Un beau dimanche
Baptiste est un solitaire. Instituteur dans le sud de la France, il ne reste jamais plus d’un trimestre dans le même poste. A la veille d’un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l’école par un père négligent. Mathias emmène Baptiste jusqu’à sa mère, Sandra. C’est une belle femme, qui après pas mal d’aventures, travaille sur une plage près de Montpellier. En une journée un charme opère entre eux trois, comme l’ébauche d’une famille pour ceux qui n’en ont pas. Ça ne dure pas. Sandra doit de l’argent, on la menace, elle doit se résoudre à un nouveau départ, une nouvelle fuite. Pour aider Sandra, Baptiste va devoir revenir aux origines de sa vie, à ce qu’il y a en lui de plus douloureux, de plus secret.
Nos plus belles vacances
Juillet 1976, année de la canicule. Claude, juif d’Algérie arrivé en France quinze ans plus tôt, emmène sa jeune femme Isabelle, ses deux garçons et sa belle mère en Bretagne. C'est Isabelle, ayant pris Claude en flagrant délit d'adultère, qui a choisi pour ces vacances le petit village où elle est née. Dès le lendemain de leur arrivée, Bernard et Bernadette, Jacky et Marie-France, deux couples d'amis les y rejoignent. Au Rocher Abraham, ils sont accueillis avec méfiance par les autochtones à l'accent rugueux comme leurs mains...
Critique : Frank
Trois ans après s’être dévoilé intégralement dans Shame de Steve McQueen, Michael Fassbender a osé le pari inverse à travers le rôle d’un musicien de génie, qui se cache en permanence derrière une tête démesurée. Sauf que son personnage énigmatique n’est guère au centre de ce film jubilatoire, qui porte pourtant son nom. Une fois n’est pas coutume, le dispositif du néophyte qui cherche à s’intégrer plus ou moins maladroitement dans l’univers sectaire de musiciens fonctionne à merveille dans Frank. L’aventure douce-amère d’un jeune compositeur en quête de reconnaissance artistique et publique confirme ainsi tout le bien que l’on pensait de son réalisateur Lenny Abrahamson, découvert il y a sept ans grâce à Garage.
Critique : Woman at war
Ce n'est pas tous les jours qu'on peut, à la fois, se divertir, s'instruire, se révolter et nourrir ses yeux et son esprit de magnifiques images.
L’Élève Ducobu
L'Élève Ducobu, nominé au Festival du Film de Cadebourg, est adapté de la bande dessinée du même nom : chose toujours extrêmement difficile que de transposer une œuvre à succès. Le quatuor de choc embarqué par un Eli Semoun électrique saura-t-il nous ramener à bon port ? Et surtout les réalisateurs sauront-ils réitérer l'exploit de Neuilly sa mère ?
Critique : Castaway on the moon
Variation très personnelle des malheurs du naufragé Robinson Crusoë, Castaway on the moon de Lee Hae-jun est une comédie complètement jubilatoire que le Forum des Images dans son infinie bonté va vous permettre de rattraper à deux reprises, le jeudi 22 octobre à 16h30 puis une deuxième fois le samedi 31 à la même heure.
Berlinale 2017 : The Party (Sally Potter)
Une sensation déplaisante de déjà-vu nous a saisis lors de la découverte de ce huis-clos, seulement trois jours après celle de The Dinner de Oren Moverman, lui aussi en compétition au 67ème Festival de Berlin et lui aussi essentiellement un règlement de comptes féroce entre des proches qu’en fait tout sépare.
Critique Express : Comme un prince
"Comme un prince" ne cherche pas à révolutionner l'histoire du cinéma mais c'est sans rougir qu'on peut le qualifier de "sympatoche.
Les Emotifs anonymes
Les Emotifs anonymes est une comédie sentimentale sortie en décembre 2010 au cinéma. Le film est réalisé par Jean-Pierre Améris à qui l'on doit Mauvaises fréquentations et Je m'appelle Elisabeth. Pour l'accompagner, on retrouve la talentueuse Isabelle Carré et l'incroyable Benoît Poelvoorde qui tourne depuis plusieurs années à un rythme endiablé.
Nos pires voisins
Un conflit de voisinage observé avec humour entre un couple de trentenaires qui aspire au calme avec leur bébé dans leur première maison et une fraternité d'étudiants fêtards trop bruyants, devant la caméra de Nicholas Stoller, un protégé (un de plus) de Judd Apatow.
Critique : Amour & Turbulences
Alors qu'un avion la ramène de New-York à Paris où elle s'apprête à se marier, la belle Julie se retrouve assise à côté d'Antoine, un séduisant débauché qu'elle a aimé 3 ans plus tôt. Elle va tout faire pour l’éviter alors qu'il compte sur ces 7 h de vol pour la reconquérir! L'occasion pour nous de voyager dans le passé et de revivre leur rencontre, leur amour, leur rupture, autant de scènes rocambolesques, romantiques et corrosives qui vont faire de ce voyage le plus bouleversant de leur vie.
Critique : Chevalier
En Europe, au XIVe siècle, William Thatcher est un modeste écuyer qui a un don inné pour l'équitation et les combats de joute, un talent qu'il décide d'exploiter après la mort de son maître Sir Ulrich von Lichtenstein.



















