Terri
Presque en habitué de Deauville, mais surtout en vrai curieux du cinéma, Azazel Jacobs venait présenter son nouveau film, Terri, trois ans après son Momma’s man. Accompagné par le scénariste et l’acteur en question, la joyeuse bande avait un sourire communicatif, tout comme le film.
L’Ex de ma vie
Un voyage de noces à Paris pour un couple qui va divorcer : Géraldine Nakache et Kim Rossi Stuart vont se laisser prendre par leurs sentiments contradictoires dans une bien agréable comédie romantique.
50/50
50/50, est une comédie dramatique authentique, réalisée par Jonathan Levine (Wackness). C’est d’abord l’histoire vraie de Will Reiser, qui en signe le scénario. Si le film est centré sur un duo d’acteur inattendu avec l’éclectique Joseph Gordon-Levitt (Mysterious Skin, Inception…) et l’humoriste Seth Gordon (En cloque, mode d’emploi,…)
Nos plus belles vacances
Juillet 1976, année de la canicule. Claude, juif d’Algérie arrivé en France quinze ans plus tôt, emmène sa jeune femme Isabelle, ses deux garçons et sa belle mère en Bretagne. C'est Isabelle, ayant pris Claude en flagrant délit d'adultère, qui a choisi pour ces vacances le petit village où elle est née. Dès le lendemain de leur arrivée, Bernard et Bernadette, Jacky et Marie-France, deux couples d'amis les y rejoignent. Au Rocher Abraham, ils sont accueillis avec méfiance par les autochtones à l'accent rugueux comme leurs mains...
Critique : We are the best!
Le punk n'est pas mort... il Girls Band encore dans ce joli récit d'apprentissage signé par le réalisateur de Fucking Åmål.
Critique : La Duchesse de Varsovie
La Duchesse de Varsovie de Joseph Morder sera-il le Midnight in Paris français ? Avec une mise en scène déconcertante, qui fait référence aux décors peints d'Un Américain à Paris de Minnelli, le dernier film de Joseph Morder nous plonge dans un Paris fantasmé et met sur le devant de la scène un couple d'acteurs ici exceptionnels, Andy Gillet (Les Amours d'Astrée et de Céladon) et Alexandra Stewart.
Richie Rich
Aujourd'hui je vais vous parler d'un vieux film bien ringard et démodé que j'adore : le fameux Richie Rich, qui m'a bercée toute mon enfance. Sorti en 1994, ce sera le dernier rôle de Macaulay Culkin (ça fait au moins 10 fois que je cherche comment ça s'écrit) en tant qu'enfant. Donald Petrie, le réalisateur, a créé un bon petit film pour enfant (qui restera à jamais gravé dans ma mémoire... si c'est votre cas aussi faites-moi signe, je me sentirai mon seule).
Cannes 2016 : L’Effet aquatique – Quinzaine
L'Effet aquatique
France, Islande, 2016
Titre original : The together project
Réalisateur : Solveig Anspach
Scénario : Jean-Luc Gaget
Acteurs : Florence Loiret-Caille, Samir Guesmi
Distribution : Le Pacte
Durée : 1h25
Genre...
Maman
Sandrine (Mathilde Seigner) et Alice (Marina Foïs) sont deux sœurs aux alentours de la quarantaine. La première, qui travaille dans une agence de pub, est la mère célibataire de 2 fils ados qu’elle élève en garde partagée, quand la seconde, sans enfants, est mariée à Serge (Serge Hazanavicius), un important agent immobilier, tendre et attentionné. Les jeunes femmes sont en délicatesse avec leur génitrice, Paulette (Josiane Balasko), dont elles sont pratiquement sans nouvelles depuis 20 ans.
Critique : La Rançon de la gloire
La plupart des films de Charles Chaplin sont inspirés, légers et rythmés par une alternance prodigieuse entre la comédie et la tragédie. Pour faire bref, ce sont des classiques indémodables, qui raviront pour l’éternité un public plus ou moins jeune. Cet hommage maladroit en est l’opposé absolu. S’il n’était fautif qu’en termes de manque d’envergure et d’intérêt de cette histoire grotesque d’une subtilisation de cercueil, il produirait seulement chez nous un ennui mortel. Hélas, les dégâts sont plus amples, puisque La Rançon de la gloire manque cruellement de cohésion entre les parties qui le constituent.
La cerise sur le gâteau
Nièce par alliance de l’immense Alberto Moravia (son père, journaliste réputé, est le frère d’Elsa Morante, l’épouse de ce dernier, elle-même écrivain de grand talent – de « La Storia » par exemple, ou « Aracoeli » – disparue en 1985), maîtresse de cérémonie du 57ème Cannes (2004, sous la présidence de Tarantino), cette belle Italienne, danseuse à l’origine, dont la vie est en France depuis longtemps, a une riche filmographie sur plus de 30 ans en tant qu’interprète, internationale autant qu’éclectique (on peut citer ainsi les Italiens Bertolucci, Giuseppe et Bernardo, ou Moretti, le Suisse Alain Tanner, le Portugais Monteiro, et de nombreux Français, comme Granier-Deferre, Resnais ou Danièle Thompson). Prix « David di Donatello » (les « David » sont les équivalents italiens de nos « César ») de la Meilleure Actrice en 2002, pour le rôle de la mère dans le multi-récompensé « La Chambre du fils » de Nanni Moretti, elle a aussi de bons téléfilms à son actif, comme « L’Affaire Dreyfus » d’Yves Boisset, et elle est aussi régulièrement montée sur les planches (elle a même commencé sa carrière au théâtre, avec « Richard III », en Italie). Ayant au départ simplement écrit le scénario de « La Cerise sur le gâteau » avec Daniele Costantini, mais ne trouvant personne voulant en assurer la réalisation, Laura Morante se laisse convaincre par le producteur Bruno Pésery de tourner elle-même, à Paris et non à Rome comme prévu (tout en assurant le premier rôle, celui d’Amanda). On attendait donc avec curiosité ce premier film, qui plus est « sous double casquette » (réalisation et interprétation).
Critique : Notre dame
Tout ce que Valérie Donzelli entreprend dans le domaine du burlesque tombe à plat au point que, dans ce film qui se veut drôle, on ne rit jamais.



















