Test Blu-ray : Les premiers les derniers
Acteur évoluant dans l’univers cinématographique d’une bande de joyeux barrés allant de Gustave Kervern / Benoît Delépine (Aaltra, Louise-Michel, Mammuth) à Albert Dupontel (Enfermés dehors, Le vilain) en passant par Stéphane Aubier et Vincent Patar (Panique au village), Bouli Lanners n’aura pas tardé à imposer son physique et son phrasé si particuliers dans le cœur de nombreux cinéphiles.
Tests Blu-ray : Jean Marais en mode « Bis »
Fantomas (1964) et Le gentleman de Cocody (1965) s’inscrivent dans la mouvance d’un cinéma populaire chaleureux et sans complexes. Étrangement, l’histoire du cinéma n’en aura retenu qu’un seul…
Test Blu-ray : Code of honor
Ecrit et réalisé par Michael Winnick, Code of honor rappelle fortement, dans ses premières minutes, l’esprit des comics de la série Punisher. Surarmé et aussi discret qu’une ombre, Steven Seagal tire dans le tas et sans états d’âme, suite à la mort de sa femme et de son enfant lors d’une fusillade entre gangs. Il dézingue en gros, sans faire dans le détail, flinguant à tout va les dealers, trafiquants en tous genres, proxénètes et autres raclures. De fait, il faut admettre que Code of honor est plutôt réjouissant, surtout comparé aux navetons que tourne régulièrement le gros Seagal depuis son exil dans les pays de l’Est.
Test DVD : Parker Lewis ne perd jamais – Saison 1
Créée par Lon Diamond et Clyde Phillips en 1990, la série Parker Lewis ne perd jamais débarque en France en 1992 dans le Club Dorothée, et représente une vraie petite révolution pour les adolescents français qui la découvrirent à l'époque : il s'agit en effet d'un sitcom, très classique à priori, dont l'esprit est très voisin du film de John Hughes La folle journée de Ferris Bueller. A la nuance près qu'en France, on ne connaissait alors que les sitcoms tournés en plateaux, avec public et caméra tristement figée, plans américains et trois / quatre décors
Test Blu-ray : L’étrange cas Deborah Logan
L'étrange cas Deborah Logan est un found footage cultivant une nouvelle peur, mise en avant l'année dernière par The visit de M. Night Shyamalan : celle des « vieux » (qui, dans la vraie vie, porte également un nom : la gérontophobie). Si les personnes âgées furent déjà par le passé le sujet d'une poignée de films d'horreur (La nuit de la mort, Rabid grannies...), la dégénérescence des séniors demeure un sujet vaguement « tabou »,
Test Blu-ray : Panique à Needle Park + Mad love in New York
Dès les années 20 aux États-Unis, et avant l’instauration du « code Hays » imposant une censure nettement plus stricte pour les cinéastes, le thème de l’addiction aux drogues dures a commencé à donner naissance à des films souvent dérangeants, dressant des tableaux sans concessions de junkies en manque de came et des diverses errances liées à la dépendance. Le 22 juin, Carlotta Films se penche sur la question avec la sortie couplée en Blu-ray de deux films traitant de ce problème de société : le mythique Panique à Needle Park et le récent (et bouleversant) Mad love in New York…
Livre : La valeur d’un film – Philosophie du beau au cinéma (Eric Dufour)
Peut-on légitimement dire qu'un film est meilleur qu'un autre ? Voilà peu ou prou ce à quoi le livre d'Eric Dufour tente de répondre.
Titre : La valeur d'un...
Test Blu-ray : Steve Jobs
Trois ans après Jobs, le premier biopic sur le gourou d’Apple (décédé en 2011) interprété par Ashton Kutcher, le film Steve Jobs sort le 3 février 2016. Une chose est certaine, Steve Jobs dispose de sérieux atouts avec un réalisateur talentueux, Danny Boyle (Trainspotting, Slumdog Millionaire), un scénario écrit par le génie Aaron Sorkin (Le stratège, The social network) et disposant d’un casting bien supérieur à son concurrent (Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen).
Test Blu-ray : Amis publics
Avec un peu plus de 758.000 entrées en France, Amis public n’a pas tout à fait réalisé le box-office qu’espéraient Kev Adams et ses producteurs/distributeurs. Si bien sûr il s’agit d’un très bon score, plutôt supérieur aux chiffres réalisés en général par les films de Vincent Elbaz, le fait d’avoir en tête d’affiche Kev Adams, la nouvelle coqueluche des adolescentes françaises (4,4 millions d’entrées l’hiver dernier pour son Aladin), avait probablement fait surévaluer la valeur d’Amis publics. Cela dit, s’il n’est probablement dans l’immédiat plus près de réussir à faire raquer six millions d’euros aux banquiers pour signer un projet personnel, au moins Kev Adams est-t-il parvenu à monter sur son seul nom ce projet-là, qui, si bancal et maladroit soit-il, semble réellement motivé par une authentique sincérité.
Test Blu-ray : Spotlight
« Le cinéma hollywoodien réagit toujours avec un retard relativement important aux sujets d’actualité les plus brûlants. Ce décalage récurrent peut être imputé à bon nombre de raisons d’ordre économique ou logistique, mais ce qu’il traduit surtout, c’est un tempérament frileux lorsqu’il est question de prendre les armes filmiques pour une cause dont l’issue reste incertaine. Rien de mieux pour créer l’unanimité – et par conséquent la reconnaissance commerciale – que d’attendre dix, quinze ans, voire plus, avant d’oser aborder une thématique sur laquelle tout le monde aura eu le temps de se mettre d’accord depuis son avènement. C’est exactement le cas de figure qui s’est produit avec Spotlight. Il s’agit certes d’un pamphlet filmique entièrement respectable, mais qui arrive après la bataille que d’autres formes d’expression cinématographique, tel le documentaire bouleversant de Amy Berg, Délivrez-nous du mal, sur un sujet très proche, ont courageusement livré avant lui. La perspective de l’enquête journalistique, adoptée pendant l’immense majorité du récit, tend à mettre le scandale sur l’abus sexuel systématique d’enfants par des prêtres catholiques dans un contexte plus universel. Un parti pris narratif qui rend cette affaire révoltante plus factuelle, au détriment de notre engagement émotionnel dans l’intrigue.
Test Blu-ray : C’est pas moi c’est lui
Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd’hui (les stars du rire au cinéma sont autant d’étoiles filantes dans la mémoire du spectateur), quand Aldo Maccione et Pierre Richard tournaient C’est pas moi c’est lui en 1980, ils étaient tous deux au firmament de leur gloire, et attiraient à chaque nouveau film des millions de fidèles dans l’hexagone. Deux ans après Je suis timide mais je me soigne, Pierre Richard s’octroyait donc à nouveau les services de l’hilarant italien et à eux deux, ils réuniraient à nouveau 2,2 millions de spectateurs hilares dans les salles françaises. C’est bien éloigné des 7 millions que réaliserait La chèvre l’année suivante, mais les deux collaborations du duo Aldo Maccione / Pierre Richard ont néanmoins plutôt bien rempli leur contrat dans les salles obscures.
Test Blu-ray : La nuit des diables
Pour ceux qui l’ignoreraient, La nuit des diables est l’adaptation d’une nouvelle de Alexis Nikolaïevitch Tolstoï intitulée « La famille du Vourdalak », récemment rééditée en France sous le titre « Une famille de vampires » (2011, éd. de L’Herne).