Critique : Bons à rien
En seulement trois films, le réalisateur italien Gianni Di Gregorio a réussi ce qui a pris une filmographie entière chez des géants de la comédie cinématographique comme Jacques Tati et Woody Allen : créer un personnage récurrent dans un univers vaguement autobiographique, qui y stagne de la façon la plus amusante imaginable. Son Gianni n’est guère le prototype du séducteur vieillissant, qui n’a plus que son machisme italien pour s’imaginer des conquêtes féminines. Il n’est pas non plus tout à fait un fainéant vulgaire, qui laisserait les autres travailler à sa place. Non, ce personnage magnifique est tout cela à la fois et en même temps animé par un masochisme burlesque qui ne cessera jamais de nous faire rire aux éclats.
Hénaut Président
Un agent de communication un peu dans la panade après un revers inattendu s’empare de la campagne de Pierre Hénaut, brave plouc de province et maire d’un petit bled dont la probité et le dévouement son sans limite. Mission : faire de cet improbable candidat à la présidentielle le troisième homme, celui qui va bousculer tout dans les pronostics. Et ce, quitte à employer des moyens pas très avouables…
La Nouvelle Blanche Neige : Une Comédie Musicale à la française ?
Vous l’avez surement remarqué, en cette période de Noël, les chaînes de télévisions sortent l’artillerie lourde pour appâter et distraire leurs téléspectateurs bien aimés....
Critique : L’Extravagant Mr Ruggles
L'Extravagant Mr Ruggles
Etats-Unis, 1935
Titre original : Ruggles of Red Gap
Réalisateur : Leo McCarey
Scénario : Walter DeLeon, Harlan Thompson, Humphrey Pearson, d'après le roman...
Critique Express : The summer with Carmen
Beaucoup d'éléments participent à donner un côté radieux à ce qui aurait pu être plutôt glauque
De l’huile sur le feu
Une bande annonce et un making of viennent compléter le programme. Une vingtaine de minutes d’interviews sans intérêt puisque ressassant ce que tout le monde aura compris en visionnant le film. C’est toujours mieux que rien ? Même pas sûr.
Critique : Paris est toujours Paris
L'office de tourisme de la ville de Paris aurait difficilement pu faire mieux pour mettre en avant les atouts de la capitale française que cette co-production franco-italienne du début des années 1950 ! C'est en effet à une série de cartes postales plus ou moins caricaturales que nous convie Luciano Emmer avec Paris est toujours Paris, un film certes plaisant à regarder, mais qui ne contient guère de mises en question par rapport au tourisme de masse qui allait se déverser dans les rues de notre ville d'adoption au fil des décennies suivantes.
Critique : Mariage à Mendoza
Deux frères débarquent en Argentine pour aller célébrer le mariage de leur cousin, à Mendoza, dans l’ouest du pays. La grande aventure, la vraie, voilà longtemps qu’ils en rêvaient… Mais à l’arrivée à Buenos-Aires, Antoine ne va pas bien du tout, comme un type que sa femme vient de plaquer. Marcus est sûr qu'aller au mariage du cousin remettra son petit frère d'aplomb. Des nuits caliente de la capitale aux splendeurs de la vallée de la lune, ils croiseront sur leur chemin un réceptionniste illuminé, une beauté divine, des pierres qui portent bonheur…
La Poison
Pour une rare fois Sacha Guitry ne s'est pas mis en scène mais nous prive de ce fait de sa voix et de son phrasé au combien reconnaissable et qui font beaucoup pour le charme de son œuvre.
Critique : Hors-saison
Stéphane Brizé apporte une fois de plus la preuve qu'il est un des meilleurs réalisateurs français du moment, voire le meilleur.
La Roche-sur-Yon 2018 : Les Trois soeurs
Les apparences sont trompeuses chez Valeria Bruni Tedeschi, une actrice abonnée aux personnages de femmes névrosées, dont la filmographie en tant que réalisatrice dévoile pourtant un regard plus nuancé sur les joies et les peines de la bourgeoisie. Citons comme preuve cette adaptation libre de la pièce de Tchekhov, produite pour être diffusée sur arte et programmée dans le cadre du focus sur Bruni Tedeschi au Festival de La Roche-sur-Yon.
Test DVD : Dieu, ma mère et moi ( El apóstata)
Comédie nonchalante et un brin désabusée, "Dieu, ma mère et moi" est, en quelque sorte, un vrai faux film sur l'apostasie.



















