Sortie DVD : Je fais le mort
Après une série de films à gros budget, comme les versions modernes de Arsène Lupin et Belphégor, Jean-Paul Salomé passe à un registre plus modeste pour nous offrir une comédie policière enlevée qui est sans doute son meilleur long-métrage au cinéma. François Damiens apporte son grain de folie communicatif à cet acteur qui a pris la grosse tête. Son abattage délirant sied à ce pauvre type égocentrique qui va devenir un brillant enquêteur malgré lui. Les reconstitutions sont menées par une juge d'instruction débutante jouée par Géraldine Nakache.
Intégrale Claude Berri #16 : La débandade (1999)
Pour son retour à la chronique de mœurs à forte tendance autobiographique, Claude Berri choisit avec La débandade d’aborder le sujet – fort délicat – de la perte progressive de la virilité, et choisit à nouveau d’aborder le sujet par le biais de la comédie.
Critique : American Pie 4
Comme le temps passe…Souvenez-vous de cette année 1999 où quatre lycéens d’une petite ville du Michigan décidèrent d’en finir avec… leur virginité. Quête héroïque, burlesque, inoubliable… Une décennie plus tard, Jim (Jason Biggs) et Michelle (Alyson Hannigan) sont mariés, Kevin (Thomas Ian Nicholson) et Vicky (Tara Reid) sont séparés, Oz (Chris Klein) et Heather (Mena Suvari) se sont éloignés à contrecœur, tandis que Finch (Eddie Kaye Thomas) soupire encore après… l’extravagante mère de Stifler (Jennifer Coolidge). Quant à Stifler (Seann William Scott), rien ne le changera jamais. Amis d’hier, amis de toujours, ces jeunes hommes attendaient depuis longtemps de pouvoir se réunir le temps d’un week-end pour se remémorer leurs exploits d’antan et y puiser de nouvelles inspirations. Que la fête commence, l’heure du check-up hormonal a sonné…
Critique : Rara
Sur fond d'une histoire vraie, Pepa San Martin et sa co-scénariste Alicia Scherson ont tiré un film très juste et très pudique, un film qui sait se montrer militant sans pour autant verser dans une vision manichéenne de la situation et des personnages qui la vivent
Critique : Mince alors !
Nina est jeune, jolie et ronde. Malheureusement son mari Gaspard n’aime que les femmes très minces… Surtout depuis qu’ils se sont installés à Paris pour monter leur ligne de maillot de bain ultra pointue. Pour tenter de le séduire à nouveau, Nina accepte à contrecoeur le cadeau qu'il lui offre : une cure d’amaigrissement à Brides-les-Bains. Le dernier espoir des gros quand on a tout essayé.
Là bas, elle va faire la connaissance de Sophie une séduisante avocate marseillaise, Emilie, une mère de famille très enveloppée, Thomas et Roxane.
Lorsque toutes ses personnes se confrontent le temps d’un voyage pour aller mieux dans son corps, cela provoque des tempêtes, et c’est peut-être comme cela que chacun trouvera sa porte de sortie...
Critique : Le Challat de Tunis
On est un peu peiné d'émettre des réserves sur un film réalisé par une jeune tunisienne. Soyons précis : ces réserves ne concernent que la forme, l'idée de départ, pas plus mauvaise qu'une autre, tournant trop vite au procédé par manque de maîtrise de la réalisatrice. Concernant le fond, par contre, le film nous en apprend beaucoup sur une période récente de l'histoire de la Tunisie et, tout particulièrement, sur les rapports délicats entre hommes et femmes dans ce pays.
Be Bad, Miguel Arteta
Be Bad est une comédie américaine réalisée par Miguel Arteta et sortie en septembre 2010. L'acteur principal du film est Michael Cera. Il s'agit du premier rôle principal de cet acteur en pleine ascension depuis le succès du film Juno. Be bad est un teen movie qui s'inscrit dans la lignée d'American Pie et Scary Movie.
Critique : Les flingueuses
D'un côté il y a l’agent spécial du FBI, Sarah Ashburn, une enquêtrice rigoureuse et méthodique dont la réputation la précède tant pour son excellence que son arrogance démesurée. De l'autre l’agent de police de Boston, Shannon Mullins, reconnue pour son fort tempérament et son vocabulaire fleuri. L’une comme l’autre, n’ont jamais eu de partenaire dans le travail… ni vraiment d’amis.
Ainsi, lorsque ces deux représentantes de la loi radicalement opposées sont obligées de faire équipe pour arrêter un baron de la drogue sans pitié, elles se retrouvent à devoir lutter non seulement contre un puissant syndicat du crime, mais aussi et surtout contre l’envie de s’entretuer
Cannes 2016 : Apnée – Semaine Critique
Apnée est un film qui porte bien son nom, devant lequel se retenir de rire et difficile et respirer l'est d'autant plus.. Ce film a été présenté, à la semaine de la critique en séance spéciale, comme le film qui renouvelle la tradition française mêlant théâtre et Cinema.
Critique : Jubilée (Derek Jarman)
Ce mercredi 21 juin sort dans un coffret DVD ainsi qu’en salle, un hommage à Derek Jarman. Cinéaste anglais, figure punk, anarchiste et militant LGBT, il aura entre autres révélé Tilda Swinton aux yeux de tous. Ce sont quatre de ses films que vous pouvez (re)découvrir : Last of England, Sebastiane, La tempête, et enfin Jubilée, son deuxième film.
Critique : Un village presque parfait
Les spectateurs de province ont, eux aussi, le droit de se reconnaître dans le cinéma français, dont les productions se focalisent la plupart du temps sur des mondanités parisiennes. Autrefois, des acteurs populaires comme Jacques Villeret ou Michel Serrault étaient les parrains incontestables de ces histoires du terroir, où les clichés sur le bonheur bucolique allaient bon train. Depuis, une relève adéquate éprouve de sérieuses difficultés à se mettre en place, notamment parce que des comédiens crédibles dans ce genre d’emploi nostalgique ne courent pas les rues et que ceux qui s’y prêteraient, comme par exemple Gérard Jugnot, paraissent réticents à l’idée d’être cantonnés dans un seul et unique type de personnage. Et si la véritable raison pour cette mort à petit feu était tout simplement que la campagne d’antan, bien franchouillarde et chauvine, n’existe plus et que toute tentative de la raviver par le biais du cinéma est par conséquent vouée à l’échec ? En tout cas, ce ne sont pas des films de la trempe d’Un village presque parfait – de surcroît le remake dispensable d’un succès canadien – qui nous convaincront du contraire.
Critique : Olli Mäki
Fans de Rocky et d’autres boxeurs à la philosophie de combat invincible, passez votre chemin, il n’y a rien à voir ici ! Pour tous les autres, ce film finlandais, lauréat du prix Un certain regard au dernier Festival de Cannes, contient son lot d’enseignements précieux sur la motivation, la vraie.



















