Critique : Envole-moi (Christophe Barratier)
Les bons sentiments coulent à flots dans cette comédie qu'on pourrait croire directement, quoique tardivement, inspirée du phénomène Intouchables. Or, tout comme le succès mondial, réalisé en 2011 par Eric Tolédano et Olivier Nakache, avait vu des adaptations locales apparaître dans divers pays, Envole-moi est en fait le remake français d'un film allemand.
Critique : Monsieur Deligny, vagabond efficace
Ce documentaire très riche, manifestement réalisé avec passion par un homme qui a bien connu Fernand Deligny, devrait permettre de remettre en lumière ce précurseur de l'antipsychiatrie.
Critique Express : Club Zéro
C'est au travers du concept d' "alimentation consciente" que la réalisatrice autrichienne Jessica Haussner a choisi d'aborder le thème des problèmes que pouvait générer la délégation donnée par manque de temps par un grand nombre de parents à l'institution éducative.
Critique : Un ours dans le Jura
Au cas où vous auriez remarqué que nous allons voir de temps en temps les films de Franck Dubosc, soyez assurés que nous ne sommes pas, mais vraiment pas fans du bonhomme. Bien au contraire, son personnage public de crâneur au torse velu fièrement bombé nous sert davantage d'épouvantail, de cure d'intoxication de mauvais films français, en quelque sorte, afin de pouvoir mieux apprécier ensuite les productions nationales de qualité.
Critique : Sur la route de papa
Est-ce qu'en chaque début d'été, les autoroutes vers le sud sont toujours autant encombrées par des voitures remplies à ras bord, transportant des familles entières et des tonnes de cadeaux à destination du pays d'origine des passagers, le Maroc, l'Algérie ou la Tunisie ?
Critique : Barbara
Dans ce faux biopic, la mise en abyme que Mathieu Amalric met en scène l'autorise beaucoup plus facilement à ne montrer que ce qui lui parait important sans s'attirer les foudres des fans et des spécialistes de Barbara.
Skyline
Skyline est le second film des frères Strause, après Alien vs. Predator - Requiem. Il s'agit d'un long métrage à petit budget, chose assez rare pour un film de science fiction tant les moyens nécessaires pour réaliser des effets spéciaux sont coûteux. Il s'agit d'un choix assumé par les 2 frères qui souhaitaient tourner un film dans lequel ils gardent totalement le contrôle. Ils ont donc auto financé une grande partie de Skyline.
Critique : Il n’y aura plus de nuit
Il s'en passe des choses au-dessus de notre tête ! On ne le voit pas. On l'entend à peine. Mais en théorie, le savoir-faire militaire permettrait dès à présent à l'armée de nous surveiller en permanence depuis le ciel, sans qu'on ne s'en rende compte.
Critique : Wildlife – Une saison ardente
D'une facture très (trop ?) classique, le premier film réalisé par Paul Dano s'avère plutôt décevant, le sujet traité, la déliquescence d'un couple, ayant déjà fait l'objet d'œuvres autrement plus fortes.
La Roche-sur-Yon 2016 : Tower
L’Histoire se répète à l’infini. Les attaques terroristes qui ponctuent l’actualité s’inscrivent en fait dans un très long cycle de l’horreur, causée par des fanatiques ou des individus déséquilibrés. La menace a beau paraître concrète, voire suffocante, avec ces souvenirs douloureux du dernier attentat qui viennent tout juste s’estomper, lorsque le prochain rouvre des blessures psychologiques à peine cicatrisées, il n’y a hélas rien de très nouveau dans cette vie au quotidien avec la peur.
Critique : Un coup de dés
Quand on établit la liste des meilleurs réalisateurs français, ce n'est très probabalement pas à Yvan Attal qu'on pense le premier. Et pourtant, toutes proportions gardées, il accomplit depuis le début du siècle un parcours derrière la caméra des plus respectables. En désormais huit longs-métrages, il se pose sans la moindre fanfaronnade en observateur de la société française.
Habemus Papam
J’ai été un spectateur trop peu assidu ces dernières années pour replacer le dernier film de Nanni Moretti dans son œuvre. Je peux seulement dire qu’Habemus papam, comme un parfum délivre une note de tête extrêmement plaisante puis des notes de cœur et de fond un peu décevante.

















