Critique : Cerise
Oui, c’est bon, nous avons compris que Zoé Adjani est la nièce d’Isabelle et qu’elle ne souhaite pas transformer ce lien de parenté en avantage de népotisme. Que la campagne médiatique autour de la sortie du troisième long-métrage de Jérôme Enrico revient néanmoins sans cesse sur cette anecdote familiale en dit long sur la difficulté de vendre un film, dont le contexte historique est déjà caduc avant même que le public n’ait pu le découvrir. Car l’Ukraine telle qu’elle est décrite dans Cerise n’existe plus. L’Histoire a une fois de plus été plus rapide que les calendriers de production. Elle a réduit quasiment à néant l’opportunisme forcé de ce conte de la découverte d’une culture différente, dont ne subsiste dès lors qu’une peau de chagrin passablement charmante, à l’arrière-goût folklorique. Les clichés nostalgiques y vont en effet bon train, sans méchanceté, mais empreints du même vestige de condescendance occidentale qui avait déjà rendu Je vous trouve très beau de Isabelle Mergault un peu suspect.
La vie rêvée de Walter Mitty
Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.
Critique : Les Gardiens de la Galaxie 2
Trois ans après, James Gunn revient avec la suite de Les Gardiens de la Galaxie. Le casting reste le même : Chris Pratt (Star-Lord), Dave Bautista (Drax) et Zoe Saldana (Gamora) reviennent, présents à l'écran, et Bradley Cooper et Vin Diesel prêtent toujours leurs voix à Rocket Racoon et (Baby) Groot. Deux petits nouveaux s’ajoutent à la bande, et pas des moindres, Kurt Russell dans le rôle de la planète Ego et Sylvester Stallone devient Stakar, personnage qui devrait réapparaître dans de prochains films Marvel Studios. Après la claque qu’était le premier opus, comment James Gunn a-t-il appréhendé cette suite ?
Vu sur OCS : 16 ans ou presque
L'abus de confinement conduit-il à une régression psychologique ? En tout cas, cet état de suspension existentielle nous donne le temps – et parfois aussi l'envie – de regarder des films qu'on aurait autrement laissés de côté.
Milliardaire pour un jour
Apple Annie, une clocharde qui vend des pommes à Times Square, a réussi a faire élever sa fille loin d'elle, dans un couvent espagnol en lui faisant croire qu'elle était riche. Mais celle ci arrive pour lui présenter son fiancé, Carlos, fils d'un noble d'Espagne. Dave le dandy, malfrat sympathique, lui sauve la mise en la transformant pour quelques jours en dame du monde.
Pina
Il y a des réalisateurs comme Wim Wenders dont on connait le nom, mais dont on ne sait pas vraiment ce qu’ils ont fait. Et mise à part Paris Texas, je n’avais rien vu de sa filmographie. Bon, effectivement, il a fait quelques films connus (inculte que je suis). Je ne pouvais donc pas (cinéphile que je suis) passer à côté de son dernier long-métrage sur la chorégraphe Pina Baush. Et en plus en 3D !
MacGruber
MacGruber est une comédie réalisée par Jorma Taccone en 2010. Il s'agit d'une parodie de la célèbre série télévisée MacGyver. Le film est en fait une adaptation des sketchs de Will Forte joués dans l'émission de télévision Saturday Night Live de la NBC. Alors est-ce que l'adage qui dit que les adaptations de la télévision n'ont pas leur place au cinéma va à nouveau se confirmer ???
Turf
C’est l’histoire de quatre potes, quatre petits Français : le Grec (l’ostéopathe), Fifi (qui vit chez sa mère, concierge), Fortuné (l’Antillais qui travaille à la Cogex), et Freddy (le flambeur). Ils fréquentent assidument un PMU parisien, Le Balto. Fatigués de perdre le peu qu’ils ont, ils veulent arrêter de jouer au Turf… Oui mais, selon la devise bien connue des turfistes : Jour de perte, veille de gain, le destin frappe au carreau ! Un destin qui porte des costumes de grand faiseur, un joueur de légende, connu comme le loup blanc sur tous les hippodromes, de tous les turfistes et… de la Police des Jeux : Monsieur Paul. Ce "gentleman" de retour aux affaires leur propose d’acheter un crack, en réalité une vielle carne : Torpille. Ils sont quatre… et décident d’acheter chacun une patte du canasson ! La bande du Balto entre alors dans le monde des propriétaires, des combines et des milliardaires d’Auteuil à Monte-Carlo. Vont-ils triompher ou tout perdre, même leur amitié ? Les chevaux sont sous les ordres !
Critique Express : Red Rocket
"Red Rocket" souffre beaucoup d'une durée trop importante (128 minutes) vs son contenu et on se demande comment un tel film a pu trouver sa place dans la compétition cannoise de 2021, et, surtout, se voir attribuer le Prix du jury et le Prix de la critique au dernier Festival du cinéma américain de Deauville.
Critique : Le Cheik blanc
Est-ce que Le Cheik blanc est vraiment le premier film de Federico Fellini, comme le dit la bande-annonce de sa ressortie française ? On laissera le soin de trancher cette question aux puristes et autres experts en Histoire du cinéma italien.
Critique : Going to Brazil
Ce film, qui aurait pu s'appeler "Les femmes de Rio", se rapproche en fait d'un certain nombre de comédies américaines récentes ayant pris la lourdeur et la vulgarité comme angle d'attaque.
Un Anglais à New York
Un Anglais à New York est une comédie de Robert B. Weide. Il s'agit du récit autobiographique de Toby Young, un personnage britannique qui a été l'éditeur de plusieurs grands magazines people et qui s'est fait connaître grâce à son arrogance légendaire. Un personnage très célèbre outre manche. Le titre du film et de son livre, How to Lose Friends and Alienate People peut se traduire par "comment se faire des ennemis", ce qui résume bien le personnage.



















