Critique : Nocturnal Animals
Soyons direct : le nouveau film de Tom Ford est une réussite, au niveau de sa mise en scène, de sa photographie, de ses interprètes et de ses dialogues. On ne peut qu’être transporté et touché par cette œuvre qui tape là où ça fait mal. Si l'on peut reprocher au réalisateur d’être quelques fois trop vague sur le message qu’il désire faire passer, l'on est forcé de se sentir concerné. Car nous avons tous vécu des relations qui se sont terminées abruptement, tous voulu éviter de ressembler à nos parents sans y parvenir et surtout tous mal interprété les signaux de notre partenaire, un jour ou l’autre.
La Roche-sur-Yon 2016 : Opération Avalanche
L’Histoire américaine des années 1960 ne se laisse pas résumer à l’assassinat du président Kennedy et à l’atterrissage sur la lune. Il y a aussi eu, entre autres, la crise des missiles cubains, la guerre du Vietnam et la lutte pour l’égalité des droits de la population afro-américaine et d’autres minorités.
Berlinale 2016 : While the women are sleeping
Gros coup de fatigue à mi-chemin de notre présence au 66ème Festival de Berlin ! Le film qui a fait les frais de cette lutte acharnée contre le sommeil aurait sans doute mérité mieux qu’un degré de concentration amoindri. En même temps, nous ne sommes pas sûrs qu’il y avait beaucoup à comprendre ou à saisir dans ce conte japonais sur une obsession qui tourne rapidement en rond.
Critique : Salvo
Salvo est un homme de main de la mafia sicilienne, solitaire, froid, impitoyable. Alors qu’il s’introduit dans une maison pour éliminer un homme d’une bande rivale, il découvre Rita. La jeune fille est aveugle et assiste impuissante à l’assassinat de son frère. Quelque chose d’extraordinaire se produit lorsque Salvo décide de laisser la vie sauve à ce témoin. Désormais, hantés l’un et l’autre par le monde auquel ils appartiennent, ils sont liés à jamais.
House of Last Things
Alan, un critique de musique classique à succès, et son épouse Sarah, une femme encore secouée par un traumatisme passé, décident de quitter leur spacieuse demeure de Portland pour passer des vacances en Italie. Alan fait garder leur maison par Kelly, bientôt rejointe par son frère cadet Tim et son petit ami Jesse. Un jour, Jesse kidnappe Adam, un enfant de huit ans, dans un supermarché. Mais Adam n’est pas celui qu’il semble être. Personne n’est à sa recherche, et il semble exercer un étrange pouvoir sur les occupants de la maison.
Critique : Hard Day
Aidé par des mesures de protection, le cinéma de la Corée du Sud, un peu comme le cinéma hexagonal, arrive à résister vaillamment, sur son sol, à l'industrie cinématographique US. Ce que nous en voyons dans les Festivals et, ensuite, sur nos écrans se partage le plus souvent entre films noirs souvent très violents et films poétiques ou mélodramatiques dans le bon sens du terme. Beaucoup plus rares sont les films coréens permettant de mettre en œuvre les zygomatiques, quelle que soit la façon d'y arriver. Cette année, la Quinzaine des Réalisateurs a apporté sur la Croisette un film coréen qui mélange de façon réussie thriller plein de suspense et comique burlesque. Ce film, c'est Hard Day et c'est le deuxième qu'a réalisé le quadragénaire Kim Seong-hun.
Passion
Deux femmes se livrent à un jeu de manipulation pervers au sein d'une multinationale. Isabelle est fascinée par sa supérieure, Christine. Cette dernière profite de son ascendant sur Isabelle pour l'entraîner dans un jeu de séduction et de manipulation, de domination et de servitude.
Critique : les nuits de Mashhad
Faux film iranien, "Les nuits de Mashhad, film tout à la fois passionnant et instructif", a conquis les spectateurs du festival de Cannes et profondément irrité les autorités iraniennes.
Critique : The Crow
Le cinéma, art de la tromperie, de l’absorption et de l’opacité, n’a jamais été particulièrement fidèle. Il est intéressant par contre, de relever les thèmes, les facettes, la couleur de l’héritage que viennent tromper et peut-être réinventer tous les reboots/ remakes et autres emprunts qui pullulent sur nos écrans à un rythme accéléré. Ca ne sauvera malheureusement pas cette version bancale de The Crow sauce 2024...
Critique : Le Royaume (Deuxième avis)
Le Royaume
FR - 2024Réalisateur: Julien ColonnaScénariste: Julien Colonna ; Jeanne HerryCasting: Ghjuvanna Benedetti ; Saveriu SantucciDistributeur: Ad VitamGenre : Drame, Thriller Durée : 1h50...
Critique : Balada Triste
Décrit comme le film le plus original de la décennie selon le journal espagnol El Pais, Balada Triste est plutôt comme l'un des films les plus originaux de l'Histoire du Cinéma ! Une histoire poético-trash - oui, on invente toujours des mots...
Vu sur le Vidéo Club Carlotta : Temps sans pitié
Joseph Losey se distingue une fois de plus comme un observateur impitoyable de la condition humaine dans toute son imperfection avec Temps sans pitié. Ce premier film britannique sorti sous le nom du réalisateur américain, chassé de chez lui en raison de la phobie anticommuniste aux États-Unis dans les années 1950, avait bénéficié en mars dernier d'une ressortie en salles, abrégée soudainement par la fermeture des salles pour cause de confinement.


















