Critique : Only God Forgives
Deux ans après Drive, Nicolas Winding Refn revient sur nos écrans avec Only God Forgives. Une œuvre radicale qui va probablement décevoir le grand public mais réconcilier NWR avec ses fans de la première heure.
Critique : Le plus dignement (1944)
En 1944, c’est dans un contexte historiquement et politiquement ombrageux qu’Akira Kurosawa expérimente pour la première fois l’entière écriture cinématographique de son second film en le scénarisant lui-même. Dans Le plus dignement, il quitte ainsi la masculinité bouillonnante de La Légende du grand judo pour s’attarder sur un collectif entièrement féminin dont la résilience et la détermination constituent la vitrine idéologique de son réalisateur mais aussi d’un gouvernement soucieux de motiver son peuple à l’arrière.
Critique : 71
Quelques mois après Les Poings dans les murs, l'acteur Jack O'Connell revient dans ce thriller situé au cœur du conflit entre irlandais et anglais avec un soldat inexpérimenté isolé dans les rues de Belfast, traqué par l'IRA et la police secrète anglaise...
La Roche-sur-Yon 2017 : Have a Nice Day
Depuis près d'un quart de siècle, l'influence de Quentin Tarantino plane de façon diffuse sur le cinéma mondial. Ses disciples se font un peu plus discrets ces dernières années, aussi parce que la mode cinématographique est passée depuis à autre chose que cette relecture jouissive du cinéma de genre, mais de temps en temps nous avons encore droit à une réplique du style du gourou des années '90.
Critique : Barbara
Dans ce faux biopic, la mise en abyme que Mathieu Amalric met en scène l'autorise beaucoup plus facilement à ne montrer que ce qui lui parait important sans s'attirer les foudres des fans et des spécialistes de Barbara.
Critique : Capitaine Phillips
Capitaine Phillips retrace l’histoire vraie de la prise d’otages du navire de marine marchande américain Maersk Alabama, menée en 2009 par des pirates somaliens. La relation qui s’instaure entre le capitaine Richard Phillips, commandant du bateau, et Muse, le chef des pirates somaliens qui le prend en otage, est au cœur du récit. Les deux hommes sont inévitablement amenés à s’affronter lorsque Muse et son équipe s’attaquent au navire désarmé de Phillips. À plus de 230 kilomètres des côtes somaliennes, les deux camps vont se retrouver à la merci de forces qui les dépassent…
Critique Express : L’amour qu’il nous reste (Deuxième avis)
Hlynur Pálmason a choisi, pour son 4ème long métrage, de nous faire partager avec beaucoup de tendresse la vie d'une famille, une femme, un homme, 3 enfants, une chienne, qui, d'une façon plutôt paisible, est en train de se décomposer.
Critique : Le roman de Jim
Quand un mélo arrive à procurer une grande émotion aux spectateurs sans que jamais ne pointe le moindre soupçon de pathos, on ne peut qu’applaudir des deux mains. C’est le cas ici !
Critique : Anthropocène – L’époque humaine
Les explications fournies dans le film nous apprennent beaucoup de choses sans être outrancièrement didactiques et elles accompagnent des images le plus souvent d'une grande beauté, une beauté qui rend les crimes commis contre la nature encore plus monstrueux,
Et maintenant on va où ?
Nominé pour plusieurs prix Et maintenant on va où ?, de Nadine Labaki, a remporté le prix du Jury Œcuménique – Mention Spéciale. Après Caramel, film déjà primé, la réalisatrice revient sur un thème extrêmement contemporain : la cohabitation religieuse.
Critique : Psycho Raman – Quinzaine
Anurag Kashyap avait déjà été sélectionné deux fois à la Quinzaine des réalisateurs : en 2012 pour Gangs of Wasseypur et en 2013 pour Ugly, deux approches différentes du film noir. Faute de budget, il n’a pas pu adapter l’histoire du tueur en série Raman Raghav, condamné à perpétuité pour une quarantaine de meurtres, dans les années 60. Il met en scène l’histoire d’un psychopathe s’inspirant des crimes de Raghav, mais de nos jours - d’où le 2.0., et d’un policier le pourchassant.
Cannes 2018 : Everybody Knows
Ça y est, la 71ème édition du Festival de Cannes a commencé pour de vrai, avec un film d'ouverture qui remplit à peu près toutes les cases nécessaires pour pouvoir prétendre à ce rôle de produit d'appel. Un fournisseur d'acteurs célèbres qui garantissent une montée des marches séduisante et une œuvre dont le prestige artistique est en théorie à la hauteur des ambitions inscrites dans les gènes du festival : Everybody Knows répond sans aucun doute à ces deux exigences primordiales.



















