Critique : Gremlins
Gremlins fait partie de ces films dont le genre est difficile à définir car son réalisateur a le talent de jouer avec différents genres ainsi que les codes de ses derniers. Grace à cela, chaque spectateur voit en ce film ce en quoi il ou elle est plus sensible.
Critique : A Serious Man
1967. Larry Gopnik, professeur de physique dans une petite université du Midwest, vient d'apprendre que sa femme Judith allait le quitter. Elle est tombée amoureuse d'une de ses connaissances, le pontifiant Sy Ableman. Arthur, le frère de Larry, est incapable de travailler et dort sur le canapé. Danny, son fils, a des problèmes de discipline à l'école hébraïque, et sa fille Sarah vole dans son portefeuille car elle a l'intention de se faire refaire le nez. Pendant ce temps, Larry reçoit à la fac des lettres anonymes visant à empêcher sa titularisation, et un étudiant veut le soudoyer pour obtenir son diplôme. Luttant désespérément pour trouver un équilibre, Larry cherche conseil auprès de trois rabbins. Qui l'aidera à faire face à ses malheurs et à devenir un mensch, un homme bien ?
Critique : Gaz de France
Il y avait la place pour quelque chose de plus déjanté, pour un film s'inspirant, par exemple, du "nonsense" britannique à la Monty Python. Dommage : on est passé à côté et le film n'arrive que rarement à décoller !
Critique : Femmes femmes
Le réalisateur Paul Vecchiali n’a pas volé son surnom de « franc-tireur du cinéma français », qui sert de titre à une rétrospective en deux parties de ses films pendant ce premier trimestre 2015. Car un film de Vecchiali ne ressemble à rien de connu. C’est à la fois pour le spectateur la découverte incessante de ruptures volontaires de ton et pour l’artiste l’expression inconditionnelle d’une vision personnelle des choses à exprimer par le biais du cinéma. De nombreuses influences filmiques traversent son œuvre. Or, aucune d’entre elles ne résiste à cet état d’esprit frondeur, qui procède à une déformation systématique des canons de la narration et des genres pour aboutir à de curieux objets filmiques. Ceux-ci peuvent parfois déconcerter, mais ils sont invariablement animés par une intransigeance passionnante.
L’Enfant d’en haut
L'enfant d'en haut raconte l'histoire de Simon (interprété par Kacey Mottet Klein, vu dans Home mais aussi dans le rôle de Gainsbourg enfant chez Joann Sfar), un gamin qui, pour se faire un peu d'argent, vole les équipements de skis appartenant à des touristes et les revend aux enfants de son immeuble. Lorsque sa sœur aînée, Louise (Léa Seydoux), perd son emploi, elle prend part avec lui à ce trafic.
Intouchables
Difficile en ce moment de passer à coté du battage médiatique autour de Intouchables, le nouveau film des réalisateurs de Nos Jours Heureux. 2ème meilleur démarrage de l’année pour un film français, le film d’Eric Toledano et Olivier Nakache est bien parti pour connaitre un grand succès.
Critique : Henri
Henri, la cinquantaine, d’origine italienne, tient avec sa femme Rita un petit restaurant près de Charleroi, "La Cantina". Une fois les clients partis, Henri retrouve ses copains, Bibi et René, des piliers de comptoirs ; ensemble ils tuent le temps devant quelques bières en partageant leur passion commune, les pigeons voyageurs. Rita meurt subitement, laissant Henri désemparé. Leur fille Laetitia propose alors à Henri de se faire aider au restaurant par un "papillon blanc", comme on appelle les résidents d’un foyer d’handicapés mentaux proche de "La Cantina". Rosette est de ceux-là. Elle est joyeuse, bienveillante et ne voit pas le mal. Son handicap est léger, elle est simplement un peu "décalée". Elle rêve d’amour, de sexualité et de normalité. Avec l’arrivée de Rosette, une nouvelle vie s’organise.
Critique : Perdrix
Au rayon comédie, on n'a pas fait mieux dans notre pays depuis pas mal de temps !
Bridget Jones : l’âge de raison
Après l'excellent Journal de Bridget Jones de Sharon Maguire, c'est au tour de Beeban Kidron de prendre la relève. La réalisatrice prend en 2004 les commandes de Bridget Jones 2, alias Bridget Jones : l'âge de raison, un long-métrage dans lequel le personnage principal part à la conquête du mariage.
Cashback
Alors réalisateur totalement novice et sans aucune expérience dans le cinéma, Sean Ellis va en 2004 réaliser un court-métrage : Cashback. Pour une première, on peut dire qu’il signe une franche réussite. En effet, jouissant d’un bon succès critique et plébiscité dans les différents festivals où il fut présenté, Ellis décida de transformer son œuvre en un long-métrage… était-ce vraiment nécessaire ?
Critique : Guibord s’en va-t-en guerre
La politique et ses exécutants, des politiciens sans envergure morale, ni charisme médiatique, ont mauvaise réputation par les temps qui courent. A moins qu’il ne s’agisse d’un souci majeur de la conception même de l’appareil démocratique, qui se base en quelque sorte sur le mécontentement permanent des électeurs avec leurs élus, afin d’assurer à terme une alternance cyclique qui ne mettra jamais sérieusement en question le statu quo.
Critique : Les Crevettes pailletées
L'histoire du cinéma gay a toujours aussi été en parallèle celle de l'homophobie. Autant les représentations filmiques de l'homosexualité jouaient et jouent encore un rôle essentiel d'affirmation et de visibilité auprès d'un public plus ou moins confidentiel, autant elles font œuvre de résistance contre l'ignorance, voire l'hostilité à l'égard des orientations sexuelles en dehors de la norme hétéro.



















