Critique : Les 2 Alfred
De quoi l'avenir sera-t-il fait ? Nul ne le sait, bien évidemment. Cependant, l'impression peu agréable ne nous quitte plus en ces temps de crise sanitaire qu'on perd de vue les enjeux à long terme, que la parenthèse du coronavirus suspend toutes les autres évolutions, en bien ou en mal, de notre société.
Critique : Paris est toujours Paris
L'office de tourisme de la ville de Paris aurait difficilement pu faire mieux pour mettre en avant les atouts de la capitale française que cette co-production franco-italienne du début des années 1950 ! C'est en effet à une série de cartes postales plus ou moins caricaturales que nous convie Luciano Emmer avec Paris est toujours Paris, un film certes plaisant à regarder, mais qui ne contient guère de mises en question par rapport au tourisme de masse qui allait se déverser dans les rues de notre ville d'adoption au fil des décennies suivantes.
Critique Express : Compétition officielle
"Compétition officielle" porte un regard tout à la fois sérieux et sarcastique sur le monde du cinéma.
Critique : Miséricorde
Miséricorde
France : 2024Réalisateur: Alain GuiraudieScénaristes: Alain GuiraudieCasting: Felix Kysyl ; Catherine Frot ; David AyalaDistributeur: Les films du LosangeGenre : Comédie / PolicierDurée :...
Critique : Otez-moi d’un doute
Un film à la fois drôle et émouvant, le genre de film pour lequel on a envie d'écrire : "si vous n'allez qu'une fois au cinéma cette année, allez voir "Otez-moi d'un doute" !"
Critique : Le Nouveau stagiaire
Alors que les choses ne sont pas si simples dans la vraie vie, tout peut arriver dans un film de Nancy Meyers. Excusez le jeu de mots un peu trop évident avec quelques titres des films précédents de la réalisatrice, mais Le Nouveau stagiaire confirme amplement notre conception de l’univers édulcoré de Meyers.
Critique Express : La brigade
Même si, concernant ce film qui aborde des sujets fort intéressants, on peut se montrer insatisfait du choix de la tête d'affiche et des partis pris de réalisation, on espère que ces choix, par contre, vont réussir à attirer un public qui n'aurait peut-être pas été voir la même histoire racontée par Ken Loach.
Critique : un beau soleil intérieur
On se demandait si Claire Denis allait faire preuve, pour sa première comédie, d'un talent particulier pour ce genre. Malheureusement, il nous faut admettre que non !
Critique : Notre-Dame-des-Hormones (court-métrage)
Au programme du nouveau film de Bertrand Mandinco à qui l’on devait l’étonnant Boro in the box : un hommage au cinéma de monstre frappadingue. Le cinéma est riche en grands moments d’actrices au bord de la crise de nerfs, ou sur le point d’être rejetées de l’Histoire, les deux chefs d’oeuvre indépassables étant Sunset Boulevard de Billy Wilder et Eve de Joseph Mankiewicz. Ici l’on pense plus à Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? de Robert Aldrich ou Femmes Femmes de Paul Vecchiali
L’Amour dure trois ans
Après avoir été spécialiste des nuits parisiennes, auteur, puis chroniqueur TV ou encore acteur et scénariste dans un autre film avec des chiffres (99F), Frédéric Beigbeder décide d'adapter son propre roman « L'amour dure trois ans » sur grand écran. Pas de panique si vous n'aimez pas sa littérature ou le personnage, le film s'annonce comme la bonne surprise de ce début d'année...
Il était une fois
Comme vous l'avez sans doute remarqué, en ce moment chez Critique Film on passe notre temps à regarder des Walt Disney (période de Noël oblige). Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur Il était une fois, une jolie histoire de princesse sortie en 2007. Le plus épatant chez Disney, c'est que les studios parviennent à nous servir 15 fois la même histoire (la princesse qui attend son prince, opposant : une méchante belle-mère, adjuvants : une marraine ou les animaux de la forêt) et que la sauce prend tout de même sans jamais nous lasser. Alors, comment s'y est pris Disney pour différencier son film des autres contes de fées ?
Critique : Le Pigeon
Les films qui trônent au sommet du sous-genre de la comédie à l'italienne sont si irrésistibles – au point d'être indémodables –, parce qu'ils savent jouer en toute allégresse avec la faillibilité de la nature humaine. Pour faire simple, les enjeux purement dramatiques y servent de façade à un feu d'artifice de gags et autres frivolités linguistiques, dont la vocation principale est de se moquer avec autant d'intelligence que de sympathie de l'état d'esprit propre à nos voisins transalpins.