Cannes 2018 : Diamantino
Une source inépuisable de découvertes, la Semaine de la Critique du Festival de Cannes n'a pas eu froid aux yeux en sélectionnant ce premier long-métrage portugais. Diamantino est un véritable objet filmique difficilement classable, à qui il manque cependant une petite surdose de folie. Son histoire abracadabrante sur une icône du foot pas trop futée, qui tombe doublement victime de l'amour et d'un plan fasciste machiavélique, est certes fort amusante.
Critique Express : Vie privée
La déception que l'on ressent à la vision du film est à la hauteur des espoirs qu'on avait pu y placer au vu de la distribution.
Critique : Ricki and The Flash
Près de vingt fois nommée aux Oscars et couronnée à trois reprises de la récompense suprême du cinéma américain, Meryl Streep n’a plus rien à prouver. Elle profite par conséquent de son statut d’actrice intouchable pour se faire plaisir, avec modération, mais néanmoins assez souvent pour montrer à son public fidèle depuis un peu moins de quarante ans qu’elle n’a pas pris la grosse tête.
Critique : Ouvert la nuit
La personnalité publique de Edouard Baer a beau être polarisante, elle a au moins l’immense avantage d’être consistante au fil des années. L’image que l’acteur donne de lui-même est celle d’un homme loufoque et narcissique, trop imbu de sa propre aura pour proférer autre chose que des pointes puériles.
La Clinique de l’amour
"La clinique de l’amour !" c’est "Urgences" traité à la manière de "Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?" et "Un poisson nommé Wanda". Des histoires d’amour (torrides), d’argent, de trahisons (odieuses), dans une clinique au bord de la ruine, où s’affrontent John et Michael (chirurgiens), sournoisement manipulés par Samantha, une garce aussi cupide que fatale sous les yeux (magnifiques) d'une ravissante infirmière, du doux nom de “Priscilla”. Une comédie pour tous, de 12 à 122 ans !
Critique : Un plan parfait
Pour contourner la malédiction qui anéantit tous les premiers mariages de sa famille, Isabelle a une stratégie pour épouser l'homme qu'elle aime : trouver un pigeon, le séduire, l’épouser et divorcer. Un plan parfait si la cible n’était l'infernal Jean-Yves Berthier, rédacteur pour un guide touristique, qu'elle va suivre du Kilimandjaro à Moscou. Un périple nuptial pour le meilleur et surtout pour le pire.
Milliardaire pour un jour
Apple Annie, une clocharde qui vend des pommes à Times Square, a réussi a faire élever sa fille loin d'elle, dans un couvent espagnol en lui faisant croire qu'elle était riche. Mais celle ci arrive pour lui présenter son fiancé, Carlos, fils d'un noble d'Espagne. Dave le dandy, malfrat sympathique, lui sauve la mise en la transformant pour quelques jours en dame du monde.
5 films qui traitent de la présidentielle
Une page se ferme et une autre s'ouvre. En ce lendemain de passation de pouvoir, qui marquera à jamais les moments politiques de notre...
Critique : Olli Mäki
Fans de Rocky et d’autres boxeurs à la philosophie de combat invincible, passez votre chemin, il n’y a rien à voir ici ! Pour tous les autres, ce film finlandais, lauréat du prix Un certain regard au dernier Festival de Cannes, contient son lot d’enseignements précieux sur la motivation, la vraie.
Tout ce qui brille
Tout ce qui brille est le premier film de Géraldine Nakache et Hervé Mimran, deux novices en la matière. Une comédie française légère sur une amitié fusionnelle déchirée par des rêves de gloire. En effet, deux amies issues de la banlieue parisienne recherchent à tout prix à changer de vie.
Critique : Nebraska
Une odyssée en noir et blanc entre le Montana et le Nebraska, avec Bruce Dern (prix d'interprétation à Cannes en 2013) dans une quête drôle et mélancolique.
Critique : Trois visages
A mi-chemin entre fiction et documentaire, "Trois visages" est un film d'une grande richesse, un film qui, au travers de trois personnages d'actrices appartenant à des générations différentes, évoque avec humour, tendresse et nostalgie les difficultés qu'a toujours rencontrées le cinéma iranien.


















