Critique Express : Un hiver à Yanji
Le réalisateur affirme qu'il a voulu très vite réaliser un film après la pandémie et, malheureusement, cela se voit : le "très vite" est devenu "trop vite".
Berlinale 2016 : Ave César
Quoi de mieux pour démarrer un des plus prestigieux festivals du monde sur les chapeaux de roue qu’un film qui célèbre toutes les facettes du Septième art sous un jour irrévérencieux ? Le nouveau film des frères Coen – qui vient de faire l’ouverture de la 66ème édition de la Berlinale – répond parfaitement à la tâche ardue de ravir les cinéphiles nostalgiques de la grande époque des studios hollywoodiens au début des années 1950, tout en mettant le doigt là où ça fait mal, à savoir dans la nature profondément artificielle et hypocrite de l’usine à rêves.
Taxi Sofia
Une belle réussite d'un cinéma qu'on connait peu, le cinéma bulgare.
Albi 2018 : Deux fils
Est-ce que les films en général et les premières œuvres en particulier reflètent la personnalité de leur créateur ? C'est une question qu'on s'est toujours posée, tellement le cinéma, dans son versant pas exclusivement commercial, constitue une forme d'expression personnelle. Supposons donc que ce soit le cas et que Deux fils, présenté en avant-première au Festival d'Albi, soit en quelque sorte un prolongement de l'impression que son réalisateur débutant Félix Moati nous a laissée à travers ses interprétations dans un nombre conséquent de films français récents.
critique : Umrika
Sur un sujet important et particulièrement d'actualité, le réalisateur indien Prashant Nair signe un deuxième film décevant, placé sous le signe d'une réalisation hachée et souvent trop molle. On aurait aimé se laisser emporter par cette histoire de vision fantasmée de l' "ailleurs", de relations qui lient des fils à leur mère, de mensonges destinés à contribuer au bonheur de ceux qu'on aime. Malheureusement, on reste le plus souvent sur sa faim.
Les jours comptés
Dans un tram bondé à l’heure de l’embauche un contrôleur secoue un voyageur qui tarde à lui présenter son billet : et pour cause, il est mort ! Cesare Conversi, témoin de ce triste fait divers, croit se voir dans un miroir : même âge, même allure laborieuse, même solitude que lui. Le quinquagénaire romain, plombier de son état, choqué par cette découverte brutale de son triste sort annoncé, décide d’arrêter de travailler, pour mieux réorienter sa vie (ou plutôt le peu que les statistiques lui accordent encore). Veuf et doté d’un fils ne lui rendant de visites qu’intéressées, il essaie de renouer avec un flirt d’adolescence : échec. Et tout le reste est à l’unisson, retour - sinistre - dans sa campagne natale compris
Le Petit Poucet
Le Petit Poucet de Marina de Van est une énième adaptation du conte de Perrault. Produit pour la chaîne de télévision Arte, il s'agit du premier retour derrière la caméra de Marina de Van après le très controversé Ne te retourne pas en 2009.
Critique : Going to Brazil
Ce film, qui aurait pu s'appeler "Les femmes de Rio", se rapproche en fait d'un certain nombre de comédies américaines récentes ayant pris la lourdeur et la vulgarité comme angle d'attaque.
Lorax
Après le délirant et très réussi Moi Moche et Méchant, le studio Illumination Entertainment revient avec l'adaptation d'un livre pour enfants du Dr. Seuss. Le bouquin comme son auteur sont totalement inconnus en France alors qu'ils représentent toute une institution liée à l'explosion du mouvement écologiste aux États-Unis. On pouvait donc craindre un film un peu niai, pourtant Le Lorax s'avère très réussi même s'il s'adresse en priorité à un jeune public.
Critique : Âmes perdues
Venise, la cité à la fois énigmatique et poisseuse, sert de décor idéal à ce thriller d'épouvante des années 1970. Le charme baroque de la ville, avec ses palais délabrés où régnait jadis l'opulence et ses canaux désormais engorgés de détritus, contribue en effet amplement à faire tenir sur la durée une histoire au fond terriblement abracadabrante.
Critique : Parkland
22 novembre 1963, 12 h 38. C’est un patient peu ordinaire qui arrive en urgence au Parkland Memorial Hospital de Dallas. Il s’agit du président John F. Kennedy, sur qui on vient de tirer alors qu’il traversait Dealey Plaza en limousine décapotée, acclamé par la foule. Tandis que la nouvelle se répand dans le monde, une page méconnue de l’histoire s’écrit dans cet hôpital qui n’était absolument pas préparé à affronter cet événement. Autour du corps, les questions et les émotions s’accumulent. La pression monte. Proches, anonymes, officiels, tous vont être confrontés à une prise de conscience et à des décisions qui changeront leur vie à jamais…
Vu sur MUBI : Parking (Mong-Hong Chung)
Tout ce qu'il voulait, c'était acheter un gâteau au chocolat. Comme beaucoup de récits d'une nuit de folie extraordinaire, Parking commence par un fait anodin. A partir de lui, tout se dérègle dans la soirée d'un personnage dont on n'apprend finalement pas grand-chose au fil de son périple nocturne.

















