Collateral
Il s'agit de l’histoire d’un scénario qui, passé entre les mains de nombreux réalisateurs, va finalement atterrir entre celles du génial et brillantissime Michael Mann. Séduit par le cadre du film qu’il s’approprie, il va se servir de Collateral comme d’un essai, une expérience unique qui, sous son œil visionnaire, va s’avérer être un pur chef d’œuvre.
Berlinale 2018 : Paranoïa
Le cinéma commercial de ce siècle est dominé par les épopées de super-héros, les films d'horreur et autres thrillers, ainsi que dans une moindre mesure, puisque plus tributaires des spécificités locales, de comédies. En gros, pour faire fructifier au mieux l'argent investi dans la production cinématographique, il convient de se tourner vers ces genres désormais tellement balisés, que la probabilité de l'échec cuisant s'amenuise d'année en année.
Critique : Hantise (George Cukor)
Dans les années 1940, la figure du mari machiavélique était surtout un motif récurrent dans les films de Alfred Hitchcock. Depuis Rebecca jusqu'à Les Amants du Capricorne, en passant par Soupçons et Les Enchaînés, les pauvres épouses interprétées tour à tour par Joan Fontaine et Ingrid Bergman y souffraient régulièrement le martyre.
Dans la maison
Un garçon de 16 ans s'immisce dans la maison d'un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. Ce dernier, face à cet élève doué et différent, reprend goût à l'enseignement, mais cette intrusion va déclencher une série d'événements incontrôlables.
Trespass
Un thriller en huis-clos pour Nicolas Cage qui risque d’être très certainement le premier direct-to-dvd (français) pour l’acteur américain depuis The Wicker Man…
Critique VOD : The nightingale
Ce qu'a cherché Jennifer Kent en réalisant "The nightingale" est très clair : montrer un exemple précis des violences que peuvent subir des femmes, où que ce soit dans le monde, et l'effet que peuvent avoir ces violences sur leur comportement ; mettre en pleine lumière les traitements inhumains imposés aux aborigènes lors de la colonisation en Australie et, plus particulièrement, durant la Guerre Noire en Tasmanie
Critique : In the fade
Bien que, dans ce film qui se divise en trois chapitres distincts, le ton soit forcément différent d'un volet à l'autre, c'est toujours passionnant, c'est toujours très bien mis en scène, c'est toujours remarquablement interprété.
Margin Call
Wall Street, automne 2008, au siège social d’une banque d’investissement aux airs de « Lehman Brothers ». Tout commence par un remerciement massif de 80 % des personnels de l’étage où se situe la salle des marchés, son chef, Eric Dale (Stanley Tucci), la cinquantaine, et 20 ans de maison, en tête. Reconduit fermement vers la sortie par un vigile, son carton d’objets personnels constitué à la hâte sous le bras, il a le temps de remettre à un de ses jeunes subordonnés, Peter Sullivan (Zachary Quinto), une clef USB dont le contenu va se révéler explosif.
Critique : Effets secondaires
Jon Banks est un psychiatre ambitieux. Quand une jeune femme, Emilie, le consulte pour dépression, il lui prescrit un nouveau médicament. Lorsque la police trouve Emilie couverte de sang, un couteau à la main, le cadavre de son mari à ses pieds, sans aucun souvenir de ce qui s’est passé, la réputation du docteur Banks est compromise…
Sucker Punch
Après 300, Watchmen et L'Armée des morts, Zack Snyder revient avec Sucker Punch, un film qui a créé la controverse aux USA puisque la critique a pris en grippe le réalisateur, traitant son film de navet dédié à la violence gratuite (voir notre article). Sucker Punch arrive en France avec une réputation déjà faite, mais comme pour les précédents films de Snyder, la critique française verra peut-être autre chose derrière cet ovni visuel.
Le Flingueur
Le Flingueur est un remake du film du même nom sorti en 1972 avec Charles Bronson qui y tient le rôle principal. Cette fois-ci pour le remplacer on a droit au nouvel héros des films d'action : Jason Statham (qui à la rédaction nous fait penser à Bruce Willis il y a quelques années : chauve, musclé, avec de la carrure...).
Critique : Ascenseur pour l’échafaud
Près de vingt ans après la disparition de Louis Malle, ses films courent le risque sérieux de tomber dans l’oubli. Ce serait pourtant un crime contre le cinéma d’ignorer les multiples facettes d’une œuvre au moins aussi riche et foisonnante que celle de son contemporain François Truffaut dont les rétrospectives se succèdent à un rythme soutenu.