Critique : Local Hero
Mis en musique par Mark Knopfler, réalisé par l'humaniste Bill Forsyth et avec Burt Lancaster en tête de proue d'un casting atypique, « Local Hero », film de 1983, respire l’Écosse. Contant l'histoire simple d'un américain au patronyme scots (en réalité descendant d'immigrés hongrois) envoyé par une compagnie pétrolière auprès d'une communauté reculée du nord de l'Alba, ce long-métrage distille un discours à la fois écologiste et naïf, d'une honnêteté précieuse.
Critique : Ma reum
"Ma reum" fait partie de ces comédies au rythme échevelé qui ne se dément jamais, à la vision desquelles on rit beaucoup, et auxquelles, finalement, on pardonne un certain nombre de facilités et de gags manquant manifestement de finesse.
Les Petits mouchoirs
Entre Mon idole, Ne le dis à personne et une avalanche de Césars, Guillaume Canet est devenu un réalisateur reconnu aux films attendus par le public. En 2010, son petit dernier Les Petits mouchoirs n'a pas dérogé à la règle avec son casting rassemblant tout le gratin du cinéma français et sa grosse campagne de promotion.
Critique : Mon crime
En véritable stakhanoviste du cinéma français, François Ozon peut-il aussi se targuer d'être le chroniqueur privilégié de la France de ce début de siècle ? En effet, pas une année ne passe sans un nouveau film du réalisateur de Mon crime, qui change de genre de film en film avec une aisance remarquable. Or, son style et ses sujets traités avec prédilection ne font guère de lui un avant-gardiste, bien au contraire.
Mon petit doigt m’a dit
J'ai écrit récemment (à propos de Rendez-vous avec la mort) sur le peu d'intérêt que présentait souvent au cinéma nombre d'adaptations d'Agatha Christie. C'est donc avec plaisir que je peux aujourd'hui évoquer Mon petit doigt m'a dit.
Critique : Dear white people
Université de Winchester. États-Unis. Toutes les communautés vivent ensemble... sous tension. Sam, une jeune métisse engagée contre les préjugés racistes, anime une émission de radio provocante : « Dear white people », dans laquelle elle ridiculise les blancs et leurs préjugés sur les noirs. À la surprise générale, elle est élue à la tête d’une confrérie historiquement noire. Ce résultat inattendu, conduit peu à peu à une escalade de violence, qui force chacun à choisir son camp...
Critique : Chanda une mère indienne
Cherchant avant tout à promouvoir les vertus des études auprès de ses jeunes compatriotes et de leurs parents, la réalisatrice indienne Ashwiny Iyer Tiwari a simultanément réussi à proposer un très beau film de cinéma, à même d'émouvoir et d'intéresser tous les publics.
Intégrale Claude Berri #04 : Le cinéma de Papa (1971)
Pour son quatrième film en tant que réalisateur, Claude Berri persévère sur la voie de l’autobiographie filmée avec Le cinéma de Papa, qui nous propose un retour sur quelques épisodes de sa vie, disséminés entre 1946 et 1962. Mais comme le titre du film l’indique, l’aspirant cinéaste et ses déconvenues sentimentales et professionnelles ne seront pas cette fois réellement au centre du film et de son patchwork de séquences à la narration volontiers décousue : le dénominateur commun y est en effet avant tout la figure paternelle.
Maman
Sandrine (Mathilde Seigner) et Alice (Marina Foïs) sont deux sœurs aux alentours de la quarantaine. La première, qui travaille dans une agence de pub, est la mère célibataire de 2 fils ados qu’elle élève en garde partagée, quand la seconde, sans enfants, est mariée à Serge (Serge Hazanavicius), un important agent immobilier, tendre et attentionné. Les jeunes femmes sont en délicatesse avec leur génitrice, Paulette (Josiane Balasko), dont elles sont pratiquement sans nouvelles depuis 20 ans.
5 films qui traitent de la présidentielle
Une page se ferme et une autre s'ouvre. En ce lendemain de passation de pouvoir, qui marquera à jamais les moments politiques de notre...
Critique : Scream Girl
Pas de doute, les 80’s sont plus que jamais à la mode ! Après The Guest et Turbo Kid, présentés au dernier Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg et citant visuellement et musicalement cette décennie, voilà un long-métrage nous proposant d’aller plus loin, puisqu’il projette littéralement ses protagonistes… dans un slasher ! A découvrir en ouverture du prochain Paris International Fantastic Film Festival le 17 novembre 2015…
Critique : Béliers
Avec "Béliers", Grímur Hákonarson nous propose un film dans lequel on ne s'ennuie jamais sur un monde qui est en train de disparaître et qui est étranger à la plupart d'entre nous. Son histoire, il la raconte en utilisant souvent, de façon très intelligente, des plans séquence qui ont toujours la bonne durée, l'action se mettant à rebondir au moment précis où on pense qu'il ne va plus rien se passer.


















