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Léa Triomphe

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26 ARTICLES 1 Commentaires
Cet article a été rédigé par Léa Triomphe, Rédactrice de Critique Film.fr

Critique : Un jeune poète

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Dans le court La Dame au chien, Rémi Taffanel, à peine adolescent, et ingénu, était invité dans le logis d'une femme mûre à la sensualité plus que trouble. Quelques années plus tard, le voici au cœur du nouveau film de Damien Manivel, un long métrage cette fois, toujours expérimental, où il cueille le jeune Rémi au sortir de ses dix-huit ans pour faire de lui un jeune homme à la recherche de sa vocation poétique, lors de vacances d'été passées à Sète.

Meryl Streep et Hugh Grant dans le prochain Stephen Frears

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Meryl Streep en Castafiore américaine ? Près de dix ans après The Queen, le réalisateur d'un Philomena très apprécié de la critique et du public se lance dans un nouveau biopic, mais d'un tout autre genre. Meryl Streep y jouerait le rôle de Florence Foster Jenkins, une soprano que l'on tient pour la pire cantatrice de l'histoire et qui a peut-être inspiré la Castafiore de Hergé...

Critique : L’Obsédé

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Contrepoint intimiste et psychologique de Ben-Hur (1959), The Collector (L'Obsédé) de William Wyler, sorti en 1965, campe un collectionneur maniaque qui enlève et séquestre l'étudiante dont il est amoureux. Le film repose sur le duo d'acteurs formé par Terence Stamp et Samantha Eggar, des cadrages parfaits découpés sur fond de la cave d'une demeure ancienne, et la musique allègre de Maurice Jarre (Lawrence d'Arabie).

Critique : Un homme idéal

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En cette fin de mars, avec Big Eyes et Un homme idéal, les imposteurs du monde artistique battent décidément leur plein. Et la sortie du film de Yann Gozlan la semaine où l'un des auteurs les plus acclamés de la rentrée littéraire (Eric Reinhardt) est justement accusé d'atteinte à la vie privée et de contrefaçon pour son roman (L'Amour et les Forêts) tombe vraiment à pic pour compléter le tableau. Un homme idéal porte à l'écran un parfait imposteur du monde des lettres. Cet imposteur, c'est Pierre Niney qui l'interprète, celui-là même dont on avait reconnu le talent pour incarner un génie de la mode (authentique, celui-ci) dans le Yves Saint Laurent de Jalil Lespert. Dans Un homme idéal, on dirait plutôt de Pierre Niney qu'il se glisse dans la peau de caméléon d'un homme qui, se donnant pour un écrivain talentueux, accomplit lui-même une performance d'acteur.

Critique : Anton Tchekhov 1890

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Avec Anton Tchekhov 1890, René Féret s'attelle au portrait de l'un des écrivains russes les plus célèbres, auteur des pièces de théâtre La Mouette, La Cerisaie et Oncle Vania, ainsi que de nombreuses nouvelles. Alors que le sujet aurait pu conduire à un biopic historique à la gloire du grand écrivain, il semble plutôt que tout, dans le film, soit ramené aux dimensions de l'humilité de l'homme qui, avant d'être écrivain, demeura avant tout et toute sa vie un médecin, un fils, un frère. Nicolas Giraud, que l'on a vu récemment dans Loin des hommes, incarne l'écrivain-médecin aux côtés de Lolita Chammah et Robinson Stévenin.

Critique : Selma

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Étrange écho (vu d'ici) à la marche républicaine qui a rassemblé un million et demi de Français en janvier 2015, Selma, le film d'Ava DuVernay sur les marches menées par Martin Luther King en 1965, sort dans les salles françaises le 11 mars 2015. En mars 2015, soit exactement cinquante ans après la marche historique qui conduisit, de Selma à Montgomery, vingt-cinq mille manifestants en faveur de l'application des droits civils, et qui aboutit (non sans effusion de sang) à la signature de la Loi sur le Droit de Vote.

Critique : Things People Do

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Après un rôle dans Interstellar en 2014, Wes Bentley, le voyeur psychopathe d'American Beauty, revient au cœur de ce qui aurait pu être une nouvelle satire mordante de la société américaine. Premier film mis en scène par Saar Klein, Things People Do promet d' « interroger la place de la morale dans le monde moderne » (dixit le réalisateur) avec Wes Bently mais également Jason Isaacs et Vinessa Shaw.

Critique : Le Quartier du corbeau

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Après un premier long-métrage largement improvisé (Le Péché suédois), Bo Widerberg réalise le film qui lui valut l'Oscar du Meilleur film en langue étrangère en 1965 et que les critiques citent encore comme l'un des meilleurs du cinéma suédois, Le Quartier du corbeau. Un an avant Amour 65, le jeune cinéaste se mettait déjà presque en scène, à travers la figure d'un jeune homme issu de la même ville ouvrière que lui (Malmö) et qui, dans les 1930, se rêve en écrivain.

Critique : Amour 65

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Après Le Quartier du corbeau qui mettait en scène la figure enflammée d'un ouvrier-écrivain, Bo Widerberg campe pour son quatrième film un autre double de lui-même, Keve, metteur en scène. Avec Amour 65, Widerberg, en héritier de la Nouvelle Vague, voulait donner l'impression d'un « pique-nique artistique improvisé », de telle sorte qu'il fit improviser certains des dialogues, ne faisant parvenir les autres à ses comédiens qu'au dernier moment avant le tournage. Le tout aboutit à un film déroutant voire labyrinthique, auquel on reprocha l'absence de scénario. Le cheminement imprévisible et sinueux d'Amour 65 n'y est cependant que la forme qui exprime une certaine idée de la liberté au cinéma.

Festival du court métrage 2015 : reprise du palmarès au Forum...

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Si vous avez manqué le Festival du Court Métrage 2015, rendez-vous dimanche dès 15h30 au Forum des Images pour trois séances de rattrapage ! Une semaine après la clôture de la 37e édition du Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand, le Forum des Images reprend le palmarès des films primés dans les trois compétitions : nationale, internationale et labo.

3 films de Bo Widerberg

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Vous n'avez certainement jamais (ou rarement) entendu parler de Bo Widerberg, ce cinéaste suédois des années 1960 dont le nom et l’œuvre ont été éclipsés par ceux du grand Ingmar Bergman. Critique de cinéma pour le journal Expressen à Stokholm, mais aussi romancier, Bo Widerberg entre en cinéma par l'écriture.

Festival du court métrage 2015 : la Compétition Labo

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Parmi les trois grandes compétitions en lice depuis une semaine au Festival du court métrage, la compétition Labo, avec 34 films répartis en 5 programmes, donne à voir les productions cinématographiques résultant d'expérimentations décalées, inventives et ambitieuses. Aujourd'hui samedi 7 février, le grand prix Labo a été décerné au documentaire expérimental allemand de Susann Maria Hempel, Sieben Mal am Tag beklagen wir unser Los und nachts stehen wir auf, um nicht zu träumen (Sept fois par jour nous pleurons sur notre sort et nous nous levons la nuit pour ne pas rêver).