Critique : Logan

Très librement inspiré du comics Old Man Logan de Mark Millar, Logan est sorti le mercredi 1er mars dans nos salles. Dernière apparition de Hugh Jackman dans le rôle de Wolverine, c’est également le troisième opus de la saga solo du personnage, dont James Mangold a réalisé le second et donc dernier épisode.

Entrevues Belfort 2017 : Le Monde sur le fil

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Rainer Werner Fassbinder, l'homme de tous les extrêmes ! Si les nombreux films réalisés par l'enfant terrible du cinéma allemand sont assez bien connus en France, son travail pour la télévision est resté plutôt confidentiel. En attendant la sortie au printemps prochain de la série fleuve de près de huit heures au titre hautement approprié Huit heures ne font pas un jour, nous avons sauté sur l'occasion offerte par le festival Entrevues Belfort de rattraper une autre épopée issue de la même période, c'est-à-dire le début des années 1970.
Terminator Renaissance, Christian Bale

Critique : Terminator – Renaissance

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Terminator - Renaissance est le premier film d’une nouvelle trilogie se déroulant après Terminator 2 - le jugement dernier (1991).

Berlinale 2023 : The Survival of Kindness

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La simplicité est sans doute la clé grâce à laquelle il pourrait être possible de comprendre, voire d'apprécier The Survival of Kindness, le film de Rolf De Heer par lequel nous commençons notre couverture forcément partielle de la compétition de ce Festival de Berlin.

Berlinale 2024 : Another End

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La gestion du deuil est peut-être la tâche la plus difficile qui attend tôt ou tard chaque être humain, au fur et à mesure que le nombre de ses années de vie augmente. Comment prendre congé de l'être aimé ? Comment trouver la force d'avancer sans elle ou lui ? Et quelle importance accorder désormais à ce semblant de vie, définitivement tronqué par la disparition d'autrui ?

Critique : Le Visiteur du futur

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Le cinéma de genre français n'a guère bonne presse. Peu importe qu'il s'agisse de films d'horreur, d'aventures fantastiques ou de récits de science-fiction, les productions nationales se voient systématiquement soumises à l'exercice pernicieux de la comparaison avec la concurrence américaine.

Revu sur Warner Bros. TV : Fusion The Core

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A quand la prochaine renaissance du genre coriace du film catastrophe ? Depuis leur décennie faste dans les années 1970, ces aventures riches en péripéties apocalyptiques pointent en effet leur nez à intervalles réguliers sur les écrans du monde entier.

Critique : Life – Origine Inconnue

C’était un peu sur la réserve que l’on se préparait à aller voir ce nouveau métrage de Daniel Espinosa, cinéaste suédois guère réputé pour sa subtilité. Après deux longs inédits en France, nous l’avions découvert en 2011 avec Easy money, énième resucée d’un genre (le polar du nord à la Pusher) qui a ses défenseurs, mais a fini par tourner en rond à force de ne prendre aucun risque. Depuis, il n’avait pas eu l’occasion de se racheter une conduite, oscillant entre aimable série B décomplexée mais sans génie avec Sécurité rapprochée et grand ratage avec Enfant 44. Avec la sortie prochaine de Alien : Covenant, ce film semblait en plus bien mal parti pour rencontrer un quelconque succès, sa bande annonce donnant l’impression d’une série B de SF horrifique comme on en a vu des dizaines, ne se démarquant en rien des plagiats de la saga initiée par Sir Ridley Scott. Comme il n’y a rien de meilleur que de se laisser agréablement surprendre par un film dont on n’attendait rien, reconnaissons avec grand plaisir la belle surprise que constitue ce film qui, contre toute attente, place la barre haut pour le prochain Alien …

Critique : Ready player one

Comme tout le monde le sait, nous vivons une drôle d’époque en général, mais également pour le cinéma. Jusqu’aux années 2000, chaque décennie pouvait se targuer d’avoir eu son identité propre artistiquement, et selon ses préférences, chacun pouvait affirmer haut et fort que telle ou telle décennie était la plus productive, la plus passionnante. Mais depuis le début des années 2000, et encore plus la décennie actuelle, il faut bien reconnaître au cinéma américain, puisque c’est lui qui domine le monde, d’avoir vu son modèle quelque peu dérailler. Certes, il n’a jamais autant battu de records mondiaux, et la main mise du studio Disney, si elle est fortement inquiétante pour les cinéphiles exigeants et la liberté artistique, n’en reste pas moins une valeur sûre que rien ne semble pouvoir arrêter. Mais ce qui domine principalement actuellement, c’est un certain culte pour la nostalgie, principalement de la pop culture des 80’s, qui déborde sur tous les médias. On a beaucoup reproché à « Stranger things » de se contenter de reproduire les motifs ayant fait la gloire des films Amblin sans chercher à moderniser quoi que ce soit, mais on peut au moins lui reconnaître de créer un univers à partir de ces éléments connus de tous que le public a tant plaisir à retrouver. Dans un tel contexte, on était impatients et particulièrement curieux de voir ce qu’un maître comme Steven Spielberg, pape malgré lui du blockbuster tel qu’il est vu et conçu aujourd’hui, derrière la plupart des films cités aujourd’hui dans ce type d’entreprise nostalgique, allait bien pouvoir tirer d’un matériel de base dont on peut supposer, en voyant le film tel qu’il est, et même sans l’avoir vu, qu’il ne va pas beaucoup plus loin qu’un délire de geek étalant ses références comme un adolescent immature.

