Critique Express : Enquête sur un scandale d’état
Pour réalisé "Enquête sur un scandale d'état", Thierry de Peretti s'est librement inspiré du livre "L'infiltré", écrit par un véritable infiltré et un journaliste de Libération.
Critique : Sleepless
On connaît au moins depuis les années '80 et le remake d'une comédie familiale en panne de mère la manie du cinéma hollywoodien de refaire à l'américaine des succès du cinéma hexagonal. Le dernier exemple en date est la reprise des rôles interprétés il y a six ans par François Cluzet et Omar Sy dans la version en anglais par Bryan Cranston et Kevin Hart : tout un programme.
Critique Express : Santosh
Présenté dans la sélection Un Certain Regard de Cannes 2024, "Santosh" est le premier long métrage de fiction de la britanno-indienne Sandhya Suri.
Le caméléon
Le Caméléon est un drame réalisé par Jean-Paul Salomé en 2010. Il raconte l'histoire incroyable d'un jeune homme qui a usurpé plus de 40 identités d'adolescents disparus en inventant toujours la même histoire : celle d'un enfant kidnappé et maltraité. Une véritable histoire vécue par Frédéric Bourdin.
Critique : Paulina
Après un début particulièrement brillant, "Paulina" emprunte des chemins qui ne s'avèrent pas toujours très heureux et qui ont tendance, sur un sujet a priori très fort, à dérouter, voire à perdre, la plupart des spectateurs.
Cannes 2016 : Elle – Paul Verhoeven
Après des films comme Total Recall, Basic instinct, Showgirls et bien d'autres, Paul Verhoeven adapte le roman "Oh" de Philippe Dijan qu'il a rebaptisé Elle. Après L'Avenir sorti il y a quelques mois à peine, c'est dans ce nouveau film en compétition officielle que nous retrouvons la grande Isabelle Huppert. À ses côtés, un casting prometteur dont Laurent Lafitte, le maître des cérémonies d'ouverture et de clôture 2016, Virginie Efira que l'on retrouve également dans Victoria à la Semaine de la Critique, Anne Consigny, Charles Berling...
Critique : La Isla mínima
Avec son sixième film, Alberto Rodriguez trousse un polar au classicisme assumé, mais dont l’efficacité n’a d’égale que la noirceur de l’intrigue.
Critique : Balada Triste
Décrit comme le film le plus original de la décennie selon le journal espagnol El Pais, Balada Triste est plutôt comme l'un des films les plus originaux de l'Histoire du Cinéma ! Une histoire poético-trash - oui, on invente toujours des mots...
Cannes 2018 : Under the Silver Lake
Los Angeles, la ville de tous les vices imaginables, a depuis toujours été la source d'inspiration de nombreux écrivains et réalisateurs. La Cité des Anges n'est pas seulement la capitale commerciale du cinéma, elle exerce aussi un pouvoir d'aimant malsain, attirant vers elle toutes sortes de rêveurs et de fêtards, prêts à vendre leur âme en échange d'un peu de richesse et de célébrité.
Critique : Le Diabolique docteur Mabuse
Quelle tristesse de voir la carrière d'un immense cinéaste se conclure avec un policier à la facture aussi statique et bavarde ! Après avoir été l'un des principaux réalisateurs allemands des années 1920 et '30, puis avoir officié à Hollywood pendant une vingtaine d'années comme spécialiste de films de genre de qualité, Fritz Lang avait opéré un ultime virage germanique assez peu satisfaisant.
Critique : Les Anarchistes
Si l'on peut juger de la qualité d'un film à l'aune de sa narration alors nul doute que Les Anarchistes constituerait un excellent film. En effet, dès les premières minutes, le réalisateur, dont c'est le deuxième film, parvient à trouver une efficacité dans le déroulement du récit évoquant les meilleures heures du cinéma de série-b américain, ces petits films réalisés à la chaîne, parfois en un laps de temps record, et dont l'histoire ne s'encombre pas d'éléments superflus
Critique : Sans pitié (Byun Sung-hyun)
L'engouement de moins en moins réservé de la part du public français pour le cinéma asiatique, que l'on peut observer ces dernières années, se base essentiellement sur deux piliers : d'un côté la reconnaissance d'auteurs confirmés, qui s'appelaient autrefois Akira Kurosawa ou Yasujiro Ozu et qui portent de nos jours les noms de Kiyoshi Kurosawa et de Hong Sang-soo par exemple, et de l'autre une incroyable vitalité en termes de cinéma de genre, qui va du film d'horreur jusqu'au thriller au sens large, y compris le policier et le film de gangster, en passant par le film de baston, désigné également par le terme plus sophistiqué de film d'arts martiaux.