Critique : Tuer un homme
Après la globalisation dans Huacho ou la maladie dans Près du feu, c’est la mort qui s’insinue cette fois dans le quotidien pour le troisième film d’Alejandro Fernandez Almendras inspiré d’un fait divers.
The Spirit
Frank Miller est très grossièrement le Polanski de la BD. Excellents dans leurs domaines respectifs controversés dans leur vie privée pour diverses raisons soient-elles. Frank Miller c’est surtout le génie créateur de Sin City (la BD), pour laquelle il s’essaya (fugacement a priori) à la réalisation aux côtés d’El Gringo Rodriguez et de son acolyte décérébré Tarantino. The Spirit est la première « œuvre » de Miller en tant que réalisateur. Après avoir vu le film on ne peut constater qu’une chose : sur Terre il y’a le Sida, le Paludisme et The Spirit.
Mamá
Deux petites filles ont disparu dans les bois le jour où leur parents ont été tués. Des années plus tard, celles-ci sont retrouvées et adoptées. Mais une certaine Mama continue de leur rendre visite...
Critique : Laissez bronzer les cadavres
La mélodie de Sunny road to Salina, directement sortie du film de Georges Lautner, La Route de Salina, vient à notre Rencontre. Les yeux d’Elina Löwensohn imprimés à jamais sur un tableau inachevé... Une balle sort d’un pistolet, un trou sur la toile… La fente idéale pour se perdre à l’intérieur de cette femme, une peintre.
Antiviral
Présenté au 68ème festival de Cannes (2012) dans la sélection "Un certain regard", Antiviral est le premier long-métrage réussi de Brandon Cronenberg fils du très célèbre réalisateur-acteur-scénariste David Cronenberg et de la moins connue Carolyn Zeifman. On peut dire que la relève est assurée !
Critique : Fargo
Les frères Coen sont des maîtres de la création d’univers décalés. A chaque nouveau film, ils excellent dans l’esprit de dérision, cumulant des éléments à première vue bénins jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un humour très noir. Leurs œuvres les plus abouties sont soit celles qui poussent la surenchère des gags au comble de l’absurdité, soit celles qui savent garder les pieds sur terre, en aménageant justement un arrière-plan tragique, propre à la vie courante, au spectacle au ton mordant dont ils détiennent le secret.
Le Dahlia noir
Le Dahlia Noir est un polar réalisé par Brian de Palma en 2005. Il s'agit de l'adaptation d'un roman lui-même basé sur une histoire vraie, celle d'une jeune femme retrouvée morte et atrocement mutilée en 1947 dans la région d'Hollywood. Un film qui devait d'abord être tourné par David Fincher, mais le metteur en scène s'est désisté et c'est finalement Brian de Palma qui l'a remplacé.
Funny Games
Funny Games est un film autrichien sorti en 1998 et réalisé par Michael Haneke, qui en est également le scénariste. Le film à été controversé du fait de la violence réaliste qu'il montre, souvent jugée gratuite. Michael Haneke se défend en expliquant qu'il montre la violence telle qu'elle l'est réellement.
Critique : Message from the king
Fabrice du Welz est un cinéaste passionnant à plus d’un titre. Avec son premier long métrage, Calvaire (2004), il livrait une authentique bombe qui allait traumatiser pas mal de fans de cinéma de genre avec son mélange inédit de romantisme tordu et d’horreur frontale, le tout dans une ambiance étrange et dérangeante. UJn classique instantané possédant encore aujourd’hui toute son aura. La suite de sa carrière aura été tout aussi radicale, le cinéaste ne sacrifiant jamais ses visions à des impératifs commerciaux. Un esprit d’artiste incontrôlable qui fait sa singularité, mais l’ayant cantonné à un cinéma confidentiel, pour un petit public d’irréductibles. A l’occasion du polar Colt 45, il espérait à l’époque changer de style, pour un film qu’il envisageait comme sa version des polars hardcore américains des 70’s, au style rugueux et impitoyable. L’expérience douloureuse avec son producteur Thomas Langmann l’aura mené vers le radical Alleluia pour lequel il aura retrouvé son plaisir de filmer, malgré une exploitation pour le moins limitée. Tout ça nous amène au film qui nous intéresse aujourd’hui, que l’on peut sans aucun mal voir comme son polar hardboiled dont il rêve depuis longtemps et qui constitue sa première expérience aux Etats Unis. Réalisé avec un budget que l’on devine serré, en très peu de temps (28 jours), et arrivé très tard sur le projet, on se doute bien qu’il ne s’agit pas d’un projet personnel pour le cinéaste mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y a pas mis toute son âme, comme on s’en rendra très rapidement compte.
Critique : Les oiseaux de passage
Arriver à faire cohabiter dans un même film une approche ethnologique concernant un peuple autochtone d'Amérique du Sud et les schémas d'un film de gangsters "à la Scorsese" n'avait rien d'évident au départ. On peut considérer que la réussite est presque totale.
Caché
Caché est un thriller psychologique écrit et réalisé par Michael Haneke en 2003. On y retrouve Daniel Auteuil et Juliette Binoche dans les rôles principaux. Caché a été primé au Festival de Cannes dans la catégorie Meilleure mise en scène en 2005.
Critique : Monkey Man
Si la démarche de Dev Patel, derrière l’écriture du film, la réalisation et jusqu’à la réception de la majorité des grosses tatanes, est résolument touchante ; elle ne changera pas ce qu’est “Monkey Man”: John Wick dans la culture indienne.


















