The Cat
Seul film coréen en compétition au festival de Gérardmer 2012, on attendant beaucoup de The Cat. En effet La Corée du Sud nous avait régalé en 2011 avec Bedevilled (Grand prix) et J'ai rencontré le Diable (Prix du public, Prix du jury jeunes, Prix de la critique). La surprise sera malheureusement de taille...
Cannes 2019 : Le Daim (Quinzaine – ouverture)
Film d’ouverture de la 51e édition de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, Le Daim, septième long-métrage de Quentin Dupieux, a conquis le public cannois qui a pu, neuf ans après la projection de Rubber lors de la Semaine de la Critique, apprécier une fois de plus le génie de ce cinéaste à part.our vocation première, voire exclusive, de rapporter beaucoup d’argent, peu importe l’appauvrissement de la diversité du cinéma sous toutes ses formes qu’il accepte volontairement en guise de dommage collatéral
La cerise sur le gâteau
Nièce par alliance de l’immense Alberto Moravia (son père, journaliste réputé, est le frère d’Elsa Morante, l’épouse de ce dernier, elle-même écrivain de grand talent – de « La Storia » par exemple, ou « Aracoeli » – disparue en 1985), maîtresse de cérémonie du 57ème Cannes (2004, sous la présidence de Tarantino), cette belle Italienne, danseuse à l’origine, dont la vie est en France depuis longtemps, a une riche filmographie sur plus de 30 ans en tant qu’interprète, internationale autant qu’éclectique (on peut citer ainsi les Italiens Bertolucci, Giuseppe et Bernardo, ou Moretti, le Suisse Alain Tanner, le Portugais Monteiro, et de nombreux Français, comme Granier-Deferre, Resnais ou Danièle Thompson). Prix « David di Donatello » (les « David » sont les équivalents italiens de nos « César ») de la Meilleure Actrice en 2002, pour le rôle de la mère dans le multi-récompensé « La Chambre du fils » de Nanni Moretti, elle a aussi de bons téléfilms à son actif, comme « L’Affaire Dreyfus » d’Yves Boisset, et elle est aussi régulièrement montée sur les planches (elle a même commencé sa carrière au théâtre, avec « Richard III », en Italie). Ayant au départ simplement écrit le scénario de « La Cerise sur le gâteau » avec Daniele Costantini, mais ne trouvant personne voulant en assurer la réalisation, Laura Morante se laisse convaincre par le producteur Bruno Pésery de tourner elle-même, à Paris et non à Rome comme prévu (tout en assurant le premier rôle, celui d’Amanda). On attendait donc avec curiosité ce premier film, qui plus est « sous double casquette » (réalisation et interprétation).
Critique Express : Les pistolets en plastique
Un film inégal, fait d'une succession de saynètes, certaines particulièrement hilarantes, d'autres d'un niveau plus faible..
Bergamo Film Meeting 2018 : The Manakia Brothers Diary of a Long Look Back
Sa situation géographique au nord de l'Italie, au croisement des cultures méditerranéennes et germaniques, prédestine en quelque sorte le Festival de Bergame à remplir un rôle de passeur vers des cinématographies européennes plus exotiques, que l'on n'a pas forcément l'habitude de voir sur nos écrans, aussi éclectique l'offre de cinéma en France et à plus forte raison à Paris soit-elle.
Je suis venu vous dire…
le réalisateur a rassemblé des images d’archives de la carrière de Serge Gainsbourg sur lesquelles l’artiste parle à la première personne de son parcours. De ses débuts avec « Le Poinçonneur des Lilas » à « Hey Man » lors de son ultime tour de chant au Zénith, en passant par Bardot, Birkin, Bambou, l’Eurovision qu’il fit gagner à France Gall en 1965, Anna Karina, Michel Simon, 35 ans d’un parcours hors du commun sont retracés.
Test DVD + Blu-ray : Butterfly Kiss
Après avoir essayé en vain, en collaboration avec le scénariste Frank Cottrell Boyce, de réaliser un film qui se serait appelé "Delirious", les deux complices ont décidé de se lancer dans l'écriture d'un scénario pouvant déboucher sur un film qui puisse être réalisé rapidement et avec peu d'argent. Ce film, c'est "Butterfly kiss", et il n'a couté que 400 000 livres.
Critique : Nothingwood
En Afghanistan, affirme le réalisateur Salim Shaheen, il n'y a pas d'argent pour le cinéma, c'est Nothingwood ! Ce manque d'argent n'a pas empêché Salim Shaheen de réaliser plus de 100 films.
Critique : Bons à rien
En seulement trois films, le réalisateur italien Gianni Di Gregorio a réussi ce qui a pris une filmographie entière chez des géants de la comédie cinématographique comme Jacques Tati et Woody Allen : créer un personnage récurrent dans un univers vaguement autobiographique, qui y stagne de la façon la plus amusante imaginable. Son Gianni n’est guère le prototype du séducteur vieillissant, qui n’a plus que son machisme italien pour s’imaginer des conquêtes féminines. Il n’est pas non plus tout à fait un fainéant vulgaire, qui laisserait les autres travailler à sa place. Non, ce personnage magnifique est tout cela à la fois et en même temps animé par un masochisme burlesque qui ne cessera jamais de nous faire rire aux éclats.
The Sword Identity
Sous la dynastie Ming, au XVIe siècle, deux sabreurs débarquent sur la côte chinoise. Décidés à faire accepter leur philosophie des arts martiaux par les 4 grands maîtres locaux, ils vont devoir rivaliser d’adresse et de persévérance.
Vu sur OCS : L’Intouchable Harvey Weinstein
Cette nouvelle qui n'a rien d'un fait divers s'est peut-être un peu perdue dans l'hystérie croissante autour de l'épidémie à venir du coronavirus, mais l'ancien producteur Harvey Weinstein, une des figures incontournables du microcosme hollywoodien pendant plus de trente ans, a bel et bien été condamné à une lourde peine de prison à la mi-mars à New York pour viol, harcèlement et agression sexuelle.
Cannes 2017 : Une Femme Douce
Le cinéaste Sergey Loznitsa (My Joy, Dans la brume) débarque sur la croisette pour présenter Une Femme Douce, le portrait terrifiant d’une Russie où l’horreur s’est infiltrée dans les moindres facettes de la vie quotidienne.