Side by side
Dans ce documentaire qui sera projeté en sa présence ce dimanche 15 juin au Champs Elysées Film Festival, Keanu Reeves nous plonge dans une enquête criminelle sur l'un des pires meurtres commis ces dernières années : celui du film ou, plus précisément, de la pellicule.
Critique : Headshot
En 2011, Toronto avait l’incroyable privilège de découvrir un jeune metteur en scène gallois, qui, avec son troisième long métrage, allait mettre d’accord à peu près tous les fans de films d’action hardcore. En exploitant le pencak silat, art martial indonésien particulièrement spectaculaire et cinégénique, il allait mettre une claque à tous ceux qui attendaient avec désespoir de voir débarquer un successeur à Ong-Bak. Vous l’aurez deviné, il s'agit de Gareth Evans, qui, avec son film The Raid, allait dépoussiérer un genre qui en avait bien besoin, et par là-même présenter au public un artiste martial étourdissant, Iko Uwais. Après le cataclysmique The Raid 2, et en attendant le retour de Gareth Evans avec ce qui serait à priori un film d’horreur, nous attendions avec curiosité et impatience de voir un nouveau film avec la nouvelle star du film de baston. Avec les Mo Brothers, duo (et non, ils ne sont absolument pas frères) nous ayant habitué à un cinéma particulièrement violent et radical, ce dernier a trouvé les réalisateurs idéaux pour laisser s’exprimer ses talents martiaux sans limite.
Critique : le lendemain
Dans ses meilleurs moments, "Le Lendemain" arrive à faire penser à certaines œuvres de Haneke, celles de ses débuts autrichiens
Vu sur le Vidéo Club Carlotta : Les Funérailles des roses
Changement radical de programme dans notre sélection de cinéma à la maison par défaut avec cet objet filmique aussi intéressant qu'irritant. Les Funérailles des roses nous offre une virée vertigineuse dans le milieu des bars gays au Japon, à une époque où pareille culture alternative sortait tout juste du placard de l'autre côté du Pacifique.
World’s Greatest Dad
Robin Williams est bouleversant dans ce deuxième long-métrage en tant que réalisateur de Bobcat Goldthwait, tourné avant God Bless America et où il dépeignait déjà une Amérique obsédée par l'apparence.
Triple Alliance
Nick Cassavetes passe à la comédie avec ce récit d'une vengeance au féminin, avec Cameron Diaz et Leslie Mann folles de rage contre le Casanova de pacotille qui s'est moqué d'elles...
Jack et Julie
Jack, un père de famille bien tranquille, voit sa vie bouleversée lorsque sa soeur jumelle débarque chez lui pour Thanksgiving avec l'intention de passer quelques temps chez son frère...
Critique : L’Armée des ombres
Contrairement aux vins, les films qui se bonifient avec le temps sont plutôt rares. Nous en connaissons très peu, aussi parce que nos habitudes de visionnage prévoient seulement dans des cas extrêmement rares de donner une seconde chance aux films que nous n’avons que moyennement aimés lors de leur découverte. Il nous arrive bien sûr de revoir encore et encore nos films de chevet, mais généralement sans que ces retrouvailles régulières n’occasionnent une réévaluation complète de notre degré d’appréciation initial.
Critique : Tesnota – Une vie à l’étroit
Dans sa production future, qui ne manquera pas d'arriver, il faudrait que Kantemir Balagov sache faire le bon choix entre film cherchant avant tout à impressionner un certain public festivalier en faisant dans l'esbroufe et film plus humble cherchant avant tout à passionner les cinéphiles qui se rendent dans les salles.
Critique : Les jours heureux
Quand l'utopie des Résistants devint réalité...
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».
Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.
La Vérité si je mens 3
Eddie, Dov, Yvan et les autres... Nos chaleureux amis ont migré du Sentier moribond à la banlieue florissante d'Aubervilliers. Là même où les vieux entrepreneurs juifs ont laissé le terrain à de jeunes grossistes chinois courageux et dynamiques... La petite bande est toujours aussi soudée, solidaire que lors des épisodes précédents, et la vie suit son cours, au gré des petits évènements familiaux et des affaires.
Critique : Le roman de Jim
Quand un mélo arrive à procurer une grande émotion aux spectateurs sans que jamais ne pointe le moindre soupçon de pathos, on ne peut qu’applaudir des deux mains. C’est le cas ici !


