Critique : Transformers – L’âge de l’extinction

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Michael Bay met de l'eau dans son coca-cola (ou pepsi?) et, après le déjà très réussi No pain no gain, redonne un nouveau sens, peut-on l'espérer, à cette série jusqu'ici plus ennuyeuse que passionnante et à sa filmographie...

Critique : Premier Contact

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Voir Denis Villeneuve, grand cinéaste contemporain pratiquant un cinéma totalement affranchi des diktats des gros studios, sachant allier somptuosité de la forme et faculté à interroger notre morale en confrontant ses personnages à des situations radicales, s’attaquer à la science fiction, avait forcément de quoi provoquer l’excitation des spectateurs en manque de spectacle intelligent. Dépeignant la fameuse arrivée sur Terre de vaisseaux extra-terrestres dont nul ne sait s’ils sont là avec des intentions pacifiques ou pour détruire l’espèce humaine, on peut dire qu’il investit un genre usé jusqu’à la corde, déjà riche d’œuvres définitives sur le sujet. On pense bien évidemment à l’ultime Rencontres du 3ème type, du moins dans un premier temps. Le Contact de Robert Zemeckis n’est également pas loin, avec cette linguiste chargée d’interpréter les paroles d’entités dont l’homme ne peut s’empêcher, fidèle à ses principes guerriers, de se méfier, et d’envisager leur anéantissement pur et simple. Mais au lieu de broder tranquillement sur des thèmes déjà maintes fois abordés par le cinéma de science fiction, Denis Villeneuve, fidèle à sa vision sans compromis du cinéma, décide d’étirer sur tout le film les ultimes minutes du chef d’œuvre de Spielberg. Ce qui peut laisser redouter un pensum verbeux et prétentieux sur le papier, se transforme, par l’intelligence hors normes du cinéaste et sa croyance infinie en le pouvoir du médium cinématographique, en œuvre d’art de grande ampleur, instantanément majeure.

Critique Express : En boucle

C'est dans ce qu'il nous apprend sur le Japon, sur ses habitants et sur ses traditions que réside l'intérêt majeur de "En boucle" et, à la fin du film, on en arrive à avoir envie de réserver une semaine de vacances dans l'auberge où il a été tourné.

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Test Blu-ray 4K Ultra HD : Apocalypse Now – Final Cut

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Dès ses premières secondes, avec les hélicos en slow-mo et la voix de Jim Morrison qui annonce que « this is the End », Apocalypse Now impose une ambiance de fin du monde, moite, hallucinée, et vaguement sexuelle.

Critique : La Femme la plus riche du monde

Au début des années 2010, l’affaire Bettencourt avait tenu en haleine les médias, toujours aussi friands de faits divers savoureux. Quinze ans plus tard, Thierry Klifa en a fait une fable pas non plus sans attrait sur le monde des milliardaires, qui reste un peu trop sage en termes de commentaire social, mais qui vaut son pesant d’or au niveau de ses personnages hauts en couleur.

Test DVD : Ange

C'est toujours avec beaucoup d'envie qu'on accueille les films de Tony Gatlif : on sait qu'on sera très loin d'un cinéma formaté !

Critique : Deux pianos

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Sans vouloir nous enorgueillir d’être des spécialistes de sa filmographie, nous avons toujours perçu Arnaud Desplechin comme un cinéaste des états d’âme. Avec son quatorzième long-métrage de fiction, le réalisateur prend hélas un virage fâcheux vers des tourments irrémédiablement tortueux. Car au lieu d’être une œuvre âpre sur un virtuose musical en crise, Deux pianos devient bien trop vite une pénible histoire d’amour.

Que se passe-t-il dans le cerveau quand on décroche le jackpot

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Gagner le jackpot, c’est plus qu’un simple coup de chance. C’est un moment intense, électrique, qui déclenche quelque chose de profond dans le cerveau....