La Roche-sur-Yon 2017 : La Surface de réparation

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La 8ème édition du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon a commencé d'une façon particulièrement prometteuse hier soir avec la présentation en avant-première de La Surface de réparation. Tourné dans la région, ce premier long-métrage parle moins du foot d'un point de vue sportif que de ce petit monde plus ou moins valorisé, plus ou moins légitime, qui tourne autour du ballon rond.

Critique : Un jour à New York

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La comédie musicale américaine a essentiellement connu deux âges d’or : d’abord dans les années 1930 avec la mise en scène stylisée de Busby Berkeley et les prouesses sur la piste de danse du couple mythique formé par Fred Astaire et Ginger Rogers, puis environ vingt ans plus tard grâce aux acrobaties magistrales de Gene Kelly au service de réalisateurs comme Stanley Donen et Vincente Minnelli.

Critique : La Bataille de Solférino

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6 mai 2012, Solférino. Laetitia, journaliste télé, couvre les présidentielles. Mais débarque Vincent, l'ex, pour voir leurs filles. Gamines déchaînées, baby-sitter submergé, amant vaguement incrust, avocat misanthrope, France coupée en deux : c’est dimanche, tout s'emmêle, rien ne va plus !

Critique Express : De nos jours

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Si Hong Sang-Soo faisait moins de films et s'il ne cherchait pas à tout faire tout seul, peut-être arriverait-il à mieux travailler ses scénarios et à nous faire cadeau de dialogues moins creux que ceux qu'on entend dans "De nos jours ..." .

Intégrale Claude Berri #16 : La débandade (1999)

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Pour son retour à la chronique de mœurs à forte tendance autobiographique, Claude Berri choisit avec La débandade d’aborder le sujet – fort délicat – de la perte progressive de la virilité, et choisit à nouveau d’aborder le sujet par le biais de la comédie.

The We and the I – La critique contre

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C'est la fin de l'année. Les élèves d’un lycée du Bronx grimpent dans le même bus pour un dernier trajet ensemble avant l’été. Le groupe d'adolescents bruyants et exubérants, avec ses bizuteurs, ses victimes, ses amoureux… évolue et se transforme au fur et à mesure que le bus se vide. Les relations deviennent alors plus intimes et nous révèlent les facettes cachées de leur personnalité…

Critique : Toute première fois

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La vitesse à laquelle la représentation des gays au cinéma a accompli son cercle de vie n’est pas vraiment faite pour nous réjouir. Après des décennies de discrimination et quelques années d’affirmation valorisante, elle est désormais arrivée au stade de la ringardise. Puisque tous les cas de figure de découverte et d’acceptation de l’homosexualité paraissent d’ores et déjà avoir eu droit à un film qui en traite, il ne reste plus qu’à emprunter le chemin inverse, c’est-à-dire de fuir la banalité supposée de l’amour entre hommes ou entre femmes, pour mieux redécouvrir la complémentarité d’un couple hétérosexuel. Pareil raisonnement très suspect aboutit à des films aussi navrants que Toute première fois, une comédie mi-figue, mi-raisin, qui ne fait guère rire, mais qui, par contre, en dit long sur l’état d’esprit somnolent des Français au sujet des couples gays.

Critique : Le livre des solutions

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On retrouve Michel Gondry avec plaisir dans un film très autobiographique dans lequel il n'hésite pas à se moquer de lui-même tout en rendant hommage à tous les gens, famille, collaborateurs, qui arrivent à supporter le rythme trépidant qu'il leur impose.

Critique : La Chatte des montagnes

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Il ne reste que cinq films répartis sur deux journées (aujourd'hui, samedi 15 octobre et le mardi 18) pour apprécier la rétrospective consacrée aux stars du cinéma muet à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com, concoctée par Mariann Lewinsky, chercheuse et historienne du cinéma muet, programmatrice de la partie cinéma muet du festival Il Cinéma ritrovato de Bologne. Parmi les films proposés pour honorer ces 25 années de restaurations effectuées par le laboratoire de Bologne («L'Immagine Ritrovata»), de nombreux inédits ou films très rares mais aussi quelques films un peu plus connus, de grands cinéastes, comme Journal d’une Fille perdue de George Wilhelm Pabst, avec Louise Brooks et l'un des multiples joyaux de l'un des plus grands cinéastes de l'Histoire du cinéma : La Chatte des montagnes signé Ernst Lubitsch programmé à nouveau ce samedi 15 octobre à 17h30. À l'affiche, l'une des plus belles stars du cinéma muet : Pola Negri.

Critique : J’aurais pu être une pute (court-métrage)

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À l'occasion de la sortie de son premier long-métrage en tant que réalisatrice (Je suis à vous tout de suite), retour sur le court-métrage que Baya Kasmi a réalisé en 2010 avec déjà Vimala Pons, au talent comique et sensuel unique.

Critique : Il était temps

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Le jeune Tim Lake découvre, grâce à son père, qu’il a la faculté de voyager dans le temps. Fort de cette nouvelle après une soirée du nouvel an désastreuse, il revient en arrière, juste avant que les choses ne dégénèrent. À partir de cet instant, il décide de consacrer ce don au service de l’amour, afin de trouver l’élue de son coeur. Finalement, les choses s'avéreront plus compliquées que prévues, bien que l’amour ne soit jamais très loin...

Critique : Brèves de comptoir

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Plus de vingt ans après les premiers recueils des propos plus ou moins badins recensés par Jean-Marie Gourio dans les bistrots, son vieux complice Jean-Michel Ribes fait de ses Brèves de comptoir son cinquième long-métrage. Enfin ou trop tard ?

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Décès du scénariste Tom Stoppard

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Le dramaturge et scénariste tchéco-anglais Tom Stoppard est décédé le 29 novembre dans le comté du Dorset en Angleterre. Il était âgé de 88 ans. Extrêmement prolifique et célébré pour son travail au théâtre, Stoppard avait également écrit quelques scénarios excellents pour le cinéma, notamment ceux de Brazil de Terry Gilliam, Empire du soleil de Steven Spielberg et Shakespeare in Love de John Madden.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : La Nuit du Chasseur

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Dans La Nuit du chasseur, l’Amérique des années 1930 se transforme en terrain de jeu cauchemardesque où l’innocence des enfants se heurte à la duplicité des adultes.

De retour en salles au mois de décembre 2025

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En ce mois de décembre 2025, notre première pensée va à la Cinémathèque Française, ses employés et son public cinéphile plus ou moins habitué, privés de séances pendant cinq longues semaines, depuis vendredi dernier et encore jusqu’au 2 janvier 2026. La raison : un invité surprise lors de la Masterclass de Sigourney Weaver avec la projection de Alien Le Huitième passager début novembre, un neuvième passager en quelque sorte sous forme de punaises de lit.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Carol

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Dans Carol, Todd Haynes filme les années 50 comme un fétichiste du formica : chaque reflet, chaque rideau, chaque gant semble avoir été repassé par Dieu lui-même. Mais derrière cette vitrine chromée, c’est l’intime qui palpite...

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Edward aux mains d’argent

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Dans Edward aux mains d’argent, la banlieue américaine ressemble à une boîte de Lego pastel qu’un enfant aurait assemblée en suivant les instructions, puis abandonnée au soleil. Les pelouses sont des tapis de velours synthétique, les maisons des bonbons acidulés, et les habitants des figurines qui sourient.