Critique : Je ne regrette rien de ma jeunesse (1946)

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Après le très théâtral Qui marche sur la queue du tigre, Kurosawa effectue un bon de quelques siècles pour se placer sur la scène historique contemporaine, à savoir les années 30. Allégorie politique pétrie de symboles anti-militaristes, Je ne regrette rien de ma jeunesse se présente comme un film de son temps et sur son temps empli de bonnes intentions. Hélas, il s’avère être néanmoins plombé par un excès d’abstraction laissant peu de place à l’attachement du spectateur pour des personnages politiquement forts mais humainement austères .

Critique : Frida viva la vida

Même s'il n'est pas totalement exhaustif quant à la vie si riche de Frida Kahlo, "Frida viva la vida" a l'énorme mérite de nous la présenter au travers de rencontres avec des personnes qui connaissent très bien ce qu'a été son existence et aussi, surtout, de nous montrer un grand nombre de ses tableaux, en s'attachant en plus à les situer dans le contexte de son existence. 

Berlinale 2016 : La Route d’Istanbul

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Visiblement, Rachid Bouchareb n’aime pas coller trop près à l’actualité. Bien que plusieurs de ses films traitent d’un sujet brûlant, le réalisateur trouve régulièrement une façon indirecte de se l’approprier. Nous pensons notamment à London River, où les séquelles des attentats terroristes dans la capitale anglaise étaient évoquées par le biais d’une mère en deuil.

Amour

Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elle est paralysée d’un côté. L’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.

Elena

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Elena vit avec son mari Vladimir, plus âgé qu’elle, dans une belle demeure. Ils ont chacun un enfant d’un premier lit. Le fils d’Elena, chômeur, est père de deux enfants et la fille de Vladimir mène une vie de bohème loin de son géniteur. Elena tente de soudoyer son mari pour que son fils vive dans de meilleures conditions. Face à son refus, elle va employer tous les moyens pour sauver sa famille.

Test DVD Western : Belle Starr Story + Matalo

Après un petit moment d'égarement en début d'année, l'éditeur Artus Films semble avoir retrouvé la foi en son public et en un cinéma bien déviant, puisqu'il vient de décider d'ajouter le 5 avril deux nouveaux titres indispensables à sa collection « Western Européen » : Belle Starr Story et Matalo !. Deux westerns très différents l’un de l’autre, représentant deux visions bien distinctes de ce pan si attachant du cinéma d’exploitation…

De l’huile sur le feu

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Une bande annonce et un making of viennent compléter le programme. Une vingtaine de minutes d’interviews sans intérêt puisque ressassant ce que tout le monde aura compris en visionnant le film. C’est toujours mieux que rien ? Même pas sûr.

Critique : Affreux sales et méchants

A peu d'années près un contemporain des géants du cinéma italien que seront pour toujours Federico Fellini et Michelangelo Antonioni, le réalisateur Ettore Scola ne peut guère se prévaloir d'une filmographie aussi touffue que ses illustres confrères. Certes, il a été un chroniqueur hors pair de la société italienne du siècle dernier, quoique sans le regard acéré d'un Elio Petri ou d'un Francesco Rosi.

Critique : All we imagine as light

Aucun doute : Payal Kapadia prouve qu'elle est une réalisatrice particulièrement prometteuse dont on suivra la carrière avec intérêt.

Berlinale 2019 : Der Boden unter den Füssen

Les pathologies psychiques ou physiques traitées à l'hôpital constituent le fil rouge peu reluisant des premiers films présentés en compétition au Festival de Berlin cette année. Qu'est-ce qu'on y souffre, en effet, dans ces histoires pessimistes, voire glauques, qui vont finir par nous peser sur le moral si la tendance ne s'inverse pas rapidement !

Critique : City of darkness

Je ne peux pas me contenter d'écrire que je n'y ai trouvé aucun intérêt et que je m'y suis profondément ennuyé parce que je n'y ai vu qu'une succession de bastons entre triades rivales.

Critique : Babysitting

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Dans le cadre des Incontournables UGC, séances de rattrapage de l'une des meilleures comédies françaises de l'année 2014. Une seconde chance à ne pas rater...

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