Etrange Festival 2016 : The Neighbor

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Les séries-b d’horreur « états-uniennes » contemporaines se suivent et se ressemblent. Triste constat que celui appliqué aux films visionnés à l’Etrange Festival 2016. Pourtant, l’originalité, de nos jours, n’est plus ce qui importe vraiment. Récemment, les meilleures œuvres lorgnant vers la série b ne brillaient guère par leur aspect inédit mais bien par leur manière à traiter le sujet, ou l’histoire, en question. Pourtant, Marcus Dunstan, loin d’être un incompétent, a débuté de fort belle manière avec The Collector, film d’horreur au budget modeste mais pourvu d’une maîtrise formelle impressionnante pour une œuvre liminaire. En dépit de ce coup d’éclat, Dunstan s’est également fait remarqué par son « talent », fort médiocre, de scénariste : Saw 6 et Saw 7, Piranhas 3DD (la suite du Aja)... Des films forts peu subtils, plutôt un brin racoleurs et putassiers. C’est donc avec des attentes mitigées que j’entrai en salle 300 du forum des images afin de découvrir The Neighbor.
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Masks

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Après plusieurs échecs dans divers conservatoires d'art dramatique, Stella est enfin retenue dans un atelier privé aux méthodes extrêmement particulières...

Cannes 2019 : Dogs Don’t Wear Pants (Quinzaine)

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Magnifique, tragique, repoussant et drôle, Dogs don't wear pants est assurément l'une de ces petites pépites cinématographiques de l'année. Les chiens ont beau ne pas porter de pantalon, Jukka-Pekka Valkeapää, lui, est culotté.

Vu sur OCS : Le Passager de la pluie

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Aucun film n'échappe à l'effet de vieillissement, qui le rend dans la plupart des cas de moins en moins accessible, au fur et à mesure que le langage cinématographique contemporain évolue dans le temps par rapport au sien. Cependant, le succès populaire de Le Passager de la pluie, il y a un demi-siècle, nous laisse tout de même perplexes !

Vu sur OCS : Jar City

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Dans le cinéma islandais, on aime surtout les comédies à l'humour caustique. Même si la production filmique de ce petit pays au nord de l'Europe n'est guère abondante, on aurait toutefois tort de la réduire à ce genre-là. Car les bons petits thrillers sombres et nihilistes y étaient déjà monnaie courante, avant que la série des Millénium ne les rende mondialement populaires à la fin des années 2000.

Critique : Tunnel

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En dehors de Hong Sang-Soo et de quelques films isolés par ci, par là, il est devenu très difficile pour les cinéphiles français de pouvoir visionner en salles du cinéma sud coréen, du moins en dehors des festivals. Cette réflexion s’applique tout particulièrement au cinéma de genre, qui, on le sait, a souvent du mal à se frayer un chemin dans nos salles, quel que soit le pays d’origine d’ailleurs. C’est pour cette raison qu'il était forcément excitant de voir un distributeur prendre le risque de sortir un film d’un réalisateur encore peu connu (son film précédent, l’excellent Hard Day, avait connu une sortie discrète début 2015 après avoir écumé tous les festivals spécialisés pendant 1 an), qui plus est, dans le registre du film catastrophe, sous genre dont raffolent les coréens mais dont les productions locales sortent ici au mieux en vidéo. Même en sachant que ce genre de film a souvent tendance à virer au mélo excessif pour le public français, on s’en frottait les mains d’avance, persuadés que l’on aurait droit à un maelström d’émotions comme les sud coréens en sont coutumiers dans leur cinéma si riche en ruptures de ton…

Critique : L’Homme irrationnel

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Le professeur de philosophie Abe Lucas est muté dans le verdoyant Braylin College. Son arrivée suscite un bruissement de commérages au sujet de sa réputation de Don Juan alcoolique mais non moins brillant. Frustré par une vie qu’il perçoit comme vide et insignifiante, Abe peine à publier ses recherches et ne ressent aucun attrait pour l’enseignement. Fantasmé par une de ses collègues du nom de Rita Richards et vénéré par sa plus pétillante étudiante Jill Pollard, il entame alors une liaison avec les deux femmes. Loin d’y trouver l’extase psychique et corporelle, il entreprend alors un projet de meurtre qui, il l’espère, lui permettra de renouer avec les joies de l’existence…
Bronson, Tom Hardy

