Critique : La belle jeunesse
On compare souvent Jaime Rosales à Michael Haneke. Ce n'est pas totalement injustifié même s'il y a aussi chez lui une parenté avec Bresson et Ozu. En tout cas, film après film, il est devenu un des réalisateurs les plus importants de notre époque et son dernier film prouve, s'il en était besoin, qu'on peut exceller à la fois dans le fond et dans la forme.
Critique : Les Trois jours du Condor
Comment ne pas devenir paranoïaque dans l'Amérique des années 1970, suite à l'affaire Watergate qui avait durablement ébranlé les certitudes de tout un peuple ? Et plus généralement, comment ne pas être au moins un peu parano, quand les incertitudes s'accumulent sans que le discours officiel ne réussisse à donner du sens à l'époque chaotique dans laquelle nous vivons ?
Critique : Gaz de France
Il y avait la place pour quelque chose de plus déjanté, pour un film s'inspirant, par exemple, du "nonsense" britannique à la Monty Python. Dommage : on est passé à côté et le film n'arrive que rarement à décoller !
Critique : Quelques jours de la vie d’Oblomov
Aussi marqué soit-il par des caractéristiques typiquement russes, comme le séjour estival à la datcha ou un état d’esprit fortement fataliste, ce film de Nikita Mikhalkov subjugue par sa capacité de transcender ce cadre presque folklorique, au profit de quelques vérités universelles. C’est une remarquable épopée intimiste sur un perdant, un exercice d’autant plus compliqué à accomplir que le piège de l’attendrissement ou du cynisme guette à chaque instant.
La Course au jouet
La Course au jouet est une comédie de Noël pour enfant sortie en 1996. Son réalisateur Brian Levant a offert le rôle principal à Arnold Schwarzenegger que l'on avait déjà pu voir dans d'autres comédies (Un Flic à la maternelle, Junior). Il s'est également entouré de comédiens tels que Phil Hartman (La Course au jouet est l'un de ses derniers films, il est assassiné 2 ans plus tard) et Sinbad.
Zero Dark Thirty
Le récit de la traque d'Oussama Ben Laden par une unité des forces spéciales américaines...
Critique : Green Border
De la poignée de films sortis récemment et ayant comme thème l'arrivée et l'accueil des migrants en Europe, "Green Border" est peut-être le plus fort et le plus passionnant.
Critique : Les Intranquilles
S’il y a bien une chose difficile à aborder au cinéma sans tomber dans des pièges rédhibitoires, c’est la maladie, quelle que soit sa forme.
Test DVD : Maggie a un plan
Maggie, une jeune femme chez qui l'action découle directement de la pensée, une jeune femme qui a l'obsession du contrôle et dont on peut espérer, sans trop y croire, qu'un jour, à force de rencontrer des échecs, elle aura appris qu'on "n'organise pas sa vie et celle des autres comme on trie un tiroir de chaussettes" et, qu'au contraire, il est parfois (souvent ?) souhaitable de laisser les choses venir d'elles même.
Critique : No nos moverán
Film de vengeance, "No nos moverán" a ceci de particulier qu'il ne fait pas partie d'un genre particulier, se permettant au contraire de relever de plusieurs genres, les principaux étant le drame, le thriller et, surtout, la comédie noire.
Critique : Morgane
Les progrès technologiques prennent de plus en plus d’importance dans nos vies. Quel que soit le domaine, l’objectif reste le même : simplifier notre quotidien et le rendre plus agréable. Cependant, lorsqu’ils sont mal maîtrisés, ils peuvent causer du tort aux humains et parfois être mortels. Malheureusement pour eux, un groupe de scientifiques en a fait les frais, en devenant les victimes de leur création Morgane (Anya Taylor-Joy). En effet, cette expérience biotechnologique, arborant les traits d’une douce et innocente jeune fille, révèle une intelligence redoutable et une force incontrôlable. Oserez-vous faire la connaissance de Morgane ce mercredi 28 septembre 2016 ?
Critique : Elles
La réalisatrice Malgorzata Szumowska ne choisit pas la facilité pour son premier long-métrage tourné en France, après trois autres tournés en Pologne d'où elle est originaire. Cette étude étonnante de la prostitution déjoue les clichés attendus. Elle ne raconte pas le trajet dramatique de victimes mais montre des femmes qui prennent du plaisir à vendre leurs corps et s'en servent pour s'éloigner de la pauvreté, de la misère à laquelle elles étaient promises.

















