Critique : Discount

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En France ou ailleurs, il ne peut jamais y avoir trop de réalisateurs qui tiennent compte – avec talent et sans pesanteur – des enjeux sociaux importants de leur époque. Le maître en la matière, tous pays confondus, est bien sûr l’Anglais Ken Loach, qui a quasiment bâti sa réputation entière sur sa sensibilité à l’égard des problèmes d’hommes et de femmes démunis, auxquels le cinéma s’intéresse rarement. Il serait exagéré de proclamer d’ores et déjà que la relève est assurée, grâce au premier film de Louis-Julien Petit. Néanmoins, celui-ci dresse un bilan social de la France ordinaire d’aujourd’hui, qui reste fidèle à une gravité particulièrement digne, en dépit des quelques aspects plutôt comiques de cette combine douteuse d’un commerce parallèle.

Critique : Mask (1985)

Biopic qui aura fait revenir Peter Bogdanovich sur le devant de la scène, Mask fait partie de ces films dramatiques dont on ne soupçonne pas immédiatement la minutie formelle. Véritable tourbillon d’émotions placé sous un gracieux voile de pudeur, le film, malgré sa parenté scénaristique évidente avec le film de David Lynch, constitue pourtant un anti Elephant Man par l’approche volontairement contenue de son réalisateur. Elephant Film a ainsi eu la judicieuse idée de proposer un superbe combo blu-ray / DVD proposant enfin la version Director’s Cut d’une œuvre longtemps amputée de ses éléments clefs. L’occasion de redécouvrir une belle ode à la différence soutenue par la relation fusionnelle bouleversante d’un fils et d’une mère.

Critique : La place d’une autre

Ce mélange de film d'époque, de film social et de thriller, interprété par un très bon quatuor de comédien.ne.s, arrive jusqu'au bout à nous intéresser et à nous surprendre.
Anonymous

Anonymous

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Roland Emerich nous livre avec Anonymous ses clefs d'une énigme qui fait du Edward de Vere (comte d'Oxford) le véritable auteur des pièces de Shakespeare.
Photo du film ATM de David Brooks

ATM

Trois collègues rentrent ensemble chez eux, après la fête de Noël de leur entreprise, et décident d'acheter des pizzas. Pour cela, ils ont besoin de liquide et s'arrêtent à un distributeur. Ils se retrouvent coincés là, menacé par un étrange homme sombre et immense. Rapidement leur courte halte se transforme en lutte pour la vie…

Critique : The Riot Club

Pour son troisième long-métrage au sein de la jeunesse anglaise privilégiée après Un jour (avec Anne Hathaway) et Une Education (avec Carey Mulligan), la réalisatrice danoise Lone Scherfig choisit d'en révéler les aspects les moins nobles à travers ce groupe fictif inspiré de cercles secrets qui oeuvrent dans les grandes universités.

Critique Express : Last stop : Yuma County

Un film qui n'a pas à rougir de la comparaison avec les films de Quentin Tarantino et ceux des frères Coen.

Critique : Roqya

Une certitude : "Roqya" est un film qui dégage une grande énergie, qui "accroche" le spectateur.

Critique Express : Poisson rouge

Les réalisateurs ont pris ensemble une décision importante et osée : réaliser un film dont les situations seraient écrites mais les dialogues improvisés par les interprètes.

Critique : Ouija

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Ouija Etats-Unis, 2014 Titre original : Ouija Réalisateur : Stiles White Scénario : Stiles White, Juliet Snowden Acteurs : Olivia Cooke, Ana Coto, Daren Kagasoff Distribution : Universal Pictures International France Durée : 1h29 Genre : Horreur Date de sortie...

Critique Express : Stella est amoureuse

Le problème majeur de "Stella est amoureuse", c'est que le film reste en permanence à la surface des choses, aucun des éléments pouvant apporter de l'intérêt n'étant véritablement approfondi.

Albi 2024 : Jacques Demy Le Rose et le noir

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Comme le disait si bien le présentateur de la séance de Jacques Demy Le Rose et le noir au Festival d'Albi, il existe déjà un certain nombre de films sur l'auteur de ces chefs-d'œuvre intemporels que sont Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort. Celui qui nous avait particulièrement marqués au moment de sa sortie est Jacquot de Nantes de Agnès Varda.

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Albi 2025 : Ma frère

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En termes de références de comédies de colonies de vacances, le cinéma français disposait jusqu’à présent de deux repères devenus cultes au fil du temps. Côté dramatique, en 1976, il y a eu La Meilleure façon de marcher de Claude Miller. Et côté comique, le duo Toledano / Nakache avait fait mouche trente ans plus tard grâce à Nos jours heureux.

Albi 2025 : Enzo (Deuxième avis)

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Les films testaments, ces œuvres tragiques, conçues par les uns, terminées par les autres, constituent un cas à part dans l’Histoire du cinéma. Ces carrefours malheureux entre l’envie de faire des films et l’impossibilité de vivre mènent souvent nulle part. Dans le cas d’Enzo, cette histoire d’un adolescent à cran que Laurent Cantet n’a pas eu le temps de voir devenir une réalité, notre verdict est plutôt positif, voire par moments enthousiaste.

Albi 2025 : Sauvons les meubles

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En Belgique, il paraît qu’il existe un guichet de soutien officiel aux films soi-disant légers. On ne parle pas ici du genre comique, afin de faire profiter tout le monde de l’humour de nos voisins du nord une fois, mais de la taille du budget, infiniment plus modeste que celui des productions d’envergure dans ce pays à la cinématographie nationale très coriace.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Du Sang pour Dracula

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Réalisé dans la foulée de Chair pour Frankenstein, avec la même équipe et le même goût pour les fluides corporels, Du Sang pour Dracula s’inscrit dans une veine baroque et trash où le comte n’a plus rien de majestueux.

Les sorties du 19 novembre 2025

Pourquoi, depuis des semaines, voire des mois, les salles de cinéma vont si mal en France ? Alors que les distributeurs se démènent, semaine après semaine, pour nous sortir un nombre conséquent de films intéressants, le public boude les sorties cinématographiques avec un entêtement consternant. Il y a une discordance entre l’offre et la demande qui nous échappe là.