Vu sur OCS : 16 ans ou presque
L'abus de confinement conduit-il à une régression psychologique ? En tout cas, cet état de suspension existentielle nous donne le temps – et parfois aussi l'envie – de regarder des films qu'on aurait autrement laissés de côté.
Un heureux évènement
Le premier jour du reste de ta vie se terminait par un test de grossesse positif, une sorte d’ouverture au film suivant de Rémi Besançon, Un heureux évènement. Le film tiré du roman éponyme d’Eliette Abécassis, aborde avec justesse les joies et les désagréments de la maternité vue par la mère, jouée par l’ancienne miss météo Louise Bourgoin.
Xenia
Si on met de côté les cas particuliers de Costa-Gravas et de Jules Dassin, il faut être un cinéphile particulièrement pointu pour citer d'autres noms de cinéastes grecs que Theo Angelopolos et, peut-être, Michael Cacoyannis. Cette situation pourrait changer avec un nom qui, film après film, grossit en terme de notoriété : Panos H. Koutras. Après 3 films prometteurs, L'attaque de la moussaka géante, Real Life et Strella, le Festival de Cannes 2014 a choisi de présenter Xenia, son dernier film dans la sélection Un Certain Regard.
Critique : J’aurais pu être une pute (court-métrage)
À l'occasion de la sortie de son premier long-métrage en tant que réalisatrice (Je suis à vous tout de suite), retour sur le court-métrage que Baya Kasmi a réalisé en 2010 avec déjà Vimala Pons, au talent comique et sensuel unique.
Critique : En fanfare
Un film très réussi dans lequel on a parfaitement le droit de passer du rire aux larmes et vice-versa
On ne choisit pas sa famille
Après une longue carrière d'acteur et de scénariste, Christian Clavier se lance enfin dans la réalisation. C'est en 2011 que sort son premier film On ne choisit pas sa famille, dans lequel il est à la fois derrière et devant la caméra. Selon lui, il a gagné suffisamment de maturité et de confiance en son travail pour réaliser un long-métrage, il s'agissait donc du bon moment pour mettre une casquette de réalisateur. Réussite ou bide total ?
critique : Umrika
Sur un sujet important et particulièrement d'actualité, le réalisateur indien Prashant Nair signe un deuxième film décevant, placé sous le signe d'une réalisation hachée et souvent trop molle. On aurait aimé se laisser emporter par cette histoire de vision fantasmée de l' "ailleurs", de relations qui lient des fils à leur mère, de mensonges destinés à contribuer au bonheur de ceux qu'on aime. Malheureusement, on reste le plus souvent sur sa faim.
Critique : Minuit à Paris
42è long-métrage de Woody Allen, Minuit à Paris a été présenté à l'ouverture du 64ème Festival de Cannes (2011). Le réalisateur nous revient avec un film très européen dont l'histoire romantique et comique se déroule à Paris, ville vénérée par Woody Allen.
Hasta la vista
impossible d’avoir une vie sexuelle pour ces 3 amis amateurs de bon vin : l’un est paraplégique, l’autre aveugle, le troisième confiné sur une chaise roulante. Aussi, lorsque Philip, le paraplégique, apprend qu’il existe en Espagne un bordel spécialisé dans les services aux handicapés, ils n’ont plus qu’une idée en tête : s’y rendre !
Critique Express : La brigade
Même si, concernant ce film qui aborde des sujets fort intéressants, on peut se montrer insatisfait du choix de la tête d'affiche et des partis pris de réalisation, on espère que ces choix, par contre, vont réussir à attirer un public qui n'aurait peut-être pas été voir la même histoire racontée par Ken Loach.
Bad Teacher
Bad Teacher de Jake Kasdan (réalisateur de série et de quelques films inconnus) aurait pu être la comédie de l’été, dans la lignée d’un bon Very Bad Trip 2. Tout y est : comédie, fille sexy, quelques répliques cinglantes et une bande annonce qui donne envie.
Moonrise Kingdom
Milieu des années 60, un groupe d’îles dans une baie de Nouvelle-Angleterre. C’est figurant un corbeau dans la traditionnelle « Arche de Noé », le spectacle de fin de saison de la paroisse, que Suzy a séduit Sam – un vrai coup de foudre réciproque d’ailleurs. Ils se sont écrit des mois durant, jusqu’à l’été suivant, et ont décidé de s’enfuir ensemble. Suzy et Sam ont chacun 12 ans, et ils partent à l’aventure, sur les traces légendaires des Indiens qui habitaient le petit archipel autrefois. Les recherches s’organisent, les enfants sont retrouvés, mais rien ne se normalise vraiment, d’autant qu’une tempête d’anthologie se prépare.


















