Critique : Vivarium
Le choix d'une science-fiction sans effets spéciaux pour parler de la vie dans un urbanisme horizontal totalement inhumain, pour parler aussi de la difficulté d'être parent, un univers entre Frans Kafka, Boris Vian et Fernand Combet, "Vivarium" est un film qui risque de dérouter. Un film imparfait mais attachant.
Critique : Acide
De quoi notre avenir climatique sera-t-il fait ? Personne ne peut prétendre à le savoir avec certitude. Dans tous les cas, les événements exceptionnels qui nous ont fait ponctuellement souffrir ces dernières années – la chaleur, la sécheresse ou les précipitations – sont appelés à devenir la norme plus tôt que l'opinion publique ne le pense.
Critique : Divergente
On appelle ça la littérature 'Young Adult' ou jeune adulte. Les romans à l'origine des sagas Twilight, Hunger Games, Le Labyrinthe ou de ce Divergente sont pourtant de qualité pour le moins enfantine et n'ont pas grand chose d'adulte. L'adaptation ne va guère améliorer le matériau d'origine.
Les derniers jours
Depuis la propagation d’un étrange et foudroyant virus, le monde est devenu terrifiant : sortir est désormais impossible. Dans leurs maisons, leurs bureaux, les gares, les gens sont condamnés à vivre cloitrés et doivent se battre pour leur survie. A Barcelone, Marc, piégé dans son bureau, se retrouve séparé de sa femme Julia. Contraint de faire équipe avec Enrique, son pire ennemi, il part à sa recherche dans les entrailles de la ville …
Critique : Ex Machina – Festival de Gérardmer 2015
Ex Machina est la première réalisation d’Alex Garland, dont le roman La Plage avait été adapté au cinéma par Danny Boyle en 2000. Ex Machina surfe sur la vague d’Her et autre Transcendance, avec une thématique qui s’intéresse à la problématique de l’intelligence artificielle.
Gérardmer 2019 : Aniara
Premier long-métrage des réalisateurs suédois Pella Kagerman et Hugo Lilja, Aniara scrute depuis l’espace une société aussi consommatrice que destructrice : la nôtre. Après plusieurs courts métrages en commun, le duo change de format avec une œuvre forte et plurielle dans ses thèmes avec comme horizon la responsabilité de l’Humanité face à l’enjeu de la préservation de son environnement ainsi que de sa propre survie. Un voyage sans retour
Critique : Solo – A Star Wars Story
Star Wars (1977) : assis à la table d’un bouge, La Cantina de Mos Esley, sur une planète aux confins de la galaxie, un homme se présente comme le capitaine du vaisseau le plus rapide de la galaxie. Quelques minutes plus tard, il élimine un homme de main un peu trop insistant. En quelques phrases, avec sa dégaine et ses expressions, Han Solo s’impose comme un charismatique contrebandier, avec une « gueule » et du bagout, qui en l’espace d’une trilogie (puis d’un baroud d’honneur trente ans plus tard) devient un des plus célèbres personnages du grand écran, indissociable de son acteur. Drôle d’idée donc, en 2018, de vouloir expliquer les origines de ce simili cow-boy, dans un film sans Harrison Ford. Si les épisodes I, II et III de Star Wars émanaient de la volonté du papa de la trilogie d’étendre son univers en en expliquant les origines, connaître celles de Solo était loin d’être nécessaire. Si seulement c'était son seul défaut ...
Premier teaser de Terminator Genysis
La relecture par Alan Taylor (Le Trône de fer) de la saga créée par James Cameron semble développer une idée intéressante, celle de revisiter...
Revu sur Warner Bros. TV : Fusion The Core
A quand la prochaine renaissance du genre coriace du film catastrophe ? Depuis leur décennie faste dans les années 1970, ces aventures riches en péripéties apocalyptiques pointent en effet leur nez à intervalles réguliers sur les écrans du monde entier.
Critique : Pixels
En 2010, le français Patrick Jean réalise un court métrage où des créatures sorties de jeux vidéos s'échappaient d'un poste de télévision et envahissaient les rues de New York, détruisant tout sur leur passage. Pac-Man et les Space Invaders pixelisent tout ce qu'ils touchent quand les formes géométriques de Tetris s'encastrent dans des immeubles pour les détruire comme dans le jeu. Arkanoid et ses balles rebondissent contre le pont de Brooklyn, Donkey Kong jette ses tonneaux du haut de l'Empire State Building en hommage au King (Kong, pas Elvis...). Après cet essai ludique de deux minutes et des pixels des poussières, Hollywood s'en empare pour un film de (pas) super-héros.
Critique : Star Wars, Episode VII – Le Réveil de la Force
Est-ce qu’un film pourra satisfaire toutes les attentes auxquelles se voit confronté le septième épisode de la saga Star Wars ? La façon dont Disney a fait du battage pour rendre la sortie du film incontournable comporte aussi un côté sombre...
Critique : Alien: Covenant
C’est avec une impatience non feinte, une certaine appréhension également, que l’on attendait ce nouvel opus de la saga Alien, suite de Prometheus. Pour rappel, ce dernier est une préquelle narrant les événements se déroulant avant le film original, sorti en 1979. L’on se souvient de cette image étrange du Space-Jockey, l’œil rivé à un télescope géant, l’estomac éventré, objet de spéculations les plus diverses parmi les fans et l’une des raisons pour laquelle Ridley Scott décida de revenir aux sources de l’histoire. Sorti en 2012, Prometheus divisa les fans, reprochant à Scott la création d’un gloubi-boulga métaphysique trop éloigné de l’univers anxiogène du premier volet. Prenant acte de ces critiques, Scott a la ferme intention de renouer avec l’ambiance du film original, tout en poursuivant la mutation de son univers initié par Prometheus


















