Critique : Selma
Étrange écho (vu d'ici) à la marche républicaine qui a rassemblé un million et demi de Français en janvier 2015, Selma, le film d'Ava DuVernay sur les marches menées par Martin Luther King en 1965, sort dans les salles françaises le 11 mars 2015. En mars 2015, soit exactement cinquante ans après la marche historique qui conduisit, de Selma à Montgomery, vingt-cinq mille manifestants en faveur de l'application des droits civils, et qui aboutit (non sans effusion de sang) à la signature de la Loi sur le Droit de Vote.
Critique : La Rancune
Notre époque est animée par un état d’esprit si mercantile et matérialiste que l’histoire d’une femme qui demande la tête d’un ancien amant en échange d’une somme d’argent rondelette ne relèverait plus aujourd’hui que d’une déformation à peine perceptible de la réalité. Dans les années 1960, on avait encore plus de scrupules et la vie humaine valait encore relativement plus chère.
Critique : Le diable n’existe pas
"Le diable n'existe pas" vient ajouter une pierre majeure à la longue liste des grands films iraniens.
Critique : Méduse
Pour son premier long métrage, Sophie Levy n'a pas choisi la facilité, mais le résultat lui donne raison. Pour le moins atypique, son voyage dans le monde de la jalousie est traité avec douceur et pousse les spectateurs à s'inviter dans les pensées intimes des trois protagonistes du film, interprétés par trois remarquables comédiens.
Hanna
Quand la troublante Saoirse Ronan (Lovely Bones) rencontre la belle Cate Blanchett dans un film réalisé par Joe Wright et sur une musique des Chemical Brothers, ça donne la plus grande surprise de l'année 2011. Hanna est un film déroutant, à mi-chemin entre un film d'action, un drame et un conte de fée moderne. Attention, préparez-vous à en prendre plein la vue.
Critique : Au-delà
Au-delà est le 32ème film de Clint Eastwood réalisé en 2010. L'histoire offre une réflexion sur la vie après la mort, ou plus précisément sur toutes les questions que l'on peut se poser à ce sujet.
Jappeloup
Une vraie bonne surprise vous attend avec Jappeloup qui ne traite pas seulement de l'ascension d'un cheval et de son cavalier (et non d'un cavalier et de son cheval !) des compétitions régionales aux Jeux Olympiques mais aborde des thèmes bien plus profonds. L'histoire est inspirée de la vie bien remplie de Pierre Durand, cavalier de saut d'obstacles, qui collectionne les médailles sportives et honorifiques et de celle de Jappeloup de Luze, mâle hongre, dont la carrière inattendue au regard de sa petite taille et de son mauvais caractère a été tellement remarquable qu'elle a fortement marqué le monde hippique. Karine Devilder, belle-soeur de Pierre Durand, est l'auteur de l'oeuvre originale intitulé "Crin Noir" sur laquelle se base le film.
Critique : Ibrahim
Malgré le fait qu'on avait failli l'écraser en vélo un jour du côté de Ménilmontant, nous avons toujours éprouvé une certaine affection pour Samir Guesmi. Depuis près de trente ans, cet acteur trop discret enrichit le cinéma français de ses personnages à la silhouette élancée, au regard un peu hagard et à la voix grave et douce.
Critique : Beauté cachée
Will Smith a beau rester l’une des seules vedettes à l’attrait international, par les temps de la célébrité dépréciée et éphémère qui courent, sa filmographie se résume essentiellement ces dernières années à deux types de films, répétés sans relâche. D’un côté des films d’action, devenus interchangeables à force de voir toujours le même groupe restreint de têtes d’affiche s’y décarcasser.
Critique : Winona
Dans "Winona", il y a de l'action, mais elle est psychologique et on ne souffre pas du tout, lorsque apparait le générique de fin, de rester face à certaines questions qui n'ont pas reçu de réponse.
Detachment
Tony Kaye, le papa d'American History X nous assène un nouveau coup de poing en pleine tête avec son Detachment. Pourtant beaucoup moins violent que le premier, Tony Kaye réinvente le film d'éducation à mille lieux d'Esprit Rebelle.
Critique : L’échiquier du vent
On est forcément intéressé par la vision qu'a Mohammad Reza Aslani de la société iranienne du début du 20ème siècle et forcément ébloui par la beauté des images qu'il nous propose.



















