Critique : Un plan parfait
Pour contourner la malédiction qui anéantit tous les premiers mariages de sa famille, Isabelle a une stratégie pour épouser l'homme qu'elle aime : trouver un pigeon, le séduire, l’épouser et divorcer. Un plan parfait si la cible n’était l'infernal Jean-Yves Berthier, rédacteur pour un guide touristique, qu'elle va suivre du Kilimandjaro à Moscou. Un périple nuptial pour le meilleur et surtout pour le pire.
Critique : Arizona Junior
Il n’est guère farfelu d’affirmer que la bêtise a toujours été un élément primordial des réalisations des Frères Coen. En critiques avisés de leurs contemporains, le duo ne manque jamais une occasion de mettre en scène le vide sidéral qui trotte dans la tête de personnages pathétiques et délirants. C’est en liant cette ironie cruelle à une science implacable du film noir qu’ils ont construit leur légende. Pourtant, au cœur des années 1980, alors que leur carrière débutait juste, ce tourbillon délirant pris une forme bien plus sincère et tendre que ce qui marquera par la suite leurs œuvres diverses. Avec Arizona Junior, le délire est doublé d’une démonstration d’humanité apaisée et chaleureuse, bien loin des glaçants meurtres et complots de Fargo ou du déchaînement furieux de Burn After Reading.
Critique : Minuit à Paris
42è long-métrage de Woody Allen, Minuit à Paris a été présenté à l'ouverture du 64ème Festival de Cannes (2011). Le réalisateur nous revient avec un film très européen dont l'histoire romantique et comique se déroule à Paris, ville vénérée par Woody Allen.
Lost in translation
Lost in translation a été réalisé par Sofia Coppola en 2002, la réalisatrice souhaitant mettre en scène une histoire au Japon depuis quelques temps. Le long-métrage a obtenu le César du Meilleur film étranger en 2005 et a remporté un grand succès commercial, notamment avec plus de 1 300 000 spectateurs en France.
Critique : 20th Century Women
Elever seul un enfant n’a jamais été une mince affaire. Selon les époques, cette tâche parentale accrue s’est traduite par la solitude, voire l’ostracisme social, et une grande précarité. Dans son troisième film, le réalisateur Mike Mills rend un hommage appuyé à ces mères courage – car dans l’immense majorité des cas il s’agit de mères – qui jonglent entre exigences d’éducation, obligations professionnelles et une vie affective souvent anémique.
Critique : Le Dernier pub avant la fin du monde
L’histoire débute le 22 juin 1990 dans la petite ville anglaise de Newton Haven : cinq adolescents au comble de l’âge ingrat fêtent la fin des cours en se lançant dans une tournée épique des pubs de la ville. Malgré leur enthousiasme, et avec l’absorption d’un nombre impressionnant de pintes de bière, ils ne parviennent pas à leur but, le dernier pub sur leur liste : The World’s End (La Fin du Monde). Une vingtaine d’années plus tard, nos cinq mousquetaires ont tous quitté leur ville natale et sont devenus des hommes avec femme, enfants et responsabilités, à l’alarmante exception de celui qui fut un temps leur meneur, Gary King, un quarantenaire tirant exagérément sur la corde de son adolescence attardée. L’incorrigible Gary, tristement conscient du décalage qui le sépare aujourd’hui de son meilleur ami d’antan Andy, souhaite coûte que coûte réitérer l’épreuve de leur marathon alcoolisé. Il convainc Andy, Steven, Oliver et Peter de se réunir un vendredi après-midi. Gary est comme un poisson dans l’eau. Le défi : une nuit, cinq potes, douze pubs, avec un minimum d’une pinte chacun par pub. À leur arrivée à Newton Haven, le club des cinq retrouve Sam, la soeur d’Oliver pour qui Gary et Steven en pincent toujours. Alors que la fine équipe tente, tant bien que mal, d’accorder le passé avec le présent, une série de retrouvailles avec de vieilles connaissances et des lieux familiers les font soudain prendre conscience que le véritable enjeu, c’est l’avenir, non seulement le leur, mais celui de l’humanité entière, et arriver à «La Fin du Monde» devient le dernier de leurs soucis...
Critique : La Terre penche (court-métrage)
Grand Prix à Pantin en 2012 avec La Maladie blanche, revenue en 2014 avec Madeleine et les deux apaches, la réalisatrice Christelle Lheureux remet son titre en jeu avec ce nouveau moyen-métrage, plus narratif que les précédents tout en conservant un goût certain pour le mystère.
Vu sur OCS : La Femme qui rétrécit
L'homme invisible est une figure sensiblement plus répandue dans le cinéma fantastique que celle de l'homme qui rétrécit. Comme quoi, le pouvoir de se glisser un peu partout à l'insu de tout le monde réserve plus de possibilités horrifiques, comiques, voire érotiques que la disparition progressive du corps, un centimètre à la fois.
Les Bien-aimés
Les Bien-aimés est le huitième film de Christophe Honoré et a été présenté en compétition officielle au festival de Cannes 2011. Encore une fois, le réalisateur s’est entouré de tous ses acteurs fétiches s’alignant dans la nouvelle vague du cinéma français : Louis Garrel, Ludivine Sagnier, Chiara Mastroianni… Mais une nouveauté cette année, Honoré voyage et sort de Paris (sa ville de prédilection pour ses autres films). Verdict.
Clerks : Les employés modèles
Dante est caissier dans une épicerie du New Jersey. Randal est employé dans le vidéo-club voisin. Les deux amis débattent regulièrement des sujets les plus divers. Et parfois, la routine laisse place à des journées pour le moins étonnantes...
Critique : Men In Black 3
En quinze ans de carrière chez les Men in Black, l’agent J a vu beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K.
Critique : Je suis mort mais j’ai des amis
Les Français ont beau se moquer avec insistance de leurs voisins belges, ceux-ci ne brillent pas seulement par leur gentillesse et leur bonne humeur exceptionnelles, mais surtout par le genre d’humour caustique et irrévérencieux que l’on cherchera en vain dans nos contrées.



















