Critique : Terminator Genisys
Selon la science nullement exacte et hautement subjective des bandes-annonces, les meilleures d’entre elles donnent souvent de mauvais films et inversement. Et puis, il y a le cas encore plus fâcheux de celles qui révèlent l’essentiel du film qu’elles sont censées promouvoir, non pas grâce à une petite astuce formelle comme dans la bande-annonce en accéléré de Femme fatale de Brian De Palma, mais en exposant platement tous les enjeux et points essentiels de ce qui devrait rester un mystère intriguant jusqu’à l’extinction des lumières dans la salle de cinéma.
Cannes 2017 : Jupiter’s Moon
White God… à l'évocation de ces deux mots qui forment le titre du précédent long-métrage de Kornel Mundruczo, un souvenir intense et pénétrant nous revient sur ce qui fut l'un des grands chocs cinématographiques de Cannes en 2014. Ce très mérité lauréat du Prix Un Certain regard a fait naître de grandes attentes sur la suite, trop grandes peut-être ?
Detective Dee : le mystère de la flamme fantôme
Detective Lee : le mystère de la flamme fantôme est un long-métrage du cinéaste hong-kongais Tsui Hark sorti en 2011. Dans ce film, le "Steven Spielberg asiatique" met en scène une période de l'histoire de Chine qui lui est chère, l'ère de la Dynastie Tang, pour son aspect romantique et impalpable. Ce nouveau long-métrage qui mélange les genres pourra-t-il trouver sa place parmi les nombreux succès du réalisateur ?
Critique : La Belle endormie
Le 23 novembre 2008, l'Italie se déchire autour du sort d'Eluana Englaro, une jeune femme plongée dans le coma depuis 17 ans. La justice italienne vient d'autoriser Beppino Englaro, son père, à interrompre l'alimentation artificielle maintenant sa fille en vie. Dans ce tourbillon politique et médiatique les sensibilités s'enflamment, les croyances et les idéologies s'affrontent. Maria, une militante du Mouvement pour la Vie, manifeste devant la clinique dans laquelle est hospitalisée Eluana, alors qu'à Rome, son père sénateur hésite à voter le projet de loi s'opposant à cette décision de justice. Ailleurs, une célèbre actrice croit inlassablement au réveil de sa fille, plongée elle aussi depuis des années dans un coma irréversible. Enfin, Rossa veut mettre fin à ses jours mais un jeune médecin plein d'espoir va s'y opposer de toutes ses forces.
Mike
Pour son premier film en tant que réalisateur, Lars Blumer a choisi de s'inspirer d'un fait divers qui s'est déroulé en Alsace en 2001. Mike raconte l'histoire d'un jeune adulte amoureux des belles voitures qui s'est fait tuer par la police suisse lors d'une course poursuite, après avoir volé un bolide et traversé la frontière.
Cannes 2017 : Rodin
Le cinéaste Jacques Doillon présente en compétition au Festival de Cannes 2017 le film Rodin qui traite d'une partie de la vie du sculpteur Auguste Rodin, incarné à l'écran par Vincent Lindon.
Critique : The End
Moins d'un an après la présentation de Valley of love au Festival de Cannes, Guillaume Nicloux revient pour un film avec Gérard Depardieu dans le rôle principal. Une forêt française remplace la Vallée de la mort, Depardieu troque sa chemise et son short pour des habits de chasseur, que Samy Naceri (et son clip «seconde chance») ne renierait pas mais le cas de The End est un peu particulier.
Americano
Premier long métrage de Mathieu Demy, fils des célèbres cinéastes Marc Demy (Les demoiselles de Rochefort) et Agnès Varda. Le réalisateur et acteur, plus habitué au courts métrages, franchi un pas de plus et tente de s’affirmer avec Americano où il tient le premier rôle au coté de Salma Hayek et de Chiara Mastroianni et nous propose un film qui se veut personnel et introspectif.
Critique : United States of Love
Loin des regards du grand public, le cinéma polonais se porte plutôt bien ces derniers temps. Avant le film testament de Andrzej Wajda, passé au Festival de Toronto et distribué en France il y a un mois, et la nouvelle œuvre de Agnieszka Holland, qui a été récompensée en février dernier au Festival de Berlin par un prix assez étonnant pour son innovation formelle, United States of Love avait déjà conquis le jury de la Berlinale en 2016, ayant remporté alors le prix du Meilleur scénario.
Albi 2019 : Alice et le maire
Les Français, ce beau peuple révolutionnaire qui paraît préparer en permanence la prochaine grève ou le prochain soulèvement populaire, et les politiciens qui sont censés les représenter, ces hommes et ces femmes qui semblent plus penser à leur parcours personnel qu'au bien de leurs administrés, font rarement bon ménage.
Cannes 2014 : Snow in Paradise
Présenté au Festival de Cannes 2014 dans la sélection Un Certain Regard, le premier film d’Andrew Hulme (qui a travaillé sur des projets tels que Slevin ou The American) avait de quoi intriguer dans cette sélection un peu trop sage. Malheureusement Snow in Paradise n’a pas attiré les foules durant les projections sur la croisette.
Berlinale 2018 : Grass
Nous ne faisons que colporter une évidence en affirmant que Hong Sang-soo tourne beaucoup, jusqu'à l'excès même. Sa renommée lui permet d'être invité par tous les grands festivals, qui s'arrachent presque ses films, programmés dans des sélections plus ou moins adaptées, comme dans le cas présent le Forum du Festival de Berlin, une partie initialement dédiée au « jeune » cinéma, prêt à l'aventure et à l'exploration de nouvelles formes filmiques.



















