Critique : L’heure de la sortie
Sébastien Marnier conduit son récit avec un talent certain, ce qui, après "Irréprochable", en fait un réalisateur dont on suivra les prochaines réalisations avec attention.
Cannes 2018 : The house that Jack built
Le cinéaste danois fait son grand retour à Cannes après avoir été ostracisé pendant sept ans. Un retour hors compétition, qui dit tout ce qu'il pense de l'humanité avec, entres autres réjouissances, mutilations et infanticides. "Avertissement : certaines scènes ou images violentes peuvent choquer les spectateurs" indiquait le programme quotidien du Festival de Cannes. De la part de Lars Von Trier, on n'en attendait pas moins !
Cannes 2018 : The Spy Gone North
Corée du Sud, Corée du Nord, même combat ? Le dégel temporaire qui s'est emparé de la péninsule coréenne ces dernières semaines n'est que le dernier épisode d'un long conflit, faisant figure d'ultime vestige direct de la Guerre froide. Vu depuis l'Europe, il n'y a guère plus à comprendre à cet antagonisme ancien que ce que le filtre médiatique occidental, mis en place plus par nombrilisme national que par censure préméditée, veut bien nous en transmettre, de préférence en exacerbant les enfantillages entre le président américain et son homologue nord-coréen.
Arras 2019 : Seules les bêtes
Puisque la civilisation humaine du 21ème siècle court à une vitesse de plus en plus vertigineuse vers la globalisation des échanges, nous sommes de plus en plus étroitement liés les uns aux autres. Plutôt que de produire de la solidarité et de la convivialité, ce réseau mondial des interdépendances crée des rapports de force déséquilibrés, aux conséquences parfois insoupçonnées.
Critique : 11 minutes
Il est fort probable qu'une seule et même personne peut se retrouver à donner un avis différent sur "11 minutes", selon son humeur du moment, selon son état de forme physique.
Critique : Jack Reacher : Never go back
S’il y a bien quelque chose que l’on peut reconnaître à Tom Cruise, c’est l’exigence qu’il peut mettre dans la conception de chacun de ses films. Car, quoi que l’on puisse dire de lui, il ne doit pas y avoir grand monde pour contester ses choix de carrière. Son nom sur l’affiche d’un film est depuis longtemps un label de qualité, et c’est avec confiance que l’on rentre donc dans la salle projetant son nouveau film. En 2012, un nouveau « héros » arrivait sur nos écrans. Adapté d’un roman de Lee Child, Folie furieuse, qui était déjà le 9ème tome des aventures de Jack Reacher, et réalisé par Christopher Mc Quarrie, le premier Jack Reacher avait constitué une bonne surprise, doublée d’une bonne nouvelle pour le genre espionnage. Car hormis l’immortel James Bond et Jason Bourne, rares sont les films du genre récents ayant réussi à lancer une franchise un tant soit peu lucrative. Doté d’une intrigue solide, d’un personnage campé avec charisme par Tom Cruise, et de scènes d’action basées essentiellement sur des combats à mains nues à la violence sèche, le film avait réussi à convaincre à peu près tout le monde, le grand public comme la critique. Il paraissait donc évident qu’une suite verrait le jour, et cette dernière ne déçoit pas, donnant cette sensation agréable de retrouver un personnage qui nous avait manqué, effet rassurant s’il en est, et que l’on ne pensait pas forcément ressentir ici.
Critique : Que Dios Nos Perdone
Que dios nos perdones se situe dans la droite lignée de ces récits d’enquêtes, où des policiers se retrouvent empêtrés dans des affaires sordides les dépassant rapidement et dans lesquels les spectateurs se retrouvent totalement captivés par des histoires violentes et en même temps, excitantes du strict point de vue du plaisir de cinéma.
Critique : Love Lies Bleeding
Le film de Rose Glass Love Lies Bleeding est un joyeux bordel, très divertissant, qui s’appuie sur l’héritage du thriller “romantique”, tout en prenant un malin plaisir à le malmener.
Critique : Jeux de Pouvoir
Deux ans après l’excellent Le dernier roi d’Écosse, le réalisateur britannique Kevin Macdonald choisi d’adapter sur grand écran Jeux du Pouvoir. Le film est tiré de la mini-série State of Play créée par Paul Abbott et qui a connu un immense succès sur la BBC.
La Dame en noir
Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…
Vu sur MUBI : Première désillusion
La question de la culpabilité est traitée avec une élégance typiquement britannique dans ce film de l'après-guerre, encore disponible pendant une semaine sur la plateforme de vidéo par abonnement MUBI. Écrit par le principal moralisateur chrétien de l'époque Graham Greene, le scénario de Première désillusion a certes tendance à forcer le trait sur le rôle trouble des personnages.
Test DVD : Pulsions
Une femme mariée, après un 5 à 7 avec un homme rencontré dans un musée, est sauvagement assassinée dans l’ascenseur qui la fait ramène chez elle.



















