Critique : Elvira Madigan
La nature idyllique n'est qu'un leurre dans cette sombre histoire d'amour imaginée par Bo Widerberg dans son cinquième long-métrage. Pire encore, les images imprégnées en apparence d'une douce innocence contribuent à faire échouer le couple au cœur de Elvira Madigan.
Critique : Requiem pour un massacre
Requiem pour un massacre (que l'on peut aussi désigner par son magnifique titre original, le lyrique Come and See – Va et regarde, en français) est une œuvre pour le moins inconnue de par chez nous, du moins en tout cas pour les néophytes qui n'aurait pas encore plongé dans le cinéma russe et soviétique.
Critique : Le Bonheur est pour demain (Brigitte Sy)
Dans les années 1990, une fasciantion différente émanait-elle du monde des gangsters, ce mythe qui n'avait pas encore été sacrifié sur l'autel de toutes sortes de luttes idéologiques ? Par conséquent, est-ce qu'un hommage nostalgique à ces hors-la-loi fait sens trente ans plus tard, sans pour autant en tirer quelque conclusion rétrospective que ce soit ?
Critique : La pie voleuse
Un film seulement moyen de Robert Guédiguian a toujours plus d'intérêt que la plupart des autres films qui sortent au même moment.
Donnie Darko
En 1988, dans une banlieue américaine paisible, le jeune Donnie Darko vient perturber la tranquillité de son entourage. Intelligent mais atteint de « troubles émotionnels », il échappe de peu à la mort alors qu’une nuit un réacteur d’avion s’écrase sur sa chambre ; somnambule, il avait suivi un homme déguisé en lapin macabre lui annonçant la fin du monde 28 jours plus tard… De cette étrange nuit vont découler des événements de plus en plus troublants…
Une Seconde Femme
Après un moyen métrage (« Papa ») sorti en 2011 (inédit en France), Umut Dağ, qui a étudié à la Filmakademie de Vienne l’écriture scénaristique et la réalisation (avec notamment Michael Haneke), signe ici un premier « long », dont la trame revient sur les relations familiales (scénario coécrit par le cinéaste avec son ancienne condisciple Petra Ladinigg). Ce « Kuma », le titre original, signifie en turc « concubine », qui aurait été sans doute préférable au « Une Seconde Femme » choisi pour la distribution hexagonale. On y reviendra…