Dream House
Dream House est le 8ème film de Jim Sheridan, sorti en 2011. A 62 ans, le cinéaste spécialiste du drame (In the Name of the Father, Réussir ou mourir) se lance dans le thriller psychologique et signe le film le plus cher de sa carrière (55 millions de dollars). Alors, l'argent fait-il des miracles ?
Conviction
Conviction est un film de Tony Goldwyn (à qui l'on doit les 2 premières saisons de Dexter) réalisé en 2010. Le film raconte une fois de plus une histoire vraie qui s'est déroulée en 1983. Notons qu'à l'origine, c'est Naomi Watts qui devait tenir le rôle principal, mais pour des questions de planning elle a cédé sa place à Hilary Swank.
Masks
Après plusieurs échecs dans divers conservatoires d'art dramatique, Stella est enfin retenue dans un atelier privé aux méthodes extrêmement particulières...
Critique : A beautiful day
Six années séparent We need to talk about Kevin, le précédent long métrage de Lynne Ramsay, du film présent. Ce délai inhabituellement long, mais habituel chez la cinéaste écossaise, s’explique par le perfectionnisme dont elle peut faire preuve, tant dans le choix de ses sujets, que dans la façon dont elle envisage la mise en scène. N’ayant pu voir pour le moment ses deux premiers longs, Ratcatcher (1999) et Le voyage de Morvern Callar (2002), il sera difficile de se prononcer sur la qualité d’ensemble de sa filmographie, mais une chose est certaine, il est tout à fait aisé de voir, à travers ses deux derniers travaux, une personnalité forte du cinéma contemporain, du genre à provoquer des réactions extrêmes chez le spectateur, par sa radicalité formelle autant que thématique. Là où le précédent décrivait l’explosion d’une cellule familiale, par un adolescent ayant décidé, et ce dès son plus jeune âge, de littéralement pourrir la vie de sa mère campée par une exceptionnelle Tilda Swinton, jusqu’à commettre un acte irréparable, le film qui nous intéresse ici a tout l’air, sur le papier, du revenge movie mettant en scène cette fameuse figure du justicier chère à un tout un pan du cinéma américain, et popularisée par le vigilante incarné par Charles Bronson dans la série mythique tout autant que décriée des Death Wish. Mais bien évidemment, les cinéphiles connaissant un peu le travail de cette cinéaste se doutaient bien qu’elle ne ferait pas les choses comme tout le monde, en livrant un simple thriller racoleur flattant les bas instincts du spectateur. Depuis sa présentation triomphale à Cannes, l’excitation était de mise, et certains n’hésitaient pas à sortir LA référence en la matière, celle à même de convaincre les plus sceptiques, à savoir le chef d’oeuvre de Martin Scorsese, Taxi Driver. Évidemment, il s’agit presque du seul film « prestigieux » du genre, à savoir que même les plus bien pensants des critiques cinéma, exécrant la morale jugée nauséabonde de la plupart des représentants de ce sous genre, n’osent la remettre en cause idéologiquement, l’ambiguïté du personnage l’exemptant, du moins aux yeux de cette critique, de toute dérive condamnable. Mais cette comparaison un peu facile, tout comme celle à Drive, autre thriller tendance présenté avec grand bruit au festival de Cannes il y a quelques années, risque au final de nuire plus qu’autre chose au film, qui se suffit à lui-même, trouvant son propre ton, grâce à la personnalité artistique hors normes de son instigatrice. Il faut donc y aller avec un esprit vierge de toute attente, et prêt à se laisser transporter par son ambiance si particulière …
Critique : Vaurien
Un film dérangeant sur la violence physique mais qui ne montre pas d'actes réellement violents, un film qui se caractérise avant tout par la tension qu'il dégage
Critique : La fille de Brest
"La fille de Brest" prouve que le cinéma français est capable d'égaler le cinéma américain dans ce qu'il a de meilleur.
Critique : Emilia Pérez (Deuxième avis)
Avec "Emilia Perez", son dixième long métrage, récompensé au dernier Festival de Cannes par le Prix du Jury et un prix d'interprétation féminine obtenu collectivement par les 4 têtes d'affiche du film,Jacques Audiard s'est écarté encore plus que d'habitude de tout ce qu'il avait déjà réalisé dans le passé tout en restant fidèle aux thèmes qui lui sont chers, la paternité et la transmission de la violence.
Donnie Darko
En 1988, dans une banlieue américaine paisible, le jeune Donnie Darko vient perturber la tranquillité de son entourage. Intelligent mais atteint de « troubles émotionnels », il échappe de peu à la mort alors qu’une nuit un réacteur d’avion s’écrase sur sa chambre ; somnambule, il avait suivi un homme déguisé en lapin macabre lui annonçant la fin du monde 28 jours plus tard… De cette étrange nuit vont découler des événements de plus en plus troublants…
Critique : Nocturama
Si tant est que le cinéma puisse avoir une influence sur la vie réelle, on peut s'interroger sur les répercussions envisageables, suite à la sortie de "Nocturama". Quelle que soit la réponse, on regrette que la réalisation soit aussi maladroite et le résultat aussi ennuyeux.
Délivrez-nous du mal
Une vieille dame est tuée par un routier ivre. Il masque son crime et désigne un réfugié comme coupable. Ce traumatisme pour tout un village bascule dans une explosion xénophobe et violente. Une seule famille s’oppose. Mais l’enfer et le mal viendra jusqu’à sa porte.
Critique : Sons
Nous arrivant du Danemark, Sons vient jouer dans la cour des thrillers carcéraux. Avec son personnage central de matonne secrète et la promesse de rebondissements claustrophobiques, le spectacle m’aura malheureusement déçu.
Albi 2022 : L’Origine du mal
Séance de rattrapage au Festival d'Albi, où nous avons donc pu déguster ce thriller malicieux, sorti initialement en octobre dernier. Une preuve supplémentaire, s'il y en avait encore besoin, que le cinéma de genre à la française peut aisément rivaliser avec son pendant anglais et américain.



















