Ma vie avec Liberace
Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l'excès, sur scène et hors scène. Un jour de l'été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d'âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. 'Ma Vie avec Liberace' narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.
Cannes 2018 : Le poirier sauvage
Nuri Bilge Ceylan fait parti des grands habitués du Festival de Cannes : six de ses films (sur une filmographie qui en compte huit) ont ainsi été sélectionnés, et ont pour la plupart remporté un prix - jusqu'à la Palme d'Or en 2014 pour Winter Sleep. Retrouver Le Poirier sauvage en compétition n'est donc pas étonnant, mais le projeter le dernier jour est une décision regrettable au vu du ratio état des festivaliers / durée du long-métrage. C'est avec la peur de piquer du nez que le rédacteur de cet article s'est rendu à la projection presse de 20h ; c'est fasciné qu'il en est ressorti, trois heures et huit minutes plus tard.
Cloclo, la critique pour
La vie de Claude François, icône populaire au destin hors du commun : de sa jeunesse idyllique à Alexandrie, son départ douloureux avec sa famille vers la France, au succès qu'il trouvera enfin, à force de travail et d'obstination. Cloclo est l'histoire d'une des plus grandes vedettes française du show-business qui n'a jamais cessé de fasciner et dont les tubes sont toujours d'actualité, d'un homme passionné aux mille obsessions, d'un artiste visionnaire qui ne cessera de se réinventer au cours de sa carrière, porté par ses fans, et les femmes qui l'entouraient : ses amours, sa soeur et sa mère...
Critique : Espèces menacées
Pour un cinéaste, s’attaquer à un récit choral a, on l’imagine, quelque chose d’assez stimulant, de par les possibilités quasiment illimitées de types de narration, et de croisements d’intrigues qui finissent en général par se mêler en une seule grande histoire. Cela peut donner des monuments de virtuosité entre les mains de scénaristes habiles et de grands metteurs en scène, mais le risque est généralement de tomber dans la confusion, ou d’oublier des personnages en cours de route. Le réalisateur Gilles Bourdos s’est inspiré des nouvelles d’un auteur américain dont la particularité est de décrire des rapports familiaux troublés et complexes, mais qui voulait s’éloigner de la structure type de ce genre de récit choral, où tous les personnages croisés au long du film seraient réunis dans un grand final lyrique. Cette note d’intention est tout à fait visible dans le résultat final, où le cinéaste excelle à construire de longues séquences laissant les comédiens libres de développer de vraies situations, à l’aide de dialogues finement écrits sonnant de manière particulièrement authentique …
Critique : Working Woman
C'est (malheureusement !) un sujet universel que Michal Aviad a choisi de traiter dans son deuxième long métrage de fiction : le harcèlement que subissent de nombreuses femmes dans le cadre de leur travail, que ce soit de la part de leurs employeurs, de leurs supérieurs hiérarchiques ou de simples collègues.
Critique express : L’effacement
Le mélange de points de vue sociaux et politiques, de fantastique "cheap", de violence horrifique, et de récit sentimental n'arrive pas à présenter la cohérence qu'on est en droit d'attendre d'un film sur l'Algérie d'aujourd'hui se voulant ambitieux.
Bergamo Film Meeting 2018 : Mobile homes
Présenté initialement à la Quinzaine des réalisateurs au dernier Festival de Cannes et actuellement en compétition au Festival de Bergame, ce film canadien flirte constamment avec un misérabilisme à l'état pur. Aucun espoir de rédemption ou d'ascension sociale n'y paraît rythmer un quotidien entièrement marginal, où le processus d'éducation de mère en fils consiste dans le meilleur des cas à apprendre comment commettre une filouterie alimentaire sans se faire prendre.
Critique : Ferrari
C’est dans le ronronnement d’un moteur des années 50 que Michael Mann signe son retour à la réalisation, 8 ans après le mal aimé Hacker, pour ce nouveau film sur Enzo Ferrari.
Berlinale 2016 : El Rey del Once
Présenté en ouverture du Panorama Special au 66ème Festival de Berlin, le nouveau film du réalisateur argentin Daniel Burman est une délicieuse comédie communautaire. Le personnage principal y emprunte un chemin désinvolte vers ses origines, sur lequel sa passivité est sa meilleure arme pour ne pas se laisser submerger trop vite par ses sentiments et ses responsabilités.
Rendez-vous à Kiruna
Ernest, un architecte renommé, ne vit que pour son travail. Un jour, il reçoit un appel de la police suédoise qui le décide à entreprendre un long voyage jusqu’à Kiruna, en Laponie. Il doit y reconnaître le corps d’un parfait étranger, son fils qu’il n’a jamais connu. Son chemin va croiser celui de Magnus, un jeune homme sensible et perdu que tout oppose à Ernest, autoritaire et méfiant. Ce voyage en compagnie d’un fils possible, va révéler à Ernest une part inconnue de lui-même et l’aider à mieux comprendre ce rendez-vous à Kiruna.
Critique : Birdman
Filmé en seulement 30 jours, de façon chronologique et presque intégralement en plan séquence, la création même de « Birdman » est différente, unique et impressionnante. A la hauteur du rendu final, entièrement déroutant, mais indéniablement réussi. Toutefois, « Birdman » n’est pas une œuvre facile d’accès, pas un film pop-corn qu’on va voir pour passer le temps.
Critique : Shikun
C'est avant le 7 octobre 2023 que Amos Gitaï a entrepris de réaliser cette adaptation de "Rhinocéros" , la pièce de Eugène Ionesco, en la transposant dans le contexte israélien de l'époque


















