Cannes 2015 : les candidats à la Caméra d’or
26 premiers longs-métrages sont en lice pour succéder à Party Girl de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis, le lauréat 2014 de la...
Critique : Un peu beaucoup aveuglément
Des films d’acteurs qui passent pour la première fois derrière la caméra, il y en a presque un par semaine ces temps-ci. Après les sorties des débuts de réalisateur de Ryan Gosling et de Russell Crowe au mois d’avril, voici la tentative initiale de Clovis Cornillac, un comédien qui ressemble décidément plus à l’équivalent français du bonhomme bougon Crowe qu’à celui de l’éternel jeune premier Gosling. Ces changements de casquette se soldent très rarement par de nouvelles vocations durables. Dans le cas présent, nous nous mettons toutefois à espérer que ce coup d’essai fort prometteur sera transformé en une belle et riche carrière de créateur de comédies légères et inspirées. Celles-ci sont hélas plutôt une denrée rare en France, où la vanne facile et fatiguée paraît rapporter plus, en termes commerciaux, qu’un humour un peu plus recherché.
Critique : Un jeune poète
Dans le court La Dame au chien, Rémi Taffanel, à peine adolescent, et ingénu, était invité dans le logis d'une femme mûre à la sensualité plus que trouble. Quelques années plus tard, le voici au cœur du nouveau film de Damien Manivel, un long métrage cette fois, toujours expérimental, où il cueille le jeune Rémi au sortir de ses dix-huit ans pour faire de lui un jeune homme à la recherche de sa vocation poétique, lors de vacances d'été passées à Sète.
Critique : Beyond Clueless
Que le temps passe vite ! Même si nous sommes trop âgés pour rentrer exactement dans la cible des films d’adolescents et pour eux, qui pullulaient sur les écrans de cinéma entre 1995 et 2005 – une des raisons principales d’ailleurs pour laquelle nous considérons ce genre très américain avec un certain dédain –, nous avions regardé malgré tout à l’époque un nombre conséquent de ces divertissements à l’intérêt cinématographique discutable. Cette somme imposante d’un état d’esprit d’ores et déjà révolu sous forme d’un documentaire d’analyse thématique nous inspire par conséquent une drôle de nostalgie.
Critique : Lost River (pour)
Ryan Gosling est de retour à Cannes ! Mais cette fois, les fans hystériques risquent d'être déçus car la belle gueule du cinéma US ne vient pas présenter un film dans lequel il apparaît à l'écran mais bien sa première réalisation dans le cadre de la sélection "Un Certain Regard".
Mikio Naruse à la MCJP : le programme complet
Indispensable lieu de découverte pour les amateurs de cinéma du Soleil Levant, la Maison de la Culture du Japon propose du 2 au 30...
Test Blu-ray : Astérix – Le domaine des Dieux
Avec Astérix – Le domaine des Dieux, Louis Clichy et Alexandre Astier(ix) nous livrent une brillante adaptation des aventures de nos irréductibles gaulois, portée par l'humour et la patte du créateur de Kaamelott. Avec un respect total pour l'œuvre de René Goscinny et Albert Uderzo
Test Blu-ray : Boardwalk Empire – Saison 5
Fort logiquement située en 1931, année de l'arrestation d'Al Capone et de la fin de la prohibition aux États-Unis, cette cinquième saison voit ses personnages un peu vieillis (et vieillissants) tenter d'évoluer, de s'adapter à un monde qui change
3 films de Bo Widerberg
Vous n'avez certainement jamais (ou rarement) entendu parler de Bo Widerberg, ce cinéaste suédois des années 1960 dont le nom et l’œuvre ont été éclipsés par ceux du grand Ingmar Bergman. Critique de cinéma pour le journal Expressen à Stokholm, mais aussi romancier, Bo Widerberg entre en cinéma par l'écriture.
Test Blu-ray : Balade entre les tombes
Né en 1952, Liam Neeson a opté pour un radical changement de carrière à l’approche de ses soixante balais, délaissant peu à peu le cinéma d’auteur et les rôles dramatiques pour se lancer dans le cinéma d’action, tendance sévèrement burné. Sous l’impulsion du duo Luc Besson / Pierre Morel qui lui ont mis le pied à l’étrier du thriller avec Taken, Neeson a commencé à enchainer les polars et autres blockbusters, souvent très violents, avec un plaisir étonnant.
Critique : It Follows
LE film d'épouvante à ne pas manquer cette année... cette décennie ? Flippant, angoissant, brillant, It follows de l'Américain David Robert Mitchell fut le premier enthousiasme viscéral du festival de Cannes 2014 dans le cadre de la Semaine de la Critique qui avait déjà présenté le premier long-métrage de cet auteur, The Myth Of American Sleepover, autre beau regard sur l'adolescence américaine mais transposé ici dans le cinéma d'horreur. Il devrait réussir à saisir avec la même intensité les amateurs de fantastique du Festival de Gérardmer, et s'imposer comme le film de cette sélection 2015 que l'on espère voir primé par le jury officiel, le public et la critique. Pour arriver devant ce monument de peur, il est conseillé de stopper net la lecture de cette critique qui révèle peu de choses, mais trop néanmoins pour arriver suffisamment vierge avant de voir de ses propres yeux cet événement qui se rapproche le plus possible du qualitatif de chef d'oeuvre.
Test Blu-ray : La secrétaire
Avant 50 nuances… Découvrez un autre sulfureux Mr Grey : Maggie Gyllenhaal et James Spader apportent la crédibilité et l’émotion nécessaires à un récit pour le moins casse-gueule, et contribuent sans équivoque à faire du premier film de Steven Shainberg un véritable chef d’œuvre, et à n’en point douter un des plus beaux films de la décennie 2000.