Critique Express : Greenhouse
"Greenhouse" est avant tout un film qui nous parle des liens familiaux, de la vieillesse, de la maladie dans un pays, la Corée,
Critique : Elle l’adore
C'est l'histoire d'une star de la chanson dont la compagne meurt dans un accident bizarre qui va demander à sa fan numéro un de l'aider à faire disparaître le corps. Normal...
Critique : Les Affranchis
Après Taxi Driver et Raging Bull, films cultes par excellence, Martin Scorcese sort en 1990 Les Affranchis, un bon vieux film de gangsters à base de costards-cravates, de magouilles, de meurtres de sang froid et de règlements de comptes. Inspiré du livre The wiseguy de Nicholas Pileggi et basé sur une histoire vraie, ce film marque les retrouvailles de Scorsese avec le milieu de la mafia après Mean streets en 1973.
Critique Express : Vincent doit mourir
"Vincent doit mourir", s'il fait bien appel au fantastique, est en même temps un film qu'on peut qualifier de film de survie tout en étant un film où le burlesque et la comédie romantique trouvent leur place et un film qui nous interroge sur le type de société dans lequel nous vivons.
Harry Brown
Ah qu'il fait bon vivre en Grande Bretagne ! De charmantes affiches décorant les bus vous demandent si votre petit ami est violent avec vous, tandis qu'une autre affiche vous apprend que Billy a encore volé de l'argent à son grand-père et qu'il faut en parler.
Critique : Split
Aller voir un nouveau film de M. Night Shyamalan est toujours une expérience entre l’excitation et l’appréhension. Car s’il n’a plus grand-chose à prouver en matière d’efficacité de narration et de mise en scène, il est encore difficile de se retirer de l’esprit ses tristes expériences dans le blockbuster américain...
Sans Issue
Will Shaw, un étudiant américain, part en Espagne rejoindre sa famille pour une croisière pendant les vacances. Mais à son arrivée, il découvre un bateau vide et des traces de sang. Il est contacté par une mystérieuse organisation qui lui apprend que son père est en réalité un agent de la CIA. Celui-ci a disparu avec des documents importants. Will dispose de quelques jours pour le retrouver s’il veut sauver le reste de sa famille.
Critique : Meurtre d’un bookmaker chinois
Cosmo Vitelli est un patron de boite de nuit, le Crazy Horse West. En perpétuelle représentation, il met en scène sa vie avec la même vacuité dont il fait preuve lorsqu'il dirige les petits spectacles vieillots de sa scène pathétique, en compagnie d'un Monsieur Loyal fatigué et de filles tristement dénudées. Représentant d'un monde qui n'existe plus, il est lessivé, fini, mais ne parvient pas à affronter ce déclin. Joueur invétéré, il perd une somme énorme au poker et la mafia va le mettre sous pression pour le pousser à exécuter un bookmaker chinois qui gêne leur bon commerce. Vétéran de la guerre de Corée qui cache son traumatisme par un léger sourire en coin, il refuse dans un premier temps, mais il est difficile de résister à une organisation criminelle décidée à se faire obéir.
Critique : Un homme idéal
En cette fin de mars, avec Big Eyes et Un homme idéal, les imposteurs du monde artistique battent décidément leur plein. Et la sortie du film de Yann Gozlan la semaine où l'un des auteurs les plus acclamés de la rentrée littéraire (Eric Reinhardt) est justement accusé d'atteinte à la vie privée et de contrefaçon pour son roman (L'Amour et les Forêts) tombe vraiment à pic pour compléter le tableau. Un homme idéal porte à l'écran un parfait imposteur du monde des lettres. Cet imposteur, c'est Pierre Niney qui l'interprète, celui-là même dont on avait reconnu le talent pour incarner un génie de la mode (authentique, celui-ci) dans le Yves Saint Laurent de Jalil Lespert. Dans Un homme idéal, on dirait plutôt de Pierre Niney qu'il se glisse dans la peau de caméléon d'un homme qui, se donnant pour un écrivain talentueux, accomplit lui-même une performance d'acteur.
Critique : Reportage fatal (Shakedown)
À l'occasion de la sortie de Night Call, critique de ce chef d'oeuvre du film noir avec un personnage de photographe en quête de scoops racoleurs qui n'est pas sans lien avec le sinistre Louis Bloom interprété par Jake Gyllenhaal.
Cannes 2019 : The lighthouse (Quinzaine)
Alors que l’on déplorait l’autre jour l’utilisation excessive des jumpscares dans Wounds de Babak Anvari, son compatriote américain, lui, fait tout le contraire et semble déjà avoir une patte dans le genre du cinéma d’horreur. Robert Eggers instaure, dans The Lighthouse, une ambiance infiniment pesante qui ne passe jamais par des plans dans lesquels des figures terrifiantes vous sautent brusquement au visage. On se sent à l’étroit pendant les 110 minutes qui composent le film et devant cette image carrée, le réalisateur ayant choisi un format assez particulier pour son nouveau film. Le sublime noir et blanc choisi par le cinéaste de 35 ans joue sur les perspectives et participe à la perte de notion d’espace-temps que nous procure le film. Le son, lui aussi très travaillé, exacerbe nos peurs. Ces dernières sont d’ailleurs primitives : peur de l’autre, peur du noir, peur de l’isolement, peur de l’oiseau, superstition etc. Robert Eggers les met parfaitement en scène et dresse, à partir d’une intrigue extrêmement simple, un somptueux et effroyable tableau
Critique : Fargo
Les frères Coen sont des maîtres de la création d’univers décalés. A chaque nouveau film, ils excellent dans l’esprit de dérision, cumulant des éléments à première vue bénins jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un humour très noir. Leurs œuvres les plus abouties sont soit celles qui poussent la surenchère des gags au comble de l’absurdité, soit celles qui savent garder les pieds sur terre, en aménageant justement un arrière-plan tragique, propre à la vie courante, au spectacle au ton mordant dont ils détiennent le secret.

