Bronson

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Le réalisateur Nicolas Winding Refn revient avec un nouveau film choc après la trilogie Pusher et Inside Job. Le thème traité est encore une fois la violence avec comme sujet principal la vie de Charlie Bronson, le prisonnier le plus déjanté que l'Angleterre ait jamais connu.

Critique : A Most Violent Year

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Après Margin Call, un drame bavard à Wall Street et son opposé absolu le silencieux All is lost avec Robert Redford perdu seul en mer, le cinéaste J.C.Chandor s'impose avec ce qui apparaît comme un croisement de ces deux approches cinématographiques comme l'un des auteurs les plus importants du cinéma américain contemporain avec ce film noir à la violence feutrée.

Critique : In the fade

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Bien que, dans ce film qui se divise en trois chapitres distincts, le ton soit forcément différent d'un volet à l'autre, c'est toujours passionnant, c'est toujours très bien mis en scène, c'est toujours remarquablement interprété.
Old Boy 3

Old Boy, Park Chan-wook

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Old Boy est un film coréen réalisé par Park Chan-wook, sorti en 2003. Il s’agit de l’adaptation d’un célèbre manga Japonais. Old Boy est le deuxième volet d’une trilogie initiée par le même réalisateur et qui a pour thème la vengeance. Le film a connu un succès énorme en Corée du Sud mais aussi en Europe où il à reçu le Grand Prix du Festival de Cannes 2004.

Critique : Le Cinquième Pouvoir

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En rendant publics des documents confidentiels, ils ont fait vaciller les plus grands pouvoirs de la planète. La révélation d’informations ultra-secrètes explosives a mis en lumière un monde jusque-là inconnu. WikiLeaks a changé la donne à jamais.

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Plus de 60 classiques de la 20th Century Fox disponibles sur Disney+

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Depuis la fin de semaine dernière, l’industrie du cinéma américain est en ébullition à cause de l’offre d’achat du vénérable studio Warner Bros. par le service de vidéo en ligne Netflix. Même si le conglomérat derrière la Paramount a entre-temps émis une proposition concurrente, il est assez probable que cette fusion modifie considérablement la façon de produire, de diffuser et de consommer des films dans les années à venir.

Test Blu-ray : Freaky Friday 2 – Encore dans la peau de ma mère

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Vingt-deux ans après le premier échange de corps entre Tess et Anna Coleman, les héroïnes de Freaky Friday : Dans la peau de ma mère se retrouvent dans Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère. Jouant la carte du recyclage nostalgique, le film réalisé par Nisha Ganatra reprend l’idée du « body swapping »...

Critique Express : Jone Sometimes

Un très réussi premier long métrage de la jeune réalisatrice basque Sara Fantova, un film ancré dans le réel, tout en étant d'une grande sensibilité et d'une non moins grande pudeur dans sa façon de parler de l'amitié et de ce qui est, semble-t-il, un premier véritable amour.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Tucker – L’homme et son rêve

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Tucker – L’homme et son rêve ressemble à une grande parade automobile où les phares brillent autant que les illusions. Francis Ford Coppola, épaulé par George Lucas, transforme l’histoire de Preston Tucker en fable moderne sur l’utopie industrielle.

Los Angeles Film Critics 2026 : le palmarès

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Et de deux en cette période chargée en annonces de prix de cinéma outre-Atlantique avec celle des critiques de Los Angeles hier ! Ou plutôt de trois, puisque nous avons omis de relayer les trophées du National Board of Review la semaine dernière, qui ont généralement confirmé les premières tendances. Celles-ci sont en train d’adouber sans équivoque le dernier opus de Paul Thomas Anderson comme le (très) grand favori dans la catégorie suprême du Meilleur Film.