Tedeschi au Festival de La Roche-sur-Yon.
Turf
C’est l’histoire de quatre potes, quatre petits Français : le Grec (l’ostéopathe), Fifi (qui vit chez sa mère, concierge), Fortuné (l’Antillais qui travaille à la Cogex), et Freddy (le flambeur). Ils fréquentent assidument un PMU parisien, Le Balto. Fatigués de perdre le peu qu’ils ont, ils veulent arrêter de jouer au Turf… Oui mais, selon la devise bien connue des turfistes : Jour de perte, veille de gain, le destin frappe au carreau ! Un destin qui porte des costumes de grand faiseur, un joueur de légende, connu comme le loup blanc sur tous les hippodromes, de tous les turfistes et… de la Police des Jeux : Monsieur Paul. Ce "gentleman" de retour aux affaires leur propose d’acheter un crack, en réalité une vielle carne : Torpille. Ils sont quatre… et décident d’acheter chacun une patte du canasson ! La bande du Balto entre alors dans le monde des propriétaires, des combines et des milliardaires d’Auteuil à Monte-Carlo. Vont-ils triompher ou tout perdre, même leur amitié ? Les chevaux sont sous les ordres !
Cannes 2019 : Yves (Quinzaine)
Prenez le Her de Spike Jonze. Ajoutez-y une touche de 2001, l'Odysée de l'espace ainsi qu'un zeste d'épisode de la série britannique Black Mirror. Puis, mélangez le tout avec une forte dose d'humour et vos obtiendrez Yves. La recette fait rêver.
Intégrale Claude Berri #08 : Un moment d’égarement (1977)
Un moment d’égarement débarque sur les écrans à l’hiver 1977. Une date importante pour Claude Berri : on est pile dix ans après la sortie de son premier long-métrage, Le vieil homme et l’enfant. Et comme s’il avait pris conscience que cet « anniversaire » devait marquer un cap dans sa carrière, il signe à cette occasion ce qui s’impose, peut-être, comme le meilleur film de toute sa filmographie. En tous cas, il est certain que Claude Berri, visiblement réconcilié avec les années 70, a clairement trouvé ici la recette miracle, entre justesse d’écriture, alchimie des acteurs et profondeur des thématiques…
















