Critique : La nuit du verre d’eau

Mélangeant histoire du Liban et ses souvenirs du passé, Carlos Chahine propose un film finalement très universel sur la situation des femmes, sur le patriarcat, sur l'amour, sur l'émancipation, sur le rejet. 

Critique : Hollywoo

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En grande fan de Florence Foresti, je me devais d'aller la voir sur grand écran histoire de me faire une opinion sur elle en tant qu'actrice, et voir si elle me faisait autant rire qu'en spectacle. La salle est bondée alors que nous sommes en semaine et qu'il est 18h, je ne suis visiblement pas la seule fan !
Mortem, photo du film d'Eric Atlan

Critique : Mortem

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Sans doute affublé d’un budget allégé, Mortem tire autant sa force de la mince mise à disposition de ses moyens que les défauts que ces derniers procurent au film. Bancal et maladroit, sans être dénué de sincérité, le film n’est pas vraiment là où on pouvait l’attendre. On en ressort étrangement déboussolé et un peu perdu face à la lecture d’une telle œuvre.

Critique : Rester Vertical

Maintenant qu'Alain Guiraudie a son rond de serviette dans la compétition officielle de Cannes, on aurait pu craindre qu'il en arrive à proposer un cinéma plus fade, moins choquant. Heureusement, il n'en est rien.

Critique : L’homme debout

Dans le cinéma depuis une trentaine d'années comme actrice et comme scénariste, Florence Vignon s'est enfin risquée à réaliser son premier long métrage et, devant la grande qualité de son film, on en vient à regretter qu'elle ait attendu aussi longtemps.

Critique : La Belle de Rome

Dans l'Italie du milieu des années 1950, il n'y avait pas trente-six mille façons pour une femme de réussir. La société encore pleinement sous le joug d'un patriarcat archaïque ne prévoyait aucune voie de réussite au féminin sans le recours indispensable de la gente masculine.

Test DVD : Vendeur

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"Vendeur" présente à la fois un côté documentaire consacré au métier de vendeur et la peinture d'une relation père-fils, ou plutôt de deux relations père-fils car le film nous permet de côtoyer un grand-père, un père et un fils.
Critique : L'Ordre et la morale de Mathieu Kassovitz | 2011

L’Ordre et la morale

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Enfin de retour en France, Mathieu Kassovitz signe une œuvre forte, frontale entre film de guerre et cinéma politique où la raison d’Etat déraisonne à tout va. Inspiré du massacre de la grotte d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, ce nouvel opus de l’auteur de « La Haine » est une réussite majeure.

Critique : Les Garçons sauvages

A mi-chemin entre l'orgie de fantasmes homo-érotiques et le cauchemar fiévreux, où toutes ces références phalliques sont démasquées en tant que leurre, le premier film du réalisateur de courts-métrages expérimentaux Bertrand Mandico s'emploie avec malice à frustrer la jouissance sans entrave chez les spectateurs éventuellement enclins à apprécier ce type de bizarrerie cinématographique.

Critique Express : Les linceuls

Là où le bât blesse dans "Les linceuls", c'est que cette idée de connexion entre un(e) défunt(e) et une personne vivante aurait apporté une réflexion beaucoup plus riche sur le travail de deuil qui pourrait en être tiré si elle ne s'était pas limitée au suivi de la décomposition du corps.

Critique : La Désintégration

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Un peu plus de 70 minutes à peine pour évoquer les ravages des extrémismes musulmans sur les populations fragilisées par le marasme social, ce n’est plus de l’ellipse, c’est de la schématisation à outrance. Malgré d’excellents comédiens qu’il dirige à la perfection, Philippe Faucon propose un film loin de remplir son office. Un documentaire aurait eu un autre impact…

Critique Express : Bird

La réalisation se veut très "speed" avec une caméra à l'épaule qui n'arrête pas de brinquebaler et qui, pourtant, finit par générer un film  à la vision duquel on a vite tendance à s'ennuyer.

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Berlinale 2026 : Wim Wenders président

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Critique Express : L’amour qu’il nous reste (Deuxième avis)

Hlynur Pálmason a choisi, pour son 4ème long métrage, de nous faire partager avec beaucoup de tendresse la vie d'une famille, une femme, un homme, 3 enfants, une chienne, qui, d'une façon plutôt paisible, est en train de se décomposer.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : À toute épreuve – Édition Collector Limitée

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Test Blu-ray : Les Bad Guys 2

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Dans Les Bad Guys 2, les personnages, à la croisée des chemins entre animaux et caricatures sociales, se débattent avec leurs propres contradictions. Le loup, figure centrale, incarne cette lutte intérieure : héros malgré lui, il se retrouve coincé entre la tentation du frisson criminel et l’appel d’une vie rangée.