Critique : The rider
Chloé Zhao a pour elle une qualité rare : arriver à intéresser le spectateur à des sujets dont il est a priori très éloigné.
11 fleurs
En 1974, au cœur de la révolution culturelle chinoise, un garçon de 11 ans observe le monde des adultes et n’y comprend pas grand-chose. La rencontre avec un meurtrier en fuite le pousse au secret et au mensonge. Cette confrontation signera la perte de son innocence.
Critique : Elles
La réalisatrice Malgorzata Szumowska ne choisit pas la facilité pour son premier long-métrage tourné en France, après trois autres tournés en Pologne d'où elle est originaire. Cette étude étonnante de la prostitution déjoue les clichés attendus. Elle ne raconte pas le trajet dramatique de victimes mais montre des femmes qui prennent du plaisir à vendre leurs corps et s'en servent pour s'éloigner de la pauvreté, de la misère à laquelle elles étaient promises.
Critique : Seule la terre
Dans "Seule la terre", Francis Lee mélange avec justesse deux volets différents : la description particulièrement bien rendue du travail quotidien dans une ferme du Yorkshire et celle d'une relation homosexuelle qui s'établit entre deux jeunes hommes, représentant une forme de rédemption pour au moins l'un d'entre eux.
Critique : Frères d’arme
Film court, avec une utilisation intelligente de l'ellipse et du flashback, "Frères d'arme" est un premier long métrage prometteur.
Critique : Rester Vertical
Maintenant qu'Alain Guiraudie a son rond de serviette dans la compétition officielle de Cannes, on aurait pu craindre qu'il en arrive à proposer un cinéma plus fade, moins choquant. Heureusement, il n'en est rien.
Critique : La Femme de Tchaïkovski
Kirill Serebrennikov, un habitué de la Croisette donc, était le seul réalisateur Russe dans la Sélection Officielle cette année. La question de la légitimité de la culture russe au moment de l’agression criminelle de l’Ukraine par la Russie – une guerre qui a déjà emporté des milliers de vies – s’est posée plusieurs fois.
Critique : L’Art de la fugue
Le cinéma choral à la française, contrairement à celui de nos voisins italiens, est souvent redoutable, ne citons que ceux de Danièle Thompson (Le Code a changé notamment, un sommet du genre) qui ne sont pas les pires pourtant comme peuvent en témoigner les spectateurs de Sous les jupes des filles d'Audrey Dana...
L’empire des rastelli
Inspiré du scandale de l'affaire Parmalat, L'empire des Rastelli se voit comme un thriller financier très proche de la réalité, mettant en scène une galerie de personnages de la vie de tous les jours.
Critique Express : When the light breaks
Perdre un être cher est une épreuve très difficile à vivre. Elle l'est d'autant plus lorsque les circonstances font que vous devez dissimuler à votre entourage que vous êtes en train de vivre un deuil douloureux.
Critique : La Loi du désir
Pedro Almodovar aime jouer avec les attentes de son public. Dans son septième film, ses manœuvres malicieuses prennent encore une tournure passablement enjouée, même si le classicisme au penchant mi-kitsch, mi-baroque avec la confusion des genres en toile de fond y laisse déjà présager la trajectoire des thèmes et des formes à venir.
Critique : L’Amputée (court-métrage)
Catherine E.Coulson, la fameuse dame à la bûche de Twin Peaks, tient le rôle principal de cette courte comédie noire où elle incarne un personnage bien mal traité par son infirmier..



















