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Piazza Fontana

Milan, le 12 décembre 1969, une bombe explose à la Banque Nationale d'Agriculture sur la Piazza Fontana, faisant 17 morts et 88 blessés. Le commissaire Luigi Calabresi, chargé de l'enquête, s'oriente vers les milieux d'extrême gauche et d'extrême droite mais peu à peu, il a la certitude qu’il faut aller chercher les responsables dans les hautes sphères politiques. A ce jour, personne n’a été déclaré coupable dans l’attentat de Piazza Fontana qui reste l'une des affaires les plus sombres de l'histoire contemporaine d'Italie.

Arras 2018 : The Bookshop

Le parcours professionnel de la réalisatrice espagnole Isabel Coixet n'aura jamais fini de nous stupéfier. Ses films ne déplacent certes pas les foules, mais elle a réussi à tourner à un rythme régulier depuis le début du siècle. Tant mieux pour elle, serait-on tenté de dire, alors que les métiers du cinéma sont toujours assez fermés aux femmes, notamment sur la péninsule ibérique.

Critique : Saint Amour

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Il est 20h45, le 23 Février, et il est temps de partir de chez moi en direction du cinéma l’Utopia (de Bordeaux). Mon meilleur pote m’a offert une place pour aller voir l’avant-première de Saint Amour en présence des réalisateurs. Pour être tout à fait franc, j’avais lu dans le journal gratuit du matin que le nouveau film du duo déjanté de Groland passait en avant-première chez nous, et qu’il parlait de route des vins. Je n’avais aucune information complémentaire. C’est donc sans attente, sans prétention que je vais à cette projection. 1h40 plus tard, je suis épuisé et j’ai chaud. J’ai énormément ri. Et à gorge déployée, pas un simple sourire ou un petit pouffement habituel dans une salle de cinéma. La scène avec Michel Houellebecq, pour ne citer que celle-là, à déclencher une telle vague de rires dans la salle que les dialogues suivants ont été totalement couverts. Je ne pense pas avoir vécu une telle projection depuis Astérix et Obélix mission Cléopâtre. Maintenant venons-en à la critique à proprement parler...

Critique : Diversion

Les meilleurs films de gangster nous épargnent tout le baratin moralisateur sur l’apologie du crime. Ils donnent simplement envie de s’identifier à ses héros de l’ombre, plus futés et plus sophistiqués que leurs adversaires du bon côté de la loi. En même temps, ces épopées du crime guère avares en excès participent à l’une des vocations primordiales du cinéma : l’occasion pour le spectateur de voir ses fantasmes les moins avouables devenir une sorte de réalité, sans devoir craindre une réprimande sévère pour pareil écart de conduite. Hélas, l’effort consenti par Diversion pour atteindre cette forme d’élégance supérieure s’avère insuffisant.

Box-office 2011 : les 10 films les plus lucratifs

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L’année qui vient de s’écouler fût prolifique tant pour le cinéma français que mondial. Les salles obscures ont vu leur fréquentation augmenter sensiblement. Ce...
Bridget Jones 2

Bridget Jones : l’âge de raison

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Après l'excellent Journal de Bridget Jones de Sharon Maguire, c'est au tour de Beeban Kidron de prendre la relève. La réalisatrice prend en 2004 les commandes de Bridget Jones 2, alias Bridget Jones : l'âge de raison, un long-métrage dans lequel le personnage principal part à la conquête du mariage.

L’île des Miam-nimaux: Tempête de boulettes géantes 2

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Après le succès du premier film, L'île des miam-nimaux : Tempête de boulettes géantes 2 nous entraîne dans les nouvelles aventures de Flint Lockwood. Inventeur d’une machine capable de transformer l’eau en nourriture, Flint avait été obligé de la détruire parce que son invention avait déchaîné des pluies torrentielles de cheeseburgers et des tempêtes de spaghettis, menaçant toute la planète…

Critique : Go Go Tales

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Tourné en 2007 mais sorti seulement cinq ans plus tard en salles, Go Go Tales redonnait de très bonnes nouvelles de Abel Ferrara qui n'avait pas été autant en forme depuis Nos Funérailles et The Addiction qui remontaient tous deux à l'année 1996.

Critique : Winona

Dans "Winona", il y a de l'action, mais elle est psychologique et on ne souffre pas du tout, lorsque apparait le générique de fin, de rester face à certaines questions qui n'ont pas reçu de réponse.
Photo du film Les Crimes de Snowtown de Justin Kurzel

Les Crimes de Snowtown

Il y a une bonne vingtaine d'années, le cinéma australien jouissait d'une excellente réputation dans l'hexagone et nombreux étaient les films qui trouvaient leur place sur nos écrans

Critique Express : Un simple accident

Un film de grande qualité qui, en mélangeant drame et humour, traite d'un sujet particulièrement important, celui de la vengeance.

Critique : Faute d’amour (Deuxième avis)

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L'antagonisme hérité de la Guerre froide, à travers lequel les médias occidentaux remplissent consciencieusement leur rôle de propagande politiquement correcte, qui cherche à dépeindre le peuple et la culture russes comme des entités irréconciliables avec notre philosophie basée – pour faire bref – sur l'idéal de la liberté, nous a tout l'air d'être caduc.

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Monte Walsh n’est pas à proprement un western de « conquête », mais davantage un western de « survie ». Son héros n’est pas un pistolero flamboyant, mais un homme fatigué, qui voit ses compagnons se reconvertir ou disparaître.

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Avec Si Versailles m’était conté, Sacha Guitry semble bien déterminé à transformer le château en théâtre permanent, où les murs semblent avoir des oreilles et les dorures des lèvres prêtes à raconter mille histoires.

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Noël est une occasion comme tant d'autres de partager la joie et la bonne humeur. Ce moment unique permet également de créer des souvenirs....

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Comme les films précédents d’Ari Aster, Eddington se distingue par son mélange de genres : comédie grinçante, thriller paranoïaque et western politique. Ari Aster, dont on avait adooôôôooré Hérédité et Midsommar, s’amuse toujours à brouiller les pistes.