Critique : Birdman
Filmé en seulement 30 jours, de façon chronologique et presque intégralement en plan séquence, la création même de « Birdman » est différente, unique et impressionnante. A la hauteur du rendu final, entièrement déroutant, mais indéniablement réussi. Toutefois, « Birdman » n’est pas une œuvre facile d’accès, pas un film pop-corn qu’on va voir pour passer le temps.
Maman
Sandrine (Mathilde Seigner) et Alice (Marina Foïs) sont deux sœurs aux alentours de la quarantaine. La première, qui travaille dans une agence de pub, est la mère célibataire de 2 fils ados qu’elle élève en garde partagée, quand la seconde, sans enfants, est mariée à Serge (Serge Hazanavicius), un important agent immobilier, tendre et attentionné. Les jeunes femmes sont en délicatesse avec leur génitrice, Paulette (Josiane Balasko), dont elles sont pratiquement sans nouvelles depuis 20 ans.
Critique : Cosmos
Le réalisateur polonais Andrzej Zulawskia a eu son heure de gloire dans les années 70 et 80, avec des films comme L’Important c’est d’aimer, Possession, L’Amour braque ou La Femme publique. Il n’avait plus rien tourné depuis La fidélité, il y a 15 ans. A la vision de Cosmos, on est en droit de penser qu’il aurait pu, qu’il aurait dû, prolonger cette abstinence.
Critique : Buster Keaton Courts-métrages Programme 3
Buster Keaton, quel farceur merveilleux et plein de ressources à qui la Cinémathèque Française rendra hommage pendant les six semaines à venir ! La preuve d’entrée de jeu avec ce programme de quatre courts-métrages muets, issus des débuts de la carrière du comique de génie.
Critique : L’Amour dure trois ans
Pour ses premiers pas derrière la caméra, Frédéric Beigbeder a choisi d’adapter son roman L’amour dure trois ans. D’inspiration autobiographique, le film éponyme relate la vie et les amours d’un écrivain sous la forme d’une comédie romantique. Après l’adaptation de 99 francs de Jan Kounen et son cynisme provocateur trash, Beigbeder souhaitait revenir à quelque chose de plus intime.
Critique : The Social Network, David Fincher
The Social Network est une comédie sortie en octobre 2010 en France. Le film raconte l’invention du réseau social Facebook et la vie de son créateur Mark Zuckerberg. Un film qui a été discret lors de son tournage et qui a ensuite eu une communication virale les semaines avant sa sortie telle la propagation de l’information sur Facebook. Certainement pas une coïncidence…
Critique : Mon héros (court-métrage)
Avec Mon héros, Sylvain Desclous change de registre après le plus mélancolique Le Monde à l’envers avec Myriam Boyer et Vincent Macaigne et signe une comédie rafraîchissante et fraternelle.
Critique : Mon XXe siècle
Lauréat de la Caméra d'or à Cannes en 1989, Mon XXe siècle est un de ces films qu'on avait pu oublier, alors qu'il est considéré par les spécialistes du cinéma hongrois comme un des meilleurs de la cinématographie du pays. La ressortie en salle, version restaurée à l'appui, de ce premier film de Ildikó Enyedi, réalisatrice du récent Corps et âme, est l'occasion de découvrir un long-métrage surprenant, à la fois comédie burlesque et poème visuel empreint de liberté.
La Roche-sur-Yon 2020 : Mandibules
Quel délire filmique peut-on encore attendre de la part d'un réalisateur, qui avait fait d'un pneu tueur en série le protagoniste de l'un de ses premiers films ? Quentin Dupieux est indiscutablement un auteur à part dans le cinéma français.
Mais qui a re-tué Pamela Rose?
Quand il reçoit un appel du shérif de Bornsville lui annonçant que le cercueil de Pamela Rose a été volé, l’agent Douglas Riper voit là une occasion de renouer les liens avec son ancien coéquipier Richard Bullit. Un ex-ami avec lequel il est brouillé, depuis des années, suite à une fâcheuse histoire de femme et de Fuego. Les deux anciennes gloires du FBI, devenus des purs has been, se retrouvent donc pour enquêter sur cette profanation, sans savoir qu’ils sont en réalité attirés dans un piège par un homme qui leur en veut beaucoup. Sans se douter non plus qu’ils seront bientôt les seuls à être au courant que la présidente des Etats-Unis of America est sur le point d’être assassinée. Rien que ça…
Critique : Papa ou maman
Notre patience à l’égard du cinéma français populaire est mise à rude épreuve avec cette « comédie », qui aurait pu être drôlement méchante, mais qui n’est en fin de compte qu’un ignoble amas de bêtise nihiliste. La prémisse des parents qui souhaitent profiter du divorce pour se débarrasser de leur progéniture était déjà suffisamment suspecte pour nous mettre en garde. Ce que Papa ou maman en a fait dépasse cependant nos pires craintes, par le biais d’une histoire tellement cynique et bancale que l’on devrait retirer illico presto la garde des enfants aux malheureux scénaristes, producteurs et réalisateur qui ont commis cette purge, assorti d’une interdiction à vie de faire du cinéma ! Bien entendu, nous sommes conscients que pareil souhait n’a rien d’éthique, mais vu le niveau extrêmement bas auquel évolue ce film, ne pas devoir en subir d’autres comme lui serait sans aucun doute un cadeau fait à l’humanité toute entière.
Tu seras un homme
Léonard est âgé de dix ans. Jeune garçon solitaire à l’indéniable fibre poétique, la lecture symbolise pour lui la fuite d’un monde qu’il ne comprend pas.Théodore est quant à lui âgé de vingt ans. Adolescent insouciant, son nouveau travail de baby-sitter le conduit vers le jeune Léonard. Tous les deux vont rapidement se lier d’amitiés. Mais ce lien n’est pas du goût du père de Léonard, qui décide d’y mettre un terme. Théodore décide alors d’entrainer Léo pour une escapade au bord de la mer, au risque de s’attirer de gros ennuis.



















