Critique : Olga
"Olga" réussit le difficile pari d'être crédible dans les deux volets qu'il embrasse, une pratique sportive de haut niveau et les troubles ressentis par une adolescente exilée loin de chez elle et qui doit gérer la préparation d'une compétition importante tout en vivant par procuration des évènements tragiques qui se déroulent dans son pays et dans lesquels sa mère est impliquée.
Palmarès du Festival de Deauville 2011
Samedi 10 septembre 2011. Il est temps de mettre un terme à cette 37ème édition du Festival du film américain de Deauville. Beaucoup de monde se pressera pour essayer de rentrer dans l'auditorium et savoir qui a enfin gagné le Grand Prix.
Critique : Sexe entre Amis
Avec Sexe entre Amis, Will Gluck (Scénariste de The Loop) s'attaque à ce qui semble être un des tout derniers tabous de notre société : le sexe sans sentiments. Si l'idée a déjà plu avec Sex Friends, le risque de tomber dans une comédie niaise à la sauce américaine est toujours présent, et peut en inquiéter beaucoup.
Test Blu-ray : True Detective – Saison 4 – Night Country
La série True Detective a refait son apparition début 2024 sur HBO. La quatrième saison du show marque une rupture avec les précédentes : le créateur de la série Nic Pizzolatto a cette fois cédé sa place de showrunner et scénariste à la mexicaine Issa López...
Sublimes créatures
Ethan Wate, un jeune lycéen, mène une existence ennuyeuse dans une petite ville du sud des Etats-Unis. Mais des phénomènes inexplicables se produisent, coïncidant avec l’arrivée d’une nouvelle élève : Léna Duchannes. Malgré la suspicion et l’antipathie du reste de la ville envers Léna, Ethan est intrigué par cette mystérieuse jeune fille et se rapproche d’elle. Il découvre que Lena est une enchanteresse, un être doué de pouvoirs surnaturels et dont la famille cache un terrible secret. Malgré l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, ils vont devoir faire face à une grande épreuve : comme tous ceux de sa famille, Lena saura à ses seize ans si elle est vouée aux forces bénéfiques de la lumière, ou à la puissance maléfique des ténèbres…
Terri
Presque en habitué de Deauville, mais surtout en vrai curieux du cinéma, Azazel Jacobs venait présenter son nouveau film, Terri, trois ans après son Momma’s man. Accompagné par le scénariste et l’acteur en question, la joyeuse bande avait un sourire communicatif, tout comme le film.
Cannes 2018 : la palme pour Kore-eda Hirokazu
En cette année de commémoration du 160ème anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France, le Festival de Cannes a salué une nouvelle fois le talent d'un cinéaste japonais. Après Teinosuke Kinugasa avec La Porte de l’enfer en 1954, Akira Kurosawa avec Kagemusha en 1980 puis Shohei Imamura avec La Ballade de Narayama en 1983 puis L’Anguille en 1997, Kore-eda Hirokazu n'est que le quatrième cinéaste japonais à obtenir cette récompense. Il avait eu le prix du jury pour Tel père, tel fils en 2013 et son acteur adolescent Yuya Yagira avait été primé pour Nobody knows en 2004. Il s'agissait de sa cinquième participation à la course à la Palme d'or, les deux autres films invités étant Distance en 2001 et le délicat Notre petite sœur en 2015.
Teaser du trailer de Resident Evil: Retribution
Découvrez un teaser de la première bande-annonce de Resident Evil : Retribution.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Le Festin nu
Qu’on aime le film ou pas, que l’on apprécie le cinéma de David Cronenberg ou pas, il convient dans tous les cas de reconnaître que Le Festin nu demeure, même plus de trente ans après sa sortie, un putain de trip sur celluloïd qui n’a pas pris une ride.
Test Blu-ray : Au-dessus de la loi
Sorti sur les écrans en 1993, Au-dessus de la loi est le pur produit d’une époque où le genre était en pleine mutation. Le film d’action « bigger than life » porté par des stars bodybuildées enchaînant les exploits physiques semblait bien avoir fait son temps...
À voir sur Amazon Prime Video : Brutus vs César / Ave Kheiron
Avec Brutus vs César, Kheiron prend donc à nouveau le parti de changer radicalement de style, d’aller là où personne ne l’attendait vraiment, avec une comédie non-sensique sur fond de péplum probablement pensée comme un appel du pied aux Monty Python
Critique : Manchester by the sea
Kenneth Lonergan est un cinéaste au parcours pour le moins atypique. Auteur de 3 films en 16 ans, il est surtout connu des cinéphiles pour les déboires que son superbe Margaret a connus. Tourné en 2005, sorti aux Etats Unis en 2011, sa douloureuse gestation aurait sans doute de quoi occasionner un documentaire passionnant. Également dramaturge ayant écrit plusieurs pièces renommées, il revient donc au cinéma avec ce film qui, depuis sa présentation au festival de Sundance début 2016, ne cesse de faire parler de lui comme d’un sérieux challenger pour les Oscars. Si ce type de « buzz » n’est évidemment pas un gage de qualité, la personnalité de son auteur, pratiquant un cinéma éloigné des tics du cinéma indépendant américain contemporain, fait ici toute la différence …

















