Critique : Les oiseaux de passage
Arriver à faire cohabiter dans un même film une approche ethnologique concernant un peuple autochtone d'Amérique du Sud et les schémas d'un film de gangsters "à la Scorsese" n'avait rien d'évident au départ. On peut considérer que la réussite est presque totale.
Critique : Nocturama
Si tant est que le cinéma puisse avoir une influence sur la vie réelle, on peut s'interroger sur les répercussions envisageables, suite à la sortie de "Nocturama". Quelle que soit la réponse, on regrette que la réalisation soit aussi maladroite et le résultat aussi ennuyeux.
Critique : The Tourist
The Tourist est un thriller franco-américain sorti en 2010. Il s'agit du remake d'un film français, Anthony Zimmer, réalisé par Jérôme Salle en 2005. On y retrouve pour la première fois dans un film, le duo Johnny Depp et Angelina Jolie, 2 grandes stars d'Hollywood qui enchaînent les succès ces dernières années.
Critique : Nina Wu
Très réaliste dans "Adieu Mandelei", Midi Z a complètement complètement changé son fusil d'épaule dans sa réalisation de "Nina Wu". Un peu comme si les frères Dardenne se mettaient à réaliser un film qu'on pourrait comparer à des œuvres de David Lynch !
Critique : Novembre
A l'image des attentats du 11 septembre 2001 sur le sol américain, ceux à Paris et en banlieue proche en novembre 2015 ont généré un écho filmique des plus soutenus. En effet, quelques années de recul à peine auront suffi pour libérer les esprits et les langues, dans une vaste opération de récupération cinématographique de ce trauma collectif.
Arsenic et Vieilles Dentelles
Deux exquises vieilles dames font disparaître de vieux messieurs. Mortimer, leur neveu découvre l'affaire. Mais, l'affaire se corse pour lui quand il découvre que ses cousins, l'un gentil, l'autre méchant, sont également mêlés à l'histoire et que les cadavres s'amoncellent dans la cave.
Critique Express : Enquête sur un scandale d’état
Pour réalisé "Enquête sur un scandale d'état", Thierry de Peretti s'est librement inspiré du livre "L'infiltré", écrit par un véritable infiltré et un journaliste de Libération.
Critique : The East
Ancien agent du FBI, Sarah Moss travaille désormais pour une agence de renseignement privée qui protège les intérêts de puissants hommes d’affaires. Elle reçoit pour mission d’infiltrer The East, un mystérieux groupuscule éco-terroriste qui s’attaque aux multinationales coupables de dissimuler leurs agissements criminels. Déterminée, ultra entraînée, Sarah parvient à s’intégrer au groupe malgré leur méfiance, et doit même participer à leur prochaine action. Mais plus elle vit avec les membres passionnés de The East, en particulier Benji, l’anarchiste, plus elle se sent écartelée entre les deux mondes et s’interroge sur elle-même…
Critique : Un frisson dans la nuit
En 43 ans, contrairement à son réalisateur et interprète, "Un frisson dans la nuit" n'a pas pris une ride. On dit trop souvent qu'il a fallu attendre 1988 et "Bird" pour que Clint Eastwood soit enfin reconnu comme un grand metteur en scène de cinéma. C'est vraiment faire peu de cas de véritables chefs d’œuvre comme "Un frisson dans la nuit" et "Honky-Tonk Man" ! "Un frisson dans la nuit" ressort en salles : il faut s'y précipiter.
Esther
Esther est un long-métrage de Jaume Collet-Serra sorti en 2009. Le film navigue entre l'horreur et le thriller, avec un scénario que l'on prend plaisir à suivre durant plus de deux heures, l'histoire d'une petite fille adoptée finalement pas si attachante que ça.
Critique : Propriété Privée
Depuis l’implantation d’une succursale aux Etats-Unis, Carlotta a initié un travail d’exhumation du cinéma américain indépendant. Dans cette optique de travail de défrichage, Carlotta opte généralement pour des œuvres peu connues du public cinéphilique français. Ainsi, en juin 2016, ils ont été à l’origine de la réédition du documentaire The Endless Summer consacré au surf qui, sous son aspect léger et solaire, ne se départ pas d’une vision légèrement ethnocentriste – un trait que l’on retrouve souvent au sein de la mentalité américaine – dans sa description des mœurs de par le monde. En dépit de cet état de fait, The Endless Summer a ce charme suranné, une forme d’ingénuité qui est surtout la vision fantasmée d’une époque et d’un lieu en particulier : la Californie, à l’orée des années 60. Une humeur désuète et innocente, que l’on peut également ressentir à l’écoute des premiers albums des Beach Boys : soleil, plage, filles en bikini, danse et surf… Dans le cadre de leur nouvelle ressortie, Propriété Privée, le ton est tout autre. Plus sombre, plus vénéneux, le long-métrage de Leslie Stevens préfigure, d’une certaine manière, Charles Manson et la perte d’innocence de l’ère Hippie, lorsque les premières remontées d’acide LSD 25 eurent un effet dévastateur sur certaines psychés fragiles et torturées.
Kidnappés – Secuestrados
Kidnappés est le deuxième film de Miguel Angel Vivas. Couronné de nombreux prix dans les festivals fantastiques, il est présenté en compétition au Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2011. Débarqué avec la réputation d'être un film choc et très violent, on en attend beaucoup...