Critique : Maestro
Michael Lonsdale est le double d'Eric Rohmer et Pio Marmaï celui de Jocelyn Quivrin dans ce bel hommage au plaisir de faire du cinéma à travers cette confrontation de deux univers opposés mais complémentaires.
Critique : Hors-saison
Stéphane Brizé apporte une fois de plus la preuve qu'il est un des meilleurs réalisateurs français du moment, voire le meilleur.
Test DVD : Maggie a un plan
Maggie, une jeune femme chez qui l'action découle directement de la pensée, une jeune femme qui a l'obsession du contrôle et dont on peut espérer, sans trop y croire, qu'un jour, à force de rencontrer des échecs, elle aura appris qu'on "n'organise pas sa vie et celle des autres comme on trie un tiroir de chaussettes" et, qu'au contraire, il est parfois (souvent ?) souhaitable de laisser les choses venir d'elles même.
Le Rôle de ma vie
Dix ans après Garden State, le comédien Zach Braff signe sa deuxième réalisation où les membres d'une même famille cherchent à trouver un sens à leur vie chaotique.
Vu sur OCS : Les Galettes de Pont-Aven
Que faire quand les cinémas sont fermés dans tout le pays à cause du confinement et quand on a néanmoins envie de préserver un semblant de pratique cinématographique ? Eh bien, faute de choix, on se rabat sur les services de vidéo en ligne.
Critique : Les feuilles mortes
Dans la période bien noire que nous traversons, on a vraiment besoin de réalisateurs comme Aki Kaurismäki, de son humanisme, de son humour.
Critique : Jours d’amour
Dans les années 1950, il allait de soi de se marier, dès qu'on était tombé amoureux. Aux yeux d'une société encore étroitement tributaire des mœurs judéo-chrétiennes, toute autre issue à une aventure romantique était inconcevable.
Albi 2016 : La Fine équipe
Alors que la bande-annonce de La Fine équipe voudrait nous vendre une comédie aux sous-entendus raciaux un peu grossiers, il s’agit en fait d’un film bien de son temps, à savoir le portrait d’une femme qui se dérobe à toutes les cases dans lesquelles la société française voudrait bien l’enfermer pour mieux en créer une à sa mesure.
Les Profs
Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Ayant déjà épuisé toutes les méthodes conventionnelles, l’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs pour soigner le mal par le mal… C’est sa dernière chance de sauver l’établissement, à condition de dépasser le seuil des 50% de réussite au bac. L'inspecteur accepte, pour le meilleur... et pour le pire.
Critique : Le cœur en braille
"Le cœur en braille" donne une peinture très attachante du sentiment amoureux chez les pré-adolescents ainsi qu'une description très émouvante de l'état de désarroi dans lequel se trouve un homme qui n'arrive pas à se consoler de la perte de son épouse.
Agathe Cléry
Agathe Cléry est une vraie working girl du XXIe siècle. Brillante directrice du marketing d'une ligne de cosmétiques spéciale "peaux claires", elle n'est néanmoins guère appréciée de ses collègues qui la trouvent dure, hautaine et la savent raciste.
Le jour où on lui annonce qu'elle est atteinte de la maladie d'Addison, maladie rarissime qui va la faire noircir, Agathe refuse de croire à une telle malédiction. Pourtant, un beau matin, elle se retrouve aussi noire que tous ceux qu'elle détestait jusqu'à maintenant.
Commence alors pour Agathe un long parcours initiatique durant lequel elle va subir moult trahisons, perdre tout ce qui lui était le plus cher, mais toutes ces humiliations vont petit à petit métamorphoser la " dure, hautaine et raciste " qu'elle était, et lui ouvrir les portes d'une nouvelle vie...
Critique : La Rançon de la gloire
La plupart des films de Charles Chaplin sont inspirés, légers et rythmés par une alternance prodigieuse entre la comédie et la tragédie. Pour faire bref, ce sont des classiques indémodables, qui raviront pour l’éternité un public plus ou moins jeune. Cet hommage maladroit en est l’opposé absolu. S’il n’était fautif qu’en termes de manque d’envergure et d’intérêt de cette histoire grotesque d’une subtilisation de cercueil, il produirait seulement chez nous un ennui mortel. Hélas, les dégâts sont plus amples, puisque La Rançon de la gloire manque cruellement de cohésion entre les parties qui le constituent.


















