Critique : American Sniper
Alors qu'on pensait finie la vague de films post 11 septembre, Clint Eastwood s'attaque à nouveau au sujet à travers le parcours du «plus grand sniper de l'histoire (américaine)». Entendez par-là, le plus efficace.
Critique : France
C'est un film à charge contre une certaine forme de télévision que Bruno Dumont a réalisé pour ce film plus "normal" que les précédents.
Perfect Mothers
Inséparables depuis le premier âge, Lil et Roz vivent en parfaite osmose avec leurs deux enfants, deux jeunes garçons à la grâce singulière et qui semblent des prolongements d’elles-mêmes. Les maris sont absents. Inexplicablement, et pourtant comme à l’évidence, chaque femme se rapproche du fils de l’autre, nouant avec lui une relation passionnelle. A l’abri des regards, dans un Eden balnéaire presque surnaturel, le quatuor va vivre une histoire hors norme jusqu’à ce que l’âge vienne mettre un terme au désordre. En apparence, du moins...
Critique : Gente de Bien
On aurait aimé n'écrire que du bien sur un film qui traite de façon juste de nombreux thèmes importants. Malheureusement, il y a ces scènes de remplissage qui arrivent trop souvent à le plomber. En fait, Gente de Bien est un peu à l'image de Maria Isabel : les meilleures intentions ne donnent pas toujours les meilleurs résultats.
Critique : Norte, la fin de l’histoire
Dans la filmographie de Lav Diaz, "Norte, la fin de l'histoire" est un film court : il ne dure que 4 heures et 10 minutes ! 250 minutes de grand cinéma, 250 minutes de pur régal, un film que tout cinéphile se doit d'avoir vu.
Jappeloup
Une vraie bonne surprise vous attend avec Jappeloup qui ne traite pas seulement de l'ascension d'un cheval et de son cavalier (et non d'un cavalier et de son cheval !) des compétitions régionales aux Jeux Olympiques mais aborde des thèmes bien plus profonds. L'histoire est inspirée de la vie bien remplie de Pierre Durand, cavalier de saut d'obstacles, qui collectionne les médailles sportives et honorifiques et de celle de Jappeloup de Luze, mâle hongre, dont la carrière inattendue au regard de sa petite taille et de son mauvais caractère a été tellement remarquable qu'elle a fortement marqué le monde hippique. Karine Devilder, belle-soeur de Pierre Durand, est l'auteur de l'oeuvre originale intitulé "Crin Noir" sur laquelle se base le film.
Critique : Un p’tit truc en plus (Deuxième avis)
Il n’est à mon sens pas étonnant de constater le succès de ce P'tit truc en plus; il se trouve que le film risque le pari de l’honnêteté dans un paysage de cinéma qui en manque.
Critique : Voyez comme on danse
Seize ans ! Seize ans, c'est long, bordel ! Nous ne suivons pas d'assez près le cinéma français pour nous être rendus compte plus tôt que cela fait une éternité que Michel Blanc n'a plus réalisé de film. Et pourtant, si ! Cela fera donc, quasiment jour pour jour, autant d'années depuis la sortie de Embrassez qui vous voudrez en octobre 2002.
Critique : Comment c’est loin
Vous les connaissez sous leurs pseudonymes Orelsan et Gringe. De leur vrai nom Aurélien Cotentin et Guillaume Tranchant, ils sont les héros de leur premier long métrage, Comment c’est loin. Connecté à leur dernier album et à leur mini série Bloqué, Comment c’est loin est co-réalisé par Orelsan et Christophe Offenstein, metteur en scène de En solitaire. Le parcours de ces deux rappeurs cherchant à sortir leur premier album malgré une longue non productivité pesante.
Killer Joe
Chris, 22 ans, minable dealer de son état, doit trouver 6 000 dollars ou on ne donnera pas cher de sa peau. Une lueur d’espoir germe dans son esprit lorsque se présente à lui une arnaque à l’assurance vie. Celle que sa mère a contractée pour 50 000 dollars. Mais qui va se charger du sale boulot ? Killer Joe est appelé à la rescousse. Flic le jour, tueur à gages la nuit, il pourrait être la solution au problème. Seul hic : il se fait payer d’avance. Chris tente de négocier mais Killer Joe refuse d’aller plus loin. Il a des principes…jusqu’à ce qu’il rencontre Dottie, la charmante sœur de Chris.
Albi 2017 : Plonger
Rarement, un film a si bien porté son nom ! Trêve de (mauvaise) plaisanterie, il nous aura fallu du temps pour remonter des profondeurs abyssales de la prétention cinématographique, vers lesquelles nous emmène Mélanie Laurent dans son troisième long-métrage de fiction. Plonger, c'est d'abord comme regarder, impuissant, une bande-annonce qui dure des plombes, puis être propulsé dans un univers moins dépaysant que franchement affligeant.
Critique : Un beau voyou
"Un beau voyou", qui opère dans le même domaine que "En liberté !" et qui fait preuve de beaucoup plus de qualités, devrait logiquement faire un bon score dans les salles.