Critique : The Walk Rêver plus haut
Les rêves les plus beaux et les plus fous ne sont pas forcément américains. Car même si l’aventure incroyable du funambule Philippe Petit est étroitement liée au goût pour la démesure qui prévaut aux Etats-Unis, la nature française de ce forcené se manifeste autrement qu’à travers l’accent bancal que Joseph Gordon-Levitt emploie pour l’incarner.
Critique : The Green Inferno
Eli Roth n’est pas Quentin Tarantino, mais il connaît néanmoins bien les classiques du film de genre. Il nous en livre la preuve par le biais de cet hommage aux festins cinématographiques de cannibales, particulièrement féroces et populaires en Italie dans les années 1970 et ’80.
Critique : L’Oracle
Profitez bien de votre confort matériel tant que vous le pourrez ! Car si la dernière prévision de Martin Armstrong devient réalité, dans quelques semaines, voire quelques jours, toutes nos richesses relatives s’évaporeront à cause d’un « big bang » des dettes publiques début octobre.
Critique : Les Chansons que mes frères m’ont apprises
Plus personne ou presque ne s’intéresse au sort des Indiens. Ni le gouvernement américain, qui a des conflits raciaux plus brûlant à gérer sur son territoire. Ni le cinéma hollywoodien, qui se sert au mieux de l’odyssée du peuple indigène pour se donner bonne conscience, comme ce fut le cas de Danse avec les loups de Kevin Costner, sorti il y a déjà un quart de siècle.
Critique : Les Secrets des autres
Le réalisateur Patrick Wang œuvre dans la marge. D’un point de vue thématique et commercial, avec son premier film In the family sorti en France en novembre dernier, une fresque intimiste de trois heures sur un veuf gay qui se bat pour la garde de son fils. Et du côté formel, grâce à son deuxième film, au sujet plus universel et accessible, qui explore pourtant les différentes facettes de la souffrance dans une famille ordinaire avec un goût prononcé pour l’expérience narrative.
Critique : Je suis mort mais j’ai des amis
Les Français ont beau se moquer avec insistance de leurs voisins belges, ceux-ci ne brillent pas seulement par leur gentillesse et leur bonne humeur exceptionnelles, mais surtout par le genre d’humour caustique et irrévérencieux que l’on cherchera en vain dans nos contrées.
Critique : Sorcerer
La filmographie de William Friedkin est ponctuée d’œuvres qui n’ont pas su tenir toutes leurs promesses, d’un point de vue soit artistique, soit commercial. Depuis Les Garçons de la bande, l’un des premiers films à oser présenter des personnages homosexuels sous un jour plutôt positif, quoique désespérément caricatural, jusqu’à ses deux derniers films, Bug et Killer Joe qui n’ont pas enthousiasmé Hollywood alors qu’ils montraient une vigueur créatrice insoupçonnée chez le réalisateur bientôt octogénaire, en passant par le coup double de succès démesurés de French Connection et L’Exorciste, puis un autre démêlé avec la communauté homosexuelle autour de Cruising et la survie de sa carrière sous perfusion grâce au soutien de son épouse, dirigeante de Paramount, le parcours en dents de scie du réalisateur est presque plus passionnant que ses films pris séparément.
Critique : Mustang
C'est dans son pays natal, la Turquie, que Deniz Gamze Ergüven est allée tourner "Mustang", un film féministe et lumineux qui sort quelques jours après des élections dont le résultat peut donner un petit peu d'espoir aux filles et aux femmes de ce pays. "Mustang" a été particulièrement bien accueilli à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2015.
Test Blu-ray : Exodus – Gods and kings
Avec Exodus – Gods and kings, Ridley Scott y va de son adaptation de l'Exode, épisode de l'Ancien Testament déjà évoqué au cinéma dans Les dix commandements de Cecil B. DeMille. On sent bien que la volonté de Scott est de tenter d'insuffler d’avantage de réalisme dans le récit de la vie de Moïse, et le film s’avère spectaculaire et bien tenu, mais là où le bat blesse un peu, c’est qu’en réalité, il est difficile d’expliquer tous les éléments de l'Exode, récit rempli d’éléments paraboliques par excellence, par le prisme de la Science et de l’Histoire.
La Cinémathèque Française cet été
Honneur aux centenaires dans le programme estival de la Cinémathèque Française que nous avons reçu ce jour. Ils sont en effet au nombre de trois à jouir d’une rétrospective plus ou moins fournie pendant les deux derniers mois de programmation de l’auguste institution à Bercy avant la fermeture annuelle en août : Frank Sinatra, Orson Welles et Ingrid Bergman.
Test DVD : Hope
Hope. En français : l'espoir. L'espoir d'une vie meilleure, lorsqu'on est nigérienne, lorsqu'on est camerounais. Ce qui se passe actuellement en Méditerranée nous interpelle tous les jours sur l'horreur de ces tentatives de traversée effectuées par des migrants et qui, trop souvent, se terminent par des drames. Le film de Boris Lojkine décrit ce qui se passe en amont, des épisodes d'une grande dureté qui réunissent ces migrants pleins de rêves et tous ceux, des compatriotes le plus souvent, qui les rackettent, qui les volent, qui les prostituent. Sans parler, bien sûr, de la peur de la police.
Festival de Cannes 2015: les reprises parisiennes
Tout le monde ne peut pas aller à Cannes, les parisiens cinéphiles vont pouvoir se plonger dans les sélections parallèles du Festival de Cannes...



















