Critique : Dark Waters
Noble. Todd Haynes fait partie de cette communauté hélas peu nombreuse de réalisateurs nobles, dont chaque film se positionne plus ou moins explicitement en faveur d'une cause. La qualité supérieure de sa filmographie ne repose par contre pas sur un engagement tendancieux, ni sur une dénonciation des défauts manifestes de la société américaine, qui serait ouverte à toutes sortes de dispositifs manipulateurs.
Argo
Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.
Critique : Bunny Lake a disparu
Otto Preminger avait beau ne pas correspondre aux critères sélectifs de l'auteur, administrés avec fanatisme à ses contemporains par la critique française de l'époque, il disposait néanmoins du don considérable de transformer des histoires hautement triviales en des films à la forme et au propos sophistiqués.
The Housemaid
The Housemaid est un drame réalisé par Im Sang-soo en 2010. Le film fut sélectionné en 2010 en compétition officielle pour la Palme d'Or au 63ème Festival de Cannes. Il s'agit d'un remake contemporain d'un film culte en Corée du Sud, La Servante de Ki-young Kim réalisé en 1960.
Critique : Contagion
Ressortez les gels désinfectants et les masques de protection, Contagion se propage sur nos écrans. Le dernier film de Steven Soderbergh nous promet du grand spectacle sur fond de panique pandémique...
Arras 2017 : Une part d’ombre
Il l'a fait ou pas ? Cette question basique de culpabilité n'est pas la seule à animer ce premier film belge, présenté en compétition à l'Arras Film Festival. Car Une part d'ombre s'intéresse avant tout aux facteurs environnants, qui engendrent une mise sur le banc des accusés du suspect bien en amont des procédures judiciaires.
Critique : Frontière(s)
Le réalisateur-scénariste, Xavier Gens, est peu connu mais a un véritable talent qu’il emploie avec parcimonie dans ce gros film gore qu'est Frontière(s). Le démarrage est un peu lent mais l’action ne manque pas...
11 affiches des films de Stanley Kubrick en pictogramme
Voici une petite compilation d'affiches de films du célèbre et talentueux réalisateur Stanley Kubrick; affiches en pictogrammes proposées par le site behance.net.
A l’instar du synopsis, le rôle d'une affiche de...
Critique Express : Black Flies
On se demande ce qu'un tel film, qu'on a oublié 15 jours après l'avoir vu, faisait parmi les films en compétition au dernier Festival de Cannes.
Et après
La collaboration Bourdos-Spinoza, déjà exploitée pour l’écriture et la réalisation de Emmène-moi (1995), Disparus (1998) et Inquiétudes (2004), fonctionne toujours à merveille dans ce long-métrage tiré d’un roman de Guillaume Musso. L’ouvrage paru en 2005 et traduit en vingt-quatre langues a connu un succès international. Alors que l’adaptation d’un livre au cinéma est assez souvent décevante, il n’en est rien de celle-ci.
Berlinale 2017 : Pris au piège
Notre séjour au 67ème Festival de Berlin s'est terminé quelque peu en demi-teinte, pas seulement parce que notre ordinateur a lâché in extremis, mais aussi au moins partiellement en raison de ce film de genre espagnol, certes efficace mais pas vraiment en mesure d'apporter quoique ce soit de nouveau à la recette éprouvée du huis-clos, qui vire au thriller psychologique avant de culminer dans une course effrénée à la survie.
Critique : Mortem
Sans doute affublé d’un budget allégé, Mortem tire autant sa force de la mince mise à disposition de ses moyens que les défauts que ces derniers procurent au film. Bancal et maladroit, sans être dénué de sincérité, le film n’est pas vraiment là où on pouvait l’attendre. On en ressort étrangement déboussolé et un peu perdu face à la lecture d’une telle œuvre.


















