Critique : La femme de mon frère

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"La femme de mon frère" fait partie de ces comédies qui, sur le moment, font passer un moment plutôt agréable mais qui ne restent pas vraiment imprimées dans le long terme dans le cortex cérébral.

Wadjda

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Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles. Wadjda se voit donc refuser par sa mère la somme nécessaire à cet achat. Déterminée à trouver l’argent par ses propres moyens, Wadjda décide alors de participer au concours de récitation coranique organisé par son école, avec pour la gagnante, la somme tant désirée.

Critique : Toni Erdmann

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"Toni Erdmann" a malheureusement un côté bancal, plutôt jouissif pendant près d'une heure, perdant de sa superbe au fil du temps qui passe. Dommage !

Sortie DVD : Je fais le mort

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Après une série de films à gros budget, comme les versions modernes de Arsène Lupin et Belphégor, Jean-Paul Salomé passe à un registre plus modeste pour nous offrir une comédie policière enlevée qui est sans doute son meilleur long-métrage au cinéma. François Damiens apporte son grain de folie communicatif à cet acteur qui a pris la grosse tête. Son abattage délirant sied à ce pauvre type égocentrique qui va devenir un brillant enquêteur malgré lui. Les reconstitutions sont menées par une juge d'instruction débutante jouée par Géraldine Nakache.

Intégrale Claude Berri #05 : Sex-shop (1972)

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S’étant jusqu’ici uniquement consacré à « l’autofiction » en mettant en scène ses propres souvenirs, Claude Berri s’octroie, à l’occasion de son cinquième film, un crochet par la comédie de mœurs avec Sex-shop. Très représentatif de la relation contrariée du cinéaste aux années 70, le film évoque de façon frontale les lendemains de mai 68 et de la « révolution sexuelle », tout en posant sur ses contemporains un regard finalement peut-être beaucoup plus cynique et attristé que ses atours de comédie désinvolte ne le laissent deviner…

Critique : Café Society (Cannes 2016)

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Année après année, Woody Allen revient, infatigablement, avec une nouvelle romance dramatique ou comique. Il a ouvert pour la troisième fois cette année le Festival de Cannes avec sa nouvelle production portée par un beau trio : Jesse Eisenberg (The Social Network), Kristen Stewart (Blanche Neige et le Chasseur) et Steve Carell (The Big Short).

Critique : un beau soleil intérieur

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On se demandait si Claire Denis allait faire preuve, pour sa première comédie, d'un talent particulier pour ce genre. Malheureusement, il nous faut admettre que non !

Critique : Cette sacrée vérité

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S'il y a bien un genre qui définit à la perfection le cinéma hollywoodien des années 1930, c'est la comédie de mœurs pétillante, appelée en version originale « screwball comedy » par nos cousins d'outre-Atlantique. Tout n'y est que divertissement léger, truffé de vannes cinglantes et de rebondissements compromettants.

Critique : Sacré Robin des Bois

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Que ce soit en dessin animé ou en film, nous avons tous vu une adaptation de Robin des Bois. Avec Sacré Robin des Bois, Mel Brooks nous propose une parodie bien potache et comique à souhait...
Les Infidèles avec Jean Dujardin

Les Infidèles

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Film à sketches autour de l'infidélité et de l'adultère. Les segments sont signés, entre autres, par Guillaume Canet, Jean Dujardin ou Fred Cavayé.

Critique : Max mon amour

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La subversion sulfureuse se manifeste exclusivement dans la prémisse de ce film faussement iconoclaste. Une femme qui tombe amoureuse d’un singe, au point de le préférer à son mari, qui est à son tour assez téméraire pour accepter cette concurrence à la fois animale et déloyale dans le foyer familial : il y aurait eu de quoi en faire une satire cinglante sur l’hypocrisie des mœurs, si seulement le scénariste Jean-Claude Carrière avait encore pu faire équipe avec son trublion de collaborateur Luis Buñuel. Puisque le maître de la provocation filmique n’était déjà plus de ce monde au milieu des années 1980, Carrière a dû se rabattre sur un autre cynique invétéré en la personne de Nagisa Oshima, lors de l’un de ses très rares films coupés complètement de la sphère japonaise. Le résultat est bien trop sage pour défrayer encore la chronique de nos jours. Même à l’époque, pareille entorse aux conventions sexuelles n’a pas non plus dû faire trop de vagues, vu comment le récit tourne obstinément autour du pot, sans jamais vraiment oser choquer le spectateur.

Critique : The Grand Budapest Hotel

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Après La Famille Tenenbaum, Fantastic Mr Fox et autre Moonrise Kingdom, Wes Anderson nous invite dans un nouvel univers bigarré et coloré, peuplé d'une belle galerie de personnages farfelus.

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Livre : Der nächste Fehler kommt bestimmt (Sky Du Mont)

Un livre qui vous met de bonne humeur, dès que vous l’ouvrez ou que vous allumez votre liseuse : cela vous arrive souvent d’en lire ? Dans le domaine des livres de cinéma, c’est une chose extrêmement rare. Au mieux, ces ouvrages plus ou moins bien documentés vous donnent férocement envie de voir les films dont ils parlent en particulier et d’aller fouiner dans toute l’Histoire du cinéma en général.

Test DVD : Aux jours qui viennent

Ce premier long métrage de Nathalie Najem prouve qu’on tient avec cette scénariste une réalisatrice de très grand talent.

Arras 2025 : Dites-lui que je l’aime (Romane Bohringer)

Y a-t-il quelque chose de plus précieux, fragile et intime que la relation que nous entretenons, chacun et chacune d’entre nous, avec notre mère ? Elle nous a élevés et, dans le meilleur des cas, elle a su garder vivant ce lien affectif unique qu’elle entretient avec nous pendant une bonne partie de notre propre existence. La perdre prématurément laisse forcément un trou béant, un besoin à combler qui ne le sera en fin de compte jamais.

Test Blu-ray : Sabotage

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S’il avait marqué les mémoires des amateurs d’actioners burnés grâce à son édition VHS estampillée TF1 Vidéo, Sabotage n’avait cependant pas bénéficié d’une sortie au format DVD. Cette erreur est aujourd’hui rectifiée grâce à Metropolitan Film & Video, qui nous permet aujourd’hui de redécouvrir en Blu-ray ce concentré de testostérone, de fusillades chorégraphiées et de dialogues qui sentent bon le whisky frelaté et les regrets d’anciens combattants.

Les sorties du 12 novembre 2025

Même si le prochain long-métrage de Nathan Ambrosioni ne sort que dans trois semaines, les enfants ne vont pas trop bien dans un nombre étonnamment conséquent de films à l’affiche à partir de ce mercredi. Les autres thèmes fédérateurs de cette mi-novembre seraient sinon le détournement de la guerre, celui des bonnes mœurs ou bien toutes sortes de galères derrière les barreaux.