Critique : Paris est toujours Paris
L'office de tourisme de la ville de Paris aurait difficilement pu faire mieux pour mettre en avant les atouts de la capitale française que cette co-production franco-italienne du début des années 1950 ! C'est en effet à une série de cartes postales plus ou moins caricaturales que nous convie Luciano Emmer avec Paris est toujours Paris, un film certes plaisant à regarder, mais qui ne contient guère de mises en question par rapport au tourisme de masse qui allait se déverser dans les rues de notre ville d'adoption au fil des décennies suivantes.
Critique : Le Grand saut
Les membres du conseil d'administration d'un empire industriel décident de nommer un idiot à leur tête afin que les actions chutent et qu'ils puissent les racheter à bas prix. Ce leur sera moins facile qu'il y paraissait...
Critique : Mi Gran Noche (My Big Night)
Mi Gran Noche, la dernière œuvre d’Alex de la Iglesia, un des plus originaux et inventifs metteurs en scène européens actuels est reléguée à Netflix. Coup de projecteur sur l’un des films les plus drôles que vous devriez ne pas manquer en cet automne 2016.
Viva la libertà
Enrico Oliveri, secrétaire général du parti de l’opposition est inquiet : les sondages le donnent perdant. Un soir, il disparaît brusquement laissant une note laconique. C’est la panique au sein du parti, tout le monde s’interroge pour essayer de comprendre les raisons de sa fuite pendant que son conseiller Andrea Bottini et sa femme Anna se creusent la tête pour trouver une solution. C’est Anna qui évoque en premier le nom du frère jumeau du secrétaire général, Giovanni Ernani, un philosophe de génie, atteint de dépression bipolaire. Andrea décide de le rencontrer et élabore un plan dangereux…
Critique : Notre dame
Tout ce que Valérie Donzelli entreprend dans le domaine du burlesque tombe à plat au point que, dans ce film qui se veut drôle, on ne rit jamais.
Bad Teacher
Bad Teacher de Jake Kasdan (réalisateur de série et de quelques films inconnus) aurait pu être la comédie de l’été, dans la lignée d’un bon Very Bad Trip 2. Tout y est : comédie, fille sexy, quelques répliques cinglantes et une bande annonce qui donne envie.
Les Géants
Pour son troisième long métrage, Bouli Lanners, également comédien comme dans le récent Rien à déclarer et fier d'être Belge, a décidé de baser son histoire sur trois adolescents passant leur été seuls et coincés au milieu de nul part. Alors, ce film ayant remporté 2 prix lors de la quinzaine des réalisateurs à cannes cette année, il est Géant ou pas ?
Critique : Toute première fois
La vitesse à laquelle la représentation des gays au cinéma a accompli son cercle de vie n’est pas vraiment faite pour nous réjouir. Après des décennies de discrimination et quelques années d’affirmation valorisante, elle est désormais arrivée au stade de la ringardise. Puisque tous les cas de figure de découverte et d’acceptation de l’homosexualité paraissent d’ores et déjà avoir eu droit à un film qui en traite, il ne reste plus qu’à emprunter le chemin inverse, c’est-à-dire de fuir la banalité supposée de l’amour entre hommes ou entre femmes, pour mieux redécouvrir la complémentarité d’un couple hétérosexuel. Pareil raisonnement très suspect aboutit à des films aussi navrants que Toute première fois, une comédie mi-figue, mi-raisin, qui ne fait guère rire, mais qui, par contre, en dit long sur l’état d’esprit somnolent des Français au sujet des couples gays.
La Mer à boire
Veuf depuis huit ans, Georges Pierret, la cinquantaine, dirige son chantier naval comme un fil qui le relie à la vie. Yannick, son directeur de fabrication, Hassan, son chef d'atelier, Richard, le commercial, Hyacinthe, Luis ou Jessica, ses employés, tous, autour de lui, contribuent à la réussite de l'entreprise.
Critique : Les Nouveaux Sauvages
Sous le parrainage de Pedro Almodóvar, l'un de ses producteurs, l'Argentin Damián Szifron ose avec Les Nouveaux Sauvages une comédie mordante et savoureuse qui le propulse pour la première fois sur le devant de la scène française et internationale grâce notamment à sa sélection officielle au Festival de Cannes 2014.
Critique : On a marché sur Bangkok
… parce que sur la Lune, c'est déjà fait … comme le rappelle le slogan de cette comédie (?) d'aventures du célèbre duo Kad & O qui n'a pas encore fait ses preuves sur le grand écran, si l'on épargne le diptyque Pamela Rose, seule réelle tentative de retrouver l'esprit déviant de leur travail à la radio, à la télévision et même sur scène lors de leur unique tentative à ce jour. Côté cinéma, c'est pas encore gagné...
Very Bad Trip 3
Suite au décès du père d'Alan, la bande décide de le forcer à soigner ses problèmes mentaux. Mais comme d'habitude, rien ne se passe comme prévu. Une fois arrivés à l'hôpital, les hommes se font attaquer et Doug est kidnappé. La rançon? Retrouver Mr. Chow en échange de la vie de Doug ...



















