La Roche-sur-Yon 2020 : Wendy
Parmi les innombrables transpositions du mythe de Peter Pan au cinéma, aucune n'a jusqu'à présent réussi à nous enchanter. Pas celle de Disney dans les années 1950 et surtout pas l'un des pires films de l'illustre carrière de Steven Spielberg, l'ennuyeusement ignoble Hook.
Cannes 2017 : Le Redoutable
On se rappelle du triomphe qu'avait connu The Artist à travers le monde en 2011. Avant de raffler César, Oscar, et j'en passe, le film avait d'ailleurs été présenté à Cannes, et Jean Dujardin était reparti avec le prix d'interprétation masculine. Le film suivant d'Hazanavicius, présenté lui aussi en compétition officielle, avait connu un accueil beaucoup plus mitigé ... Cette année, le réalisateur des Oss 117 et de La classe américaine présente Le redoutable, film qui s'intéresse à Jean-Luc Godard, entre la sortie de son film La Chinoise (1967) et la fin de 1968, avec ce que cela implique au niveau du pays (les événements de mai, qui on directement touché le Festival de Cannes) mais aussi au niveau personnel, JLG s'étant marié à Anna Wiamzemsky entre temps.
À voir sur OCS : Paranormal Activity – Next of Kin
Paranormal Activity : Next of Kin conserve le concept du found footage, mais le met à jour par rapport aux technologies actuelles. L’intrigue du film, traditionnellement resserrée autour d’une famille, garde également son aspect chronologique.
Madagascar 3, Bons Baisers D’Europe
De retour d’Afrique, où leur dernière aventure les avait menés, Alex et ses fidèles amis Marty, Gloria et Melman aspirent désormais à rentrer chez eux, à New York, et à retrouver le cadre familier du zoo de Central Park. Autant dire qu’ils sont prêts à tout pour y parvenir ! Alors que King Julian, Maurice et les Pingouins se joignent à eux, leur nouvelle expédition rocambolesque les conduit en Europe où ils trouvent la couverture idéale : un cirque ambulant dont ils deviennent les héros – façon Madagascar bien sûr !
Critique : Steve Jobs
Trois ans après Jobs, le premier biopic sur le gourou d'Apple (décédé en 2011) interprété par Ashton Kutcher, le film Steve Jobs sort le 3 février 2016. Une chose est certaine, Steve Jobs dispose de sérieux atouts avec un réalisateur talentueux, Danny Boyle (Trainspotting, Slumdog Millionaire), un scénario écrit par le génie Aaron Sorkin (Le Stratège, The Social Network) et disposant d'un casting bien supérieur à son concurrent (Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen).
Critique : R.M.N.
A partir d'une histoire qui se déroule dans une région isolée de la Roumanie, Cristian Mungiu embrasse un sujet malheureusement universel, le rejet de l'autre, le rejet de celui que l'on ne connait pas, le rejet de celui qui vient d'ailleurs.
Critique : La femme qui en savait trop
Nader Saeivar tenait à faire ce film en soutien du mouvement "Femme, Vie, Liberté". Il l'a tourné clandestinement avant de quitter l'Iran pour aller s'établir à Berlin.
Palo Alto
Palo Alto, une ville moyenne, noyée dans la banlieue de San Fransisco, est le théâtre des expériences de quatre adolescents : Teddy, April, Fred et Emily. Entre premiers ébats amoureux et accès de violence incontrôlés, les désirs de ces jeunes mêlent fantasme et réalité, au point de mettre leur vie en danger...
Critique : 5 ans de Réflexion
De l’avis général, Tom et Violet sont faits l’un pour l’autre et pourraient constituer le couple marié idéal. Lui, star de la haute cuisine de San Francisco, est prêt à rejoindre le gotha de la gastronomie californienne.
Critique : Looper
Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau - les "Loopers" - les éliminent.
Critique : L’ange ivre (1948) / Chien enragé (1949)
Souvent cité pour ses films de sabres japonais, Kurosawa aura pourtant marqué le début de sa collaboration légendaire avec Mifune au détour du film noir. Libéré des contraintes étatiques et de la censure gouvernementale, le polar servira d’écrin à la frontalité de son discours servi par le jeu naturel d’un Mifune transcendant d’authenticité. Il considère à juste titre L’ange ivre comme son véritable premier film personnel, et ce même si La légende du grand judo est considéré comme son premier coup de maître. On rappellera que le contexte politique de l’époque ne permettait quasiment aucune latitude discursive pour les réalisateurs qui se devaient de proposer des films avant tout nationalistes.. Cette aisance générique se confirmera par la réalisation quasi-successive de Chien enragé
Critique : La Légende du saint buveur
Ce lauréat du Lion d’or au festival de Venise, attribué en 1988 par le jury sous la présidence de Sergio Leone, a eu beaucoup de mal à nous convaincre. Le sort d’un ivrogne qui ne sait pas trop comment réagir à une avalanche de petits miracles, susceptibles de changer définitivement sa condition de vie misérable, y est évoqué sur le ton d’une allégorie mi-figue, mi-raisin. En refusant de s’engager dans l’une des deux approches les plus évidentes – et a priori mutuellement exclusives – pour traiter un sujet pareil, le réalisateur Ermanno Olmi amoindrit considérablement son envergure sociale et son impact émotionnel. Il aurait en effet été facile de forcer le trait, soit du côté d’un réalisme cru et déplaisant, soit en colportant activement le mythe des clochards parisiens. A notre grand regret, l’indécision de la narration de trancher clairement entre ces deux options rend la vision de La Légende du saint buveur assez éprouvante.


















