Critique : Ariane
Il n'y a pas que la différence d'âge entre les deux têtes d'affiche qui est bancale dans Ariane. Nullement dépourvue d'intelligence, cette comédie de Billy Wilder explore l'impossibilité d'un compromis entre deux conceptions diamétralement opposées de l'amour.
Berlinale 2024 : Dahomey
Posées sur une couverture à ras du sol sur un pont, une dizaine de tours Eiffel miniatures illuminent gaiement la nuit parisienne : le premier plan de Dahomey est saisissant. Puisque le temps de ce documentaire présenté en compétition au Festival de Berlin est réduit, il en dit surtout long sur ce qui va suivre.
Eat Sleep Die
Raša, une jeune immigrante d’Europe de l’Est devenue ouvrière en Suède se retrouve licenciée malgré son dévouement et sa rigueur professionnels. Elle doit alors faire face à un système qui ne lui convient pas, celui du chômage. Mais sans diplôme et sans permis de conduire, difficile de trouver un nouveau travail. Avec un père à charge, Raša n’a pourtant pas le choix. Munie de ses bottes de couleur, elle arpente les rues de la ville où elle a grandi, en quête d’un travail, sans jamais baisser les bras…
Critique Express : Le Balai Libéré
En 1975 à Louvain-la-Neuve, en Belgique, les nettoyeuses de l'Université Catholique de Louvain-la-Neuve (UCL) se sont d'abord mises en grève avant de procéder, purement et simplement, au licenciement de leur patron.
Micro-critiques: La Couleur de la victoire, Comme des bêtes…
Bref tour d'horizon de quelques sorties de la semaine du 27 juillet 2016 que nous n'avons pas traitées (pour le moment) à commencer par...
Critique : La Beauté du geste
L’histoire du Cambodge sur le siècle dernier est jalonnée de profondes crises et transformations. Dans La Beauté du geste, le réalisateur Xavier de Lauzanne nous raconte cette histoire à travers les codes secrets de la danse ancestrale.
Biarritz 2018 : Bixa Travesty
Composé essentiellement de personnes d'un certain âge ou de scolaires, le public du Festival de Biarritz a été averti en bonne et due forme que certaines scènes de ce documentaire brésilien risquaient de choquer sa sensibilité. Mettons-le sur le compte d'une ouverture d'esprit inattendue de la part des spectateurs provinciaux ou bien sur celui du traitement très délicat d'une jeune vie hors du commun, mais le choc des cultures ne s'est en tout cas pas manifesté par des départs précipités ou autres bruits désapprobateurs.
J’enrage de son absence
Après dix ans d’absence, Jacques ressurgit dans la vie de Mado, aujourd’hui mariée et mère de Paul, un garçon de sept ans. La relation de l’ancien couple est entachée du deuil d’un enfant. Alors que Mado a refait sa vie, Jacques en paraît incapable et lorsqu’il rencontre Paul, c’est un choc. La complicité de plus en plus marquée entre Jacques et Paul finit par déranger Mado qui leur interdit de se revoir. Mais Jacques ne compte pas en rester là...
Critique : Joker – Folie à Deux
Ce n’est peut-être pas si étonnant qu’une proposition aussi radicale que ce Joker : Folie à Deux ne parvienne à convaincre ni la presse, ni le public.
Critique : Cemetery of Splendour
Où Apichatpong Weerasethakul livre un film à la beauté somptueuse, à la fois lumineux et solaire. Nous verrons en quoi Cemetery of Splendours est, au-delà de son rythme indolent captivant, un long-métrage dont il importe de souligner son aspect unique au sein d’une production cinématographique, devenue au fil des années, beaucoup trop sclérosée.
Cannes 2019, jour 2 : Le Daim, Carpenter, et Bacurau
Le Daim - 4/5
Premier véritable jour à Cannes, et premier coup de cœur. Non pas pour un film de la compétition, mais pour l'ouverture...
Critique : Mate-me Por Favor
L’adolescence et ses tourments ne cessent depuis toujours de fasciner les cinéastes du monde entier, y voyant à juste titre un univers propice à l’exploration de la complexité des sentiments humains, puisque cette période charnière de l’existence de tout un chacun permet d’aborder une variété de thèmes forts, et ce dans de nombreux genres à priori totalement opposés. Que ce soit le drame, la comédie, ou l’épouvante, il y a toujours un moyen d’en tirer quelque chose de marquant, tant thématiquement que formellement. Dans le film qui nous intéresse ici, la jeune cinéaste brésilienne Anita Rocha da Silveira a donc choisi le prisme de l’épouvante pour y décrire des jeunes gens angoissés mais vibrant d’une fureur de vivre que rien ne semble pouvoir atténuer, pas même des crimes sauvages survenant aux alentours, et touchant principalement des jeunes filles de l’âge des personnages principaux.