Une bouteille à la mer
Valérie Zénatti a vécu plusieurs années en Israël et a adapté ici avec Thierry Binisti un de ses romans tiré donc d'une expérience vécue. Ils ont partagé tous deux le désir commun de rendre la complexité d'un pays tout à la fois en guerre et vivant "normalement", d'un pays où les émotions s'expriment dans un interminable conflit. Le tout avec un parti pris narratif concentré sur les deux personnages principaux liés par une relation épistolaire virtuelle; internet étant désormais incontournable dans la vie des hommes et dans la vie du monde.
People Mountain People Sea
Dans People mountain, people sea, Cai Shangjun brosse un portrait sévère de la Chine d’aujourd’hui. Une Chine souillée par la misère, la corruption et la violence. Un film dérangeant, au traitement très esthétisant.
Critique : Les Meutes
Des histoires de petites frappes, dépassées par les événements et pas assez intelligentes pour se sortir du bourbier dans lequel elles se sont mises elles-mêmes, on en a déjà vu des dizaines. Pourtant, ce premier long-métrage marocain, présenté au dernier Festival de Cannes dans la section Un certain regard, réussit à rendre à nouveau fascinant ce dispositif éprouvé.
Critique : Los Salvajes
Quelque part en Argentine, cinq adolescents s’évadent d’un centre de détention pour mineurs. Déterminés à fuir même si la destination est incertaine, ils commencent une longue marche à travers la pampa. Ils tuent et pillent les rares personnes qu’ils rencontrent sur leur route, chassent pour se nourrir, se droguent pour s’oublier. Ils s’enfoncent dans un paysage de plus en plus hostile et accidenté et finissent par se perdre. Le groupe se disloque, et chacun devient une menace pour l’autre. La sauvagerie, jusqu’alors apanage des bêtes chassées, les contamine petit à petit...
Critique : Nos héros sont morts ce soir
France, début des années 60. Simon, catcheur, porte le masque blanc, sur le ring il est « Le Spectre ». Il propose à son ami Victor, de retour de la guerre, d’être son adversaire au masque noir : « L'Équarrisseur de Belleville ». Mais pour Victor, encore fragile, le rôle paraît bientôt trop lourd à porter : pour une fois dans sa vie, il aimerait être dans la peau de celui qu'on applaudit. Simon suggère alors à son ami d'échanger les masques. Mais on ne trompe pas ce milieu là impunément…
The Sacrament – Festival de Gérardmer 2014
En quelques films, Ti West est devenu un réalisateur incontournable dans le genre horreur – indépendant. Ce dernier s’est imposé avec des films comme House of The Devil ou plus récemment The Inkeepers, des œuvres qui démontrent un talent formel aussi bien que la volonté de tourner le dos aux productions actuelles formatées et anonymes tout en assumant un héritage 80’s pleinement assumé . Avec The Sacrament, Ti West signe son retour au long métrage après s’être un peu perdu dans des films à sketchs gentils.
Arras 2017 : Handle with care
D'habitude, cinéma et enfance font bon ménage, dans un souci de représentation qui s'appuie autant sur l'innocence de nos chers bambins que sur leur côté obscur, décidément plus diabolique. Nombreux sont les films à prendre parti pour les gamins, aussi incorrigibles soient-ils, quitte à en faire les victimes de sévices plus ou moins graves de la part d'adultes, qui n'ont pas la pédagogie infuse.
Critique : Dune Deuxième Partie
Dune - Deuxième partie, la suite du tonitruant blockbuster à succès de Denis Villeneuve débarque dans les salles obscures. Est-ce que c’est le grand spectacle que vous attendez en ce début d’année ? Ça dépend un peu de vous…
Critique : La Fin de l’agent W4C par l’intermédiaire du chien de Monsieur Foustka
Alors que la comédie délirante Qui veut tuer Jessie?, un double parfait du Batman des années 60, ressort en salles en version restaurée, le cinéma parisien le Reflet Medicis propose de redécouvrir trois autres films du réalisateur tchécoslovaque Václav Vorlícek, Comment nettoyer le docteur Mracek, Monsieur, vous êtes veuve et ce joyeux pastiche de cinéma d'espionnage qu'est La Fin de l'agent W4C par l'intermédiaire du chien de Monsieur Foustka.
Critique : Sollers Point – Baltimore
Un film qui traite de sujets très forts et pleins d'intérêt mais qui pâtit par moment de maladresses flagrantes au niveau de la réalisation et du montage.
Critique : Mi Gran Noche (My Big Night)
Mi Gran Noche, la dernière œuvre d’Alex de la Iglesia, un des plus originaux et inventifs metteurs en scène européens actuels est reléguée à Netflix. Coup de projecteur sur l’un des films les plus drôles que vous devriez ne pas manquer en cet automne 2016.
Critique : Lune de miel
"Lune de miel" apporte une nouvelle preuve de la qualité du cinéma roumain.