Cannes 2014 : Jimmy’s hall
Cannes connaît et reconnaît Ken Loach depuis plus de trente ans. Avec ses douze participations en compétition officielle (et quelques autres hors-compétition ou en sections parallèles), il détient le record toutes catégories de participations avec une Palme d'or pour couronner son œuvre avec Le Vent se lève en 2006 ainsi que trois prix du jury pour Hidden Agenda, Raining Stones et La Part des anges.
Critique : Personal Affairs
Pour son premier long métrage, Maha Haj a tapé très juste et très fort. Sous couvert d'une comédie familiale, le plus souvent très drôle, elle parvient à montrer de façon presque subliminale la situation de prisonniers vécue par les palestiniens, qu'ils soient de nationalité palestinienne ou israélienne.
Critique : Une valse dans les allées
"Une valse dans les allées" s'avère être une émouvante valse à 3 temps autour de 3 personnages, Christian, Marion et Bruno. Une valse à laquelle participent également des transpalettes et des chariots élévateurs et les collègues de travail du trio. Un film qui s'attache à traiter les sentiments et les rapports sociaux de façon à la fois réaliste et poétique. De l'excellent cinéma !
Critique : Mon amie Victoria
Cette adaptation d’un roman de Doris Lessing suit plutôt consciencieusement le destin d’une femme moins volage que passive dans les choix de vie qu’elle subit. Ce n’est sans doute pas par hasard que la narration n’a pas opté pour un point de vue direct pour évoquer cette histoire d’une lente et subtile dépossession. La privation de la parole commence dès les premières minutes du film, lorsque Fanny, qui est comme une sœur pour Victoria, accapare la voix off, par le biais de laquelle elle jettera ensuite un regard parfois réprobateur sur l’existence chahutée de son amie. Ce filtre permet néanmoins à Mon amie Victoria de ne pas trop s’égarer dans des états d’âme abstraits, ne serait-ce que grâce à la structure sobre du scénario en quatre chapitres.
Critique : Limbo (Créteil 2015)
En compétition parmi les longs métrages fiction du Festival International de Films de Femmes de Créteil 2015, ce premier film réalisé par Anna Sofie Hartmann intrigue pour son côté Cercle des poètes disparus au féminin. La berlinoise d’origine danoise nous plonge ici dans le lieu de son enfance, Nakskov, et dans les affres de l’adolescence.
Critique : Je voulais me cacher
"Je voulais me cacher est un biopic particulier", le réalisateur ayant beaucoup joué sur la forme pour montrer la personnalité hors normes de son personnage.
Critique : Alice T.
Une première partie intense, nerveuse, superbe, une seconde partie beaucoup moins vive, à la limite de la mièvrerie.
Critique : Problemski Hotel
Un film de Riche sur les damnés de la terre, tout à la fois sombre et lumineux, désespéré et plein d'espoirs.
Critique : Emmanuelle
On peut entendre Audrey Diwan raconter en interview que c’est la lecture d’un passage du roman d’Emmanuelle Arsan et non le film de 1974 qui l’a lancée dans la réalisation d'Emmanuelle.
Critique : Café Society (Cannes 2016)
Année après année, Woody Allen revient, infatigablement, avec une nouvelle romance dramatique ou comique. Il a ouvert pour la troisième fois cette année le Festival de Cannes avec sa nouvelle production portée par un beau trio : Jesse Eisenberg (The Social Network), Kristen Stewart (Blanche Neige et le Chasseur) et Steve Carell (The Big Short).
Critique : Slalom
Un film important par son sujet mais dont le déroulé est trop prévisible et dont la mise en scène manque de relief.
Critique Express : Enzo
Une histoire de transfert de classe très intéressante et peu souvent auscultée dans ce sens là, malheureusement gâchée par la réalisation et par le jeu des interprètes.