Critique : Salt and fire

0
Le paradoxe du mysticisme naturaliste, d’habitude si cher à Werner Herzog, risque sans cesse de faire capoter son nouveau film de fiction. Principalement actif dans le domaine du documentaire ces dernières années, le réalisateur allemand revient en effet avec Salt and fire à une forme de récit, qui est avant tout vecteur de folie.

Critique : L’Assassin (Deuxième avis)

0
Le talent de caméléon de Marcello Mastroianni, cette qualité si rare chez un acteur de pouvoir incarner de façon crédible toutes sortes de personnages, est porté à son comble dans L'Assassin. Le premier long-métrage de Elio Petri est moins un thriller haletant, où l'enquête policière dicterait le moindre rebondissement de l'intrigue, qu'une lente descente aux enfers, presque autant pour le spectateur, privé de plus en plus de ses repères habituels en termes de morale manichéenne, que pour cet homme ordinaire accusé du meurtre de sa maîtresse.

Critique express : Decision to leave

0
Park Chan-Wook , le réalisateur d’Old boy (2003), est de retour cette année sur la Croisette avec Decision to leave, un thriller en compétition aussi saisissant que comique.

Critique : Le Génie du mal

0
Si l'histoire de deux fils de riches qui commettent un meurtre par pur loisir pour ensuite narguer leur entourage vous dit quelque chose, vous avez probablement vu ou entendu parler de La Corde de Alfred Hitchcock. Ce thriller-ci tourné dix ans plus tard, en 1959, en est une version située plus près des éléments factuels du fait divers, qui avait choqué l'Amérique dans les années 1920.

Vu sur OCS : Refroidis

0
Puisque l'hiver commence doucement à arriver en France, quoi de mieux que de se réchauffer avec quelques pépites du cinéma nordique ? Malgré son titre à double entente et son décor abondamment enneigé, Refroidis se distingue par son efficacité chaud bouillante, saupoudrée de surcroît d'une couche conséquente d'ironie macabre.
Anonymous

Anonymous

5
Roland Emerich nous livre avec Anonymous ses clefs d'une énigme qui fait du Edward de Vere (comte d'Oxford) le véritable auteur des pièces de Shakespeare.
Le rite avec Anthony Hopkins

Le Rite

1
Le Rite est un film d'horreur réalisé par Mikaël Hafstrom à qui l'on doit Chambre 1408, Dérapage et The Drowning Ghost. Rien de très palpitant. Il était difficile de s'attaquer à un film sur l'exorcisme, d'autant plus que beaucoup se sont cassé les dents face au cultissime Exorciste de William Friedkin (1973).
Esther

Esther

1
Esther est un long-métrage de Jaume Collet-Serra sorti en 2009. Le film navigue entre l'horreur et le thriller, avec un scénario que l'on prend plaisir à suivre durant plus de deux heures, l'histoire d'une petite fille adoptée finalement pas si attachante que ça.
Carrie au bal du diable

Carrie au bal du diable

2
Carrie au bal du diable est un film d'épouvante de Brian De palma sorti en 1976 et adapté du roman Carrie de Stephen King. Le film a connu un véritable succès critique en remportant le Grand Prix au Festival d'Avoriaz de 1977 et 2 nominations aux Oscars pour Sissy Spacek (Carrie) et Piper Laurie (la mère de Carrie, Maragaret) dans les catégories Meilleure actrice et Meilleure actrice dans un second rôle.

Arras 2019 : Passed by Censor

0
En ce moment, nous procédons chez nous à une grande opération de rangement de notre petite surface de vie parisienne, qui consiste entre autres à jeter à la benne de recyclage tous les très anciens relevés de comptes, factures et autres documents caducs.
Brick de Rian Johnson

Brick

2
Brick est le premier film écrit et réalisé par Rian Johnsonen 2004. Le jeune réalisateur s'était précédemment fait connaître pour le montage du film très original May, de son ami Lucky McKee. Brick a remporté le Prix spécial du jury au Festival de Sundance 2005, le Prix Sang Neuf au Festival du Film Policier de Beaune 2006 et a été nommé au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2005.

Critique : Don’t breathe – La maison des ténèbres

0
Pour le cinéphage de base, l’idée de pouvoir porter sur un piédestal un jeune metteur en scène que l’on considère comme « prometteur » a quelque chose de particulièrement excitant. Si le cinéaste en question confirme les espoirs placés en lui, on peut se targuer de l’avoir détecté avant tout le monde. Dans le cas contraire, on peut toujours jeter notre dévolu sur quelqu’un d’autre. En ce qui concerne Fede Alvarez, nous l’avons découvert avec un projet pour le moins casse gueule, à savoir le remake d’un de ces films jugés « intouchables » par tout fan qui se respecte, Evil dead. Jeune cinéaste uruguayen s’étant fait une réputation sur Youtube avec son court métrage Ataque de Panico!, il a passé avec succès le cap du long métrage, allant à l’encontre du film original de Sam Raimi, optant plutôt pour une approche sanguinaire et radicale, et se montrant de plus très à l’aise avec la caméra avec une mise en scène baroque et stylisée. Dès lors, il ne lui restait plus qu’à enfoncer le clou avec un film original, chose faite avec le film qui nous intéresse aujourd’hui. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, non seulement il confirme les espoirs que l’on avait pu placer en lui, mais il le fait avec une maîtrise de la mise en scène n’ayant rien à envier à un certain David Fincher.

Derniers articles

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Coffret Gamera – Les années Showa – Volume...

0
Le monstre Gamera naît en 1965, et dès le premier film de la saga Gamera produit par la Daiei, il flottait déjà dans l’air la vague impression qu’à l’image de son grand frère Godzilla, la tortue géante n’était pas simplement une créature sortie d’un cauchemar reptilien, mais une métaphore ambulante de la peur nucléaire.

Les sorties du 24 décembre 2025

En ce jour du réveillon de Noël 2025, permettez-nous d’abord de vous souhaiter, à toutes et à tous, de bonnes fêtes de fin d’année ! Même si le cinéma n’est sans doute guère la priorité en ces temps de célébrations, de retrouvailles familiales et d’heures de bilan, les distributeurs français n’ont pas complètement rendu les armes en cette semaine de repos généralisé.

Test Blu-ray : Slocum et moi

0
Il y a des films qui se construisent comme des cabanes bancales, et Slocum et moi ressemble à une embarcation bricolée dans un jardin de banlieue, mais qui finit par flotter dans l’imaginaire collectif comme un paquebot de souvenirs.

Votre guide complet du code promo Melbet Tunisie et des offres à saisir

0
Si vous vivez en Tunisie et appréciez les paris sportifs ou les jeux de casino, vous avez probablement entendu parler de Melbet plus d’une...

Test Blu-ray : Coffret Sissi – L’intégrale

0
Les films de la saga Sissi ont la réputation d’être des bonbons sucrés pour les yeux, mais en réalité ce sont des machines à fabriquer du kitsch impérial, des usines à rêves où Romy Schneider prend les atours d'une icône éternelle, figée dans une robe qui semble avoir été cousue par des anges aux fesses joufflues.