Very Bad Trip 2
Véritable surprise de l'été 2009, Very Bad Trip avait su proposer un cocktail détonnant d'humour et de fun qui avait ravi le public. Avec 469 millions de dollars de recette, une suite devait voir le jour. Very Bad Trip 2 sort donc en 2011, avec le même réalisateur Todd Phillips et le même trio d'acteurs : Bradley Cooper, Ed Helms et Zach Galifianakis.
Let My People Go !
Pour son premier long-métrage, Mikael Buch s'est entouré de Christophe Honoré (Les chansons d'amour, Les bien-aimés) et d'une flopée d'acteurs de qualité pour nous offrir une comédie presque musicale qui va secouer vos habitudes, et vous prouvera que les tabous...ça se brise facilement quand on veut.
Critique : suntan
Grâce à un scénario solide et intelligent, grâce à un bon travail de mise en scène et de mise en image, grâce à un duo de comédiens dont le naturel permet de s'attacher à leurs personnages, "Suntan" arrive à dégager un charme auquel on se laisse facilement prendre.
Critique : Notre dame
Tout ce que Valérie Donzelli entreprend dans le domaine du burlesque tombe à plat au point que, dans ce film qui se veut drôle, on ne rit jamais.
Critique : Paris est toujours Paris
L'office de tourisme de la ville de Paris aurait difficilement pu faire mieux pour mettre en avant les atouts de la capitale française que cette co-production franco-italienne du début des années 1950 ! C'est en effet à une série de cartes postales plus ou moins caricaturales que nous convie Luciano Emmer avec Paris est toujours Paris, un film certes plaisant à regarder, mais qui ne contient guère de mises en question par rapport au tourisme de masse qui allait se déverser dans les rues de notre ville d'adoption au fil des décennies suivantes.
Dinard 2019 : Brighton
De notre seul et unique voyage à Brighton, il y a une éternité, vers la fin des années 1980 lors d'un séjour linguistique, ce n'est que la visite du somptueux Royal Pavilion qui nous est restée en mémoire. Pour un laps de temps qu'on espère le plus bref possible, avant l'effacement salutaire dû à l'oubli, ce souvenir positif sera associé à celui, infiniment plus frais et atrocement plus déplaisant, du film du même nom, vu au Festival de Dinard.
Critique : Peau de pêche
Dans le cadre d'une rétrospective dédiée au mélodrame français des origines à nos jours, la Cinémathèque Française proposait plusieurs œuvres réalisées en commun par Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein (la sœur de Jean) dont cette adaptation d'un roman de Gabriel Maurière, Peau de pêche, une belle découverte, un heureux croisement entre le mélodrame et le conte de fées, avec un sens du feuilleton populaire avec de multiples rebondissements.
Albi 2024 : Jane Austen a gâché ma vie
L'amour, l'amour, l'amour toujours ! Peu de thématiques ont à ce point exercé leur influence sur le cinéma que les tribulations romantiques. Et avant l'avènement du Septième art, les romans à l'eau de rose dominaient les cœurs du public, notamment grâce à l'autrice Jane Austen, l'une de ses représentantes les plus sophistiquées.
Dix hivers à Venise
Camilla et Silvestro se rencontrent au cours de l’hiver 1999 à bord d’un vaporetto sur la lagune vénitienne. Il tient un arbre fruitier à la main, elle un lampadaire. Mais ce sont leurs regards qui vont les unir. Il est aussi effronté qu’elle est timide mais ils finissent par s’apprécier sans jamais s’avouer leur penchant réciproque. La vie va les mener à Moscou puis les ramener à Venise dans les dix années qui suivent.
Biarritz 2018 : Dry Martina
Notre séjour au Festival de Biarritz a malheureusement été trop bref pour distinguer une thématique forte à travers la sélection officielle dans son ensemble. Il y a toutefois un point qui nous a interpellés par rapport à la prise de décision des personnages, guidée par les parties intimes de leur corps. Après la confidence sans gêne de l'intervenant principal du documentaire Bixa Travesty, qui disait se fier à son trou de cul pour diriger sa vie, voici donc le pendant féminin, qui attache peut-être un peu trop d'importance au degré d'humidité de son vagin.
Harold’s going stiff
Harold's going stiff est une petite comédie horrifique tout droit venue d'Angleterre. Il s'agit du premier film de Keith Wright qui signe également le scénario largement tourné vers le drame, le tout filmé à la manière d'un documentaire. Un film original qui traite du sujet de la maladie sous fond de virus qui zombifie les personnes âgées. Tout un programme !
Critique : La Rançon de la gloire
La plupart des films de Charles Chaplin sont inspirés, légers et rythmés par une alternance prodigieuse entre la comédie et la tragédie. Pour faire bref, ce sont des classiques indémodables, qui raviront pour l’éternité un public plus ou moins jeune. Cet hommage maladroit en est l’opposé absolu. S’il n’était fautif qu’en termes de manque d’envergure et d’intérêt de cette histoire grotesque d’une subtilisation de cercueil, il produirait seulement chez nous un ennui mortel. Hélas, les dégâts sont plus amples, puisque La Rançon de la gloire manque cruellement de cohésion entre les parties qui le constituent.



















