Critique : Ninjababy
Alors que le cinéma norvégien semble actuellement reposer sur les seules épaules de Joachim Trier, voilà qu'arrive sur nos écrans le remarquable deuxième long métrage de Yngvild Sve Flikke, une réalisatrice très inventive qui excelle à faire passer des messages au milieu des rires générés par son sens du comique.
Femme ou Démon
Bottelneck est sous la coupe d'un joueur, escroc et tricheur qui avec la complicité du maire, s'approprie les fermes et les terrains de la région.Tom Destry est appelé pour rétablir l'ordre.
Critique : Technoboss
celles et ceux qui aiment le cinéma décalé, les situations loufoques, le mariage des genres, trouveront dans "Technoboss" non seulement de quoi se réjouir, mais également matière à réfléchir.
Critique : Tout pour être heureux
Les histoires de séparation ne sont jamais très marrantes à raconter. Quand deux êtres humains se séparent, c’est rarement de gaieté de cœur et il y a souvent des dommages collatéraux difficilement prévisibles. Même dans les tentatives plus ou moins désespérées d’en tirer matière à rire, il reste toujours un fond d’amertume et de regrets qui déteint forcément sur la bonne humeur affichée avec ostentation.
Vu sur OCS : La Femme qui rétrécit
L'homme invisible est une figure sensiblement plus répandue dans le cinéma fantastique que celle de l'homme qui rétrécit. Comme quoi, le pouvoir de se glisser un peu partout à l'insu de tout le monde réserve plus de possibilités horrifiques, comiques, voire érotiques que la disparition progressive du corps, un centimètre à la fois.
Un beau dimanche
Baptiste est un solitaire. Instituteur dans le sud de la France, il ne reste jamais plus d’un trimestre dans le même poste. A la veille d’un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l’école par un père négligent. Mathias emmène Baptiste jusqu’à sa mère, Sandra. C’est une belle femme, qui après pas mal d’aventures, travaille sur une plage près de Montpellier. En une journée un charme opère entre eux trois, comme l’ébauche d’une famille pour ceux qui n’en ont pas. Ça ne dure pas. Sandra doit de l’argent, on la menace, elle doit se résoudre à un nouveau départ, une nouvelle fuite. Pour aider Sandra, Baptiste va devoir revenir aux origines de sa vie, à ce qu’il y a en lui de plus douloureux, de plus secret.
Juste entre nous
Juste entre nous est une comédie dramatique réalisée par Raiko Grlic. Le film traite de l'adultère mais plus que ça, de l'anticonformisme et du besoin de se mettre en danger pour échapper à la routine. Juste entre nous a reçu le Grand Prix du Festival International du Film de Karlovy Vary 2010 et le prix Ciné Femmes du Festival d’Amour de Mons 2011.
Critique : Comment l’esprit vient aux femmes
Le titre français de cette comédie hollywoodienne du début des années 1950 déborde carrément de sous-entendus misogynes. Or, au lieu d’administrer la prétendue sagesse masculine à la gente féminine sur le ton d’une condescendance paternelle, ce film constitue un pamphlet plutôt sophistiqué et légèrement en avance sur son temps en faveur d’un personnage pas aussi bête qu’il ne paraît. Simplement irrésistible grâce à son mélange de féminisme et d’érotisme, l’actrice Judy Holliday y interprète avec bravoure son rôle le plus mémorable, aussi parce qu’elle avait su s’imposer à l’époque dans la course à l’Oscar de la Meilleure actrice face à deux monstres sacrés dans des chefs-d’œuvre intemporels : Bette Davis dans Eve de Joseph L. Mankiewicz et Gloria Swanson dans Boulevard du crépuscule de Billy Wilder.
Critique : Dear white people
Université de Winchester. États-Unis. Toutes les communautés vivent ensemble... sous tension. Sam, une jeune métisse engagée contre les préjugés racistes, anime une émission de radio provocante : « Dear white people », dans laquelle elle ridiculise les blancs et leurs préjugés sur les noirs. À la surprise générale, elle est élue à la tête d’une confrérie historiquement noire. Ce résultat inattendu, conduit peu à peu à une escalade de violence, qui force chacun à choisir son camp...
Critique : Patients
Sur un sujet difficile, Grand Corps Malade et Mehdi Idir proposent un film très réussi, un film qui montre l'inextinguible soif de vivre de jeunes individus aux corps abimés, la patience et le courage qu'il faut à ces êtres pour arriver à renaître petit à petit.
Kaboom
Kaboom, présenté à Cannes en 2010 à la séance de minuit, est le premier film a remporté la Queer Palm (récompense du film gay). C’est le dixième long métrage de Gregg Araki, que l’on connait déjà pour le très bon Misterious Skin mais également Smiley Face.
L’Élève Ducobu
L'Élève Ducobu, nominé au Festival du Film de Cadebourg, est adapté de la bande dessinée du même nom : chose toujours extrêmement difficile que de transposer une œuvre à succès. Le quatuor de choc embarqué par un Eli Semoun électrique saura-t-il nous ramener à bon port ? Et surtout les réalisateurs sauront-ils réitérer l'exploit de Neuilly sa mère ?