Critique : Amour (Karoly Makk)
Tout comme le film au titre éponyme de Michael Haneke, Amour de Karoly Makk a été primé au festival de Cannes, recevant un prix du jury présidé par la regrettée Michèle Morgan, disparue à la veille de cette reprise. Les deux films mettent ont en commun de mettre en scène une femme au bord de la mort, mais le parallèle s'arrête là...
Mandela : Un long chemin vers la liberté
Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC.
Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC.
À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement.
Critique : Ma vie de courgette
Dans la lignée de nombreux contes pour enfants, "Ma vie de courgette" n'hésite pas à témoigner de la dureté de la vie, mais il le fait avec de l'humour et beaucoup de tendresse et, en insistant avec sobriété sur l'importance de l'amitié, du "vivre ensemble", de la solidarité et de l'entraide, ce film finit par donner une bonne dose d'espoir aux spectateurs, qu'ils soient petits ou grands.
Critique : La Verónica
Leonardo Medel arrive à transformer, par des partis pris cinématographiques judicieux, une histoire somme toute banale en œuvre d'une grande originalité, particulièrement réussie. Quant à Mariana Di Girólamo, son interprète principale, elle fait preuve d'un talent exceptionnel tout au long du film.
Berlinale 2023 : Sissi et moi
Près de 70 ans après que son destin tragique a ému des foules de spectateurs à travers l'Europe grâce à la trilogie de films avec Romy Schneider, l'impératrice Sissi est plus que jamais présente dans l'esprit du public. Le regard a forcément changé sur cette vie hors du commun par rapport aux contes à l'eau de rose pour midinettes des années 1950.
Critique : Like Crazy
Lauréat du grand prix du jury au festival de Sundance 2011 qui a également récompensé la jeune actrice Felicity Jones, Like Crazy est le genre de film que l'on s'attend à voir devenir un classique des soirées St Valentin , une douce histoire d'amour made in contes de fées et cie avec happy ending et tout le toutim. En fait, non.
Test DVD : Quand on a 17 ans
Pourquoi donc ces deux lycéens de 17 ans sont ils régulièrement en train de se tabasser ? Pourquoi Tom, enfant adopté par un couple d'éleveurs de bétail et qui vit dans la montagne, au dessus de Bagnères-de-Luchon, fait-il, en plein cours, un croche-pied à Damien ? Pourquoi ce dernier, fils d'une doctoresse et d'un capitaine pilote d'hélicoptère absent pour cause de participation à des opérations extérieures, réplique-t-il avec autant de hargne à la violence de Tom alors qu'on a très vite compris qu'il en est amoureux ?
Critique : Arthur Rambo
En réalisant "Arthur Rambo", Laurent Cantet avait pour objectif de percer le mystère de Mehdi Meklat, le mystère d'un jeune homme au double visage, une face brillante, une face odieuse. Dire qu'il y parvient totalement serait mentir.
Dancer in the dark
Selma Jezkova, émigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l'Amérique profonde des années 60. Elle trouve son salut dans sa passion pour la musique, spécialement les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes. Selma garde un lourd secret : elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à mettre assez d'argent de côté pour lui payer une opération. Quand un voisin aux abois accuse a tort Selma d'avoir volé ses économies, le drame de sa vie s'intensifie pour se terminer en final tragique.
Critique : Amour 65
Après Le Quartier du corbeau qui mettait en scène la figure enflammée d'un ouvrier-écrivain, Bo Widerberg campe pour son quatrième film un autre double de lui-même, Keve, metteur en scène. Avec Amour 65, Widerberg, en héritier de la Nouvelle Vague, voulait donner l'impression d'un « pique-nique artistique improvisé », de telle sorte qu'il fit improviser certains des dialogues, ne faisant parvenir les autres à ses comédiens qu'au dernier moment avant le tournage. Le tout aboutit à un film déroutant voire labyrinthique, auquel on reprocha l'absence de scénario. Le cheminement imprévisible et sinueux d'Amour 65 n'y est cependant que la forme qui exprime une certaine idée de la liberté au cinéma.
Critique : La communion
Un film qui faisait partie cette année de la sélection finale de 5 films pour l'Oscar du meilleur film international et qui parle de la foi, du pardon et du droit à une seconde chance.
Critique : Le médecin de famille
Patagonie, 1960. Un médecin allemand rencontre une famille argentine sur la longue route qui mène à Bariloche où Eva, Enzo et leurs trois enfants s’apprêtent à ouvrir un hôtel au bord du lac Nahuel Huapi. Cette famille modèle ranime son obsession pour la pureté et la perfection, en particulier Lilith, une fillette de 12 ans trop petite pour son âge.


















