Critique Express : Sorry Baby

Une entrée remarquée et remarquable dans la réalisation cinématographique.

Critique : The perfect candidate

Huit ans après "Wadjda", Haifaa Al-Mansour, de retour en Arabie Saoudite, nous présente un état des lieux partiel et lucide d'un pays en pleine évolution. Un film passionnant et important.

Critique : Dogman

"Dogman" vient positivement enrichir la filmographie de Matteo Garrone et prouver, une fois de plus, la qualité d'un cinéma italien, trop souvent mésestimé, voire carrément rejeté.

La cerise sur le gâteau

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Nièce par alliance de l’immense Alberto Moravia (son père, journaliste réputé, est le frère d’Elsa Morante, l’épouse de ce dernier, elle-même écrivain de grand talent – de « La Storia » par exemple, ou « Aracoeli » – disparue en 1985), maîtresse de cérémonie du 57ème Cannes (2004, sous la présidence de Tarantino), cette belle Italienne, danseuse à l’origine, dont la vie est en France depuis longtemps, a une riche filmographie sur plus de 30 ans en tant qu’interprète, internationale autant qu’éclectique (on peut citer ainsi les Italiens Bertolucci, Giuseppe et Bernardo, ou Moretti, le Suisse Alain Tanner, le Portugais Monteiro, et de nombreux Français, comme Granier-Deferre, Resnais ou Danièle Thompson). Prix « David di Donatello » (les « David » sont les équivalents italiens de nos « César ») de la Meilleure Actrice en 2002, pour le rôle de la mère dans le multi-récompensé « La Chambre du fils » de Nanni Moretti, elle a aussi de bons téléfilms à son actif, comme « L’Affaire Dreyfus » d’Yves Boisset, et elle est aussi régulièrement montée sur les planches (elle a même commencé sa carrière au théâtre, avec « Richard III », en Italie). Ayant au départ simplement écrit le scénario de « La Cerise sur le gâteau » avec Daniele Costantini, mais ne trouvant personne voulant en assurer la réalisation, Laura Morante se laisse convaincre par le producteur Bruno Pésery de tourner elle-même, à Paris et non à Rome comme prévu (tout en assurant le premier rôle, celui d’Amanda). On attendait donc avec curiosité ce premier film, qui plus est « sous double casquette » (réalisation et interprétation).

Vu sur Netflix : Les Deux papes

Le passage de relais entre deux vieillards, les hauts dignitaires d'une institution religieuse encore plus ancienne qu'eux : on peut aisément s'imaginer une multitude de sujets plus pertinents pour notre époque, animée par des enjeux infiniment plus vastes que celui-là, même avant la crise du coronavirus.

Critique : La Carrière d’une femme de chambre

Pendant la deuxième moitié des années 1970, les règlements de compte doux-amers avec l'âge d'or du cinéma étaient un sous-genre plutôt répandu. Du côté anglophone, cela a donné des films comme Le Dernier nabab de Elia Kazan, Fedora de Billy Wilder et Valentino de Ken Russell.

Critique : La Parole donnée

En près de soixante-dix ans de sa longue et illustre Histoire, le festival de Cannes n’a daigné honorer qu’un seul film brésilien, voire un seul représentant du cinéma latino-américain, avec la récompense suprême de la Palme d’or ! Ce fut il y a plus d’un demi-siècle, grâce au jury présidé alors par le poète japonais Tetsuro Furukaki – eh oui, à ce moment-là, la liste des élus à ce poste prestigieux ne se résumait pas encore à une poignée de noms de réalisateurs en vogue. La Parole donnée est un film magnifique, qui porte haut les couleurs de son pays, mais qui est en même temps transcendé par des valeurs universelles, traitées sur le ton de la tragédie absurde. A partir d’un contexte typiquement brésilien, d’ailleurs si spécifique à cette culture que des explications sur les différentes croyances qui y règnent sont mises en exergue, il s’empare d’un fait divers, qui aurait aussi bien pu donner lieu à une farce survoltée de l’autre côté de l’Atlantique, en Italie par exemple, où, à l’époque, le cinéma savait parfaitement incorporer le désordre social ambiant dans un feu d’artifice de divertissement filmique.

Critique : The Green Inferno

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Eli Roth n’est pas Quentin Tarantino, mais il connaît néanmoins bien les classiques du film de genre. Il nous en livre la preuve par le biais de cet hommage aux festins cinématographiques de cannibales, particulièrement féroces et populaires en Italie dans les années 1970 et ’80.
Collateral, Tom Cruise

Collateral

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Il s'agit de l’histoire d’un scénario qui, passé entre les mains de nombreux réalisateurs, va finalement atterrir entre celles du génial et brillantissime Michael Mann. Séduit par le cadre du film qu’il s’approprie, il va se servir de Collateral comme d’un essai, une expérience unique qui, sous son œil visionnaire, va s’avérer être un pur chef d’œuvre.

Vu sur OCS : What’s My Name Muhammad Ali

Mohamed Ali est une telle attraction à lui tout seul qu'il suffit de l'observer pour prendre la mesure de sa stature légendaire de sportif et d'activiste. Le réalisateur Antoine Fuqua en est parfaitement conscient.

Critique : Je compte sur vous

La description des arnaques pratiquées par le héros de "Je compte sur vous" lasse très vite le spectateur et la comédie familiale construite à côté ne parvient jamais à vraiment décoller. Seul, le jeu des comédiennes arrive à surnager.
alice au pays des merveilles

Critique : Alice au Pays des Merveilles – Tim Burton

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En tant que fan inconditionnel de M. Tim Burton, je peux dire que je l’ai attendu celui la. Annoncé 2 ans avant sa sortie avec un budget considérable et un tournage discret et des informations bien filtrées, j'attendais Alice aux pays des Merveilles avec impatience.

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Test Blu-ray : Liquid Sky

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On a un peu honte d’entamer ce papier avec un tel lieu commun concernant ce film, mais le fait est que Liquid Sky ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir au cinéma, et c’est précisément ce qui le rend indispensable.

Sarlat 2025 : ça commence aujourd’hui

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Ce n’est que la deuxième fois que nous avons le privilège de venir à Sarlat pour y couvrir le festival du film. Et pourtant, nous commençons à y prendre nos repères. Ceci dès notre descente du train à Souillac et l’immersion par voie de trajet en voiture dans la beauté automnale du Périgord Noir.

De retour en salles au mois de novembre 2025

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Parfois, il arrive qu’on se plaigne à cause du programme mensuel des reprises en salles, qui ressemble à une peau de chagrin nostalgique, ponctuée de tout juste un ou deux films par semaine. Et puis, nous sommes d’ores et déjà aux anges cinéphiles, lorsque des rétrospectives viennent enrichir ce regard dans le rétroviseur de l’Histoire du cinéma.

Critique Express : Le cinquième plan de la jetée

L'objet final proposé par Dominique Cabrera à l'issue de son enquête s'avère émouvant et passionnant à suivre.

Test Blu-ray : Hot Milk

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Petite pépite venue de nulle-part, Hot Milk représente le point de convergence entre le cinéma de Bergman et un épisode de Love Island – le tout filmé avec des objectifs vintage et sous un cagnard espagnol qui fait transpirer même à travers votre dalle LCD.