Critique : Don Jon
Jon Martello est un beau mec que ses amis ont surnommé Don Jon en raison de son talent à séduire une nouvelle fille chaque week-end. Mais pour lui, même les rencontres les plus excitantes ne valent pas les moments solitaires qu’il passe devant son ordinateur à regarder des films pornographiques.
Barbara Sugarman est une jeune femme lumineuse, nourrie aux comédies romantiques hollywoodiennes, bien décidée à trouver son Prince Charmant.
Leur rencontre est un choc, une explosion dans la vie de chacun. Bourrés d’illusions et d’idées reçues sur le sexe opposé, Jon et Barbara vont devoir laisser tomber leurs fantasmes s’ils veulent avoir une chance de vivre enfin une vraie relation…
Test DVD : Chant d’hiver
On retrouve dans "Chant d'hiver" les fondamentaux du cinéma de Iosseliani : sa façon poétique d'aborder le réel, l'utilisation de plans séquence, d'une durée toujours très raisonnable, son goût pour le chant, pour la musique en général, si possible accompagnée de bonnes lampées de vodka.
Critique : La Salamandre
Quand on pense à la Suisse, parmi les choses d'ordre caricaturalement folklorique qui nous viennent à l'esprit ne figure pas le cinéma. Et pour cause. Car même si nos voisins helvétiques disposent d'une activité festivalière loin d'être honteuse, avec « il cinema del futuro » à Locarno, le « Kommerzkino » à Zurich et le cinéma fantastique à Neuchâtel, leur production nationale à proprement parler tend à fondre comme neige au soleil avant d'achever la traversée des Alpes.
Bienvenue à Zombieland
Ruben Fleischer signe avec Bienvenue à Zombieland son premier long-métrage. "Encore un film de zombies parmi tant d'autres" est la première chose que l'on peut penser, cependant celui-ci est particulièrement intéressant, d'autant plus qu'il s'agit d'une parodie de ce thème très prisé.
Critique : Mia Madre
"Mia Madre" aurait pu être un très grand film de Nanni Moretti : il aurait suffi pour cela qu'il choisisse de faire jouer John Torturro avec sobriété dans son rôle d'acteur mythomane, cabotin et ingérable. Au lieu de cela, il a choisi de le faire jouer dans l'excès, dans la démesure. Résultat : on aurait pu sourire, voire même rire, entre deux scènes cherchant à générer de l'émotion chez le spectateur ; on ne rit pas, on ne sourit même pas et l'émotion n'arrive pas à percer. Reste une réflexion intéressante sur le métier de réalisateur.
Critique Express : Petite leçon d’amour
D'un bout à l'autre du film, on passe d'une situation improbable à une autre situation improbable avec des interprètes dont le jeu, très improbable lui aussi, n'arrive vraiment pas à sauver la mise.
Intégrale Claude Berri #04 : Le cinéma de Papa (1971)
Pour son quatrième film en tant que réalisateur, Claude Berri persévère sur la voie de l’autobiographie filmée avec Le cinéma de Papa, qui nous propose un retour sur quelques épisodes de sa vie, disséminés entre 1946 et 1962. Mais comme le titre du film l’indique, l’aspirant cinéaste et ses déconvenues sentimentales et professionnelles ne seront pas cette fois réellement au centre du film et de son patchwork de séquences à la narration volontiers décousue : le dénominateur commun y est en effet avant tout la figure paternelle.
Critique : While we’re young
Cela a quelque chose de rassurant de se rendre compte que le cinéma vieillit en même temps que nous. Ni techniquement, puisque la révolution numérique est passée par là, ni socialement, car les sorties en vidéo à la demande se multiplient tandis que les entrées en salles stagnent.
Critique : Sieranevada
Ce nouveau long-métrage fut le plus long de la compétition du dernier Festival de Cannes (où la quasi totalité des films semblait durer plus que de raison) avec une durée de 2h52, juste quelques minutes de plus que les plus consistantes 2h42 de Toni Erdmann, vainqueur par k.o. par sa profondeur subtile. Ici, le réalisateur roumain Cristi Puiu («La Mort de Dante Lazarescu») peine à justifier la durée de son film, non pas parce qu’il générerait un quelconque ennui mais ces quelques 180 minutes passées quasiment dans leur intégralité dans un appartement manquent tout de même d'un peu de consistance et de précision dans la représentation d'un pays qui semble bien malade.
Critique : Album de famille
Un film qui, sans avoir l'air d'y toucher, avec un humour à froid qui fait penser à Kaurismäki, Jarmush ou certains réalisateurs roumains comme Corneliu Porumboiu, dit beaucoup de choses sur la Turquie d'aujourd'hui.
Projet X
Alors qu'ils semblaient jusque-là se fondre dans la masse, trois lycéens décident de sortir de l'anonymat. En apparence, leur projet est plutôt inoffensif puisqu'ils ont l'intention d'organiser une fête des plus mémorables. Mais rien n'aurait pu les préparer à la soirée qu'ils s'apprêtent à vivre... La rumeur se propage alors rapidement, tandis que les rêves des uns s'effondrent, les résultats scolaires des autres dégringolent, et des légendes se forgent…
Critique : Un jour mon Prince
Ce qui aurait pu être un feu d'artifice de moments savoureux s'avère très répétitif et passablement ennuyeux.


















