Critique : Sorcerer
La filmographie de William Friedkin est ponctuée d’œuvres qui n’ont pas su tenir toutes leurs promesses, d’un point de vue soit artistique, soit commercial. Depuis Les Garçons de la bande, l’un des premiers films à oser présenter des personnages homosexuels sous un jour plutôt positif, quoique désespérément caricatural, jusqu’à ses deux derniers films, Bug et Killer Joe qui n’ont pas enthousiasmé Hollywood alors qu’ils montraient une vigueur créatrice insoupçonnée chez le réalisateur bientôt octogénaire, en passant par le coup double de succès démesurés de French Connection et L’Exorciste, puis un autre démêlé avec la communauté homosexuelle autour de Cruising et la survie de sa carrière sous perfusion grâce au soutien de son épouse, dirigeante de Paramount, le parcours en dents de scie du réalisateur est presque plus passionnant que ses films pris séparément.
Critique : A perfect enemy
Spécialiste des films de genre, le réalisateur espagnol Kike Maillo vient se ranger, sans avoir à en rougir, dans la lignée d'Alfred Hitchcock et de David Lynch avec "A perfect enemy", un thriller psychologique adapté du roman "Cosmétique de l'ennemi", d'Amélie Nothomb.
Critique : Frontière(s)
Le réalisateur-scénariste, Xavier Gens, est peu connu mais a un véritable talent qu’il emploie avec parcimonie dans ce gros film gore qu'est Frontière(s). Le démarrage est un peu lent mais l’action ne manque pas...
Cannes 2017 : Good Time
Les frères Safdie, réalisateurs indépendants new-yorkais, signent avec Good Time leur quatrième long-métrage. Les précédents, peu distribués en France, avaient cependant bénéficié d'un certain succès d'estime. Leurs deux premiers films, The Pleasure of Being Robbed et Lenny and the kids avaient été sélectionnés à la Quinzaine des Réalisateurs, en 2008 et en 2009, tandis que Mad love in New York a été présenté à la Mostra de Venise il y a trois ans.
Critique : Prémonitions
La publicité au début des séances de cinéma commerciales dure généralement entre dix et vingt minutes. Pendant ce temps, le spectateur doit subir un nombre conséquent de spots pour des voitures, des boissons, des voyages ou des parfums, qui deviennent lassants au plus tard la deuxième fois qu’on les voit.
La Piel que Habito
La Piel que Habito est un drame réalisé par Pedro Almodovar en 2011. Attention petite révolution dans le monde d'Almodovar : en effet fini les mélodrames, marque de fabrique du réalisateur espagnol (à tel point que dans son pays on appelle ses films des Almodrama). La Piel que Habito est un faux drame qui ressemble bien plus à un thriller, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'on n'est pas au bout de nos surprises.
Antiviral
Présenté au 68ème festival de Cannes (2012) dans la sélection "Un certain regard", Antiviral est le premier long-métrage réussi de Brandon Cronenberg fils du très célèbre réalisateur-acteur-scénariste David Cronenberg et de la moins connue Carolyn Zeifman. On peut dire que la relève est assurée !
The Secret
Chaque année 750 000 enfants disparaissent aux États-Unis. La plupart d’entre eux sont retrouvés dans l’heure ou les jours qui suivent. En revanche, 0.3% d’entre eux disparaissent à jamais sans laisser de trace. A Cold Rock, petite ville minière isolée, plusieurs disparitions suspectes ont été répertoriées ces dernières années. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia, qui fait office de médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 5 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.
Critique : Le Masque arraché
La troisième édition du Festival International du Film restauré « Toute la mémoire du monde », actuellement en cours à la Cinémathèque Française, permet d’élargir la mission de cette auguste institution du cinéma sous toutes ses formes. D’abord en termes de public, puisque les salles sont remplies en semaine d’élèves adolescents, qui s’y rendent plus par devoir que par passion, et puis, surtout, parce que pendant quatre jours, nous pouvons y découvrir des trésors cachés du Septième art, à condition de ne pas être réfractaire aux restaurations numériques. Présenté dans le cadre d’un hommage à la Collection Cohen, Le Masque arraché est l’une de ces perles rares, qui nous invitent à explorer dans les meilleures conditions techniques une époque révolue du cinéma hollywoodien. Le mélodrame et le suspense y font bon ménage, sur fond de croisement de trajectoire de deux vedettes démesurées : Joan Crawford et Jack Palance.
Critique : Cheap Thrills
Craig va passer une très mauvaise journée. Il reçoit un avis d'expulsion du sinistre logement où il vit avec femme et bébé puis se fait virer de son boulot. En voulant noyer ses problèmes d'argent dans l'alcool dans un bar louche, il va retrouver Vince...
Critique : Truth Le Prix de la vérité
Deux films sortis aux Etats-Unis à la fin de l’année dernière ont traité de front des affaires récentes, qui mettent en lumière l’état actuel du journalisme américain. Il y est question de la responsabilité morale des membres de la presse d’investigation, ainsi que de leurs méthodes de travail pas toujours entièrement respectueuses de leur déontologie.
Critique : Joker – Folie à Deux
Ce n’est peut-être pas si étonnant qu’une proposition aussi radicale que ce Joker : Folie à Deux ne parvienne à convaincre ni la presse, ni le public.

















