Dinard 2019 : Red Joan Au service secret de Staline
C'est avec un film on ne peut plus britannique que nous commençons notre couverture de la 30ème édition du Festival de Dinard, cet événement incontournable de la rentrée cinématographique justement dédié au cinéma venu de l'autre rive de la Manche. Dans Red Joan, tout ce qui a fait le succès commercial de productions britanniques récentes comme Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh et Imitation Game de Morten Tyldum semble s'être donné rendez-vous.
Critique : La Patagonie rebelle
Ours d’Argent au Festival de Berlin en 1974, ce long-métrage de fiction est basé sur des faits réels relatés dans un ouvrage qui fut le résultat d'une enquête minutieuse. Le combat syndical et le massacre qui a suivi furent ignorés d'une majorité de la population jusqu'à la sortie de ce drame tourné un peu plus de cinquante ans après les faits et interdit de salles jusqu'en 1984, autorisé à sortir dans de bonnes conditions uniquement au retour de la démocratie.
Critique : Le Garçon et le Héron
Le Garçon et le HéronJapon : 2023Titre original : 君たちはどう生きるか (Kimi-tachi wa dō ikiru ka)Réalisation : Hayao MiyazakiScénario : Hayao Miyazaki à partir de...
Critique : Le procès de l’herboriste
"Le procès de l'herboriste" est un grand film, tant au niveau du fond, avec sa dénonciation subtile de l'arbitraire qui règne lorsqu'un pays vit sous un régime autoritaire ou dictatorial; que de la forme, avec une esthétique particulièrement soignée et un montage très intelligent.
Critique : L’échange des princesses
Tout au long de "L'échange des princesses", on a l'impression de voir un film très scolaire et qui se contente de montrer ce qui se passe, sans aucun souffle, sans prise de position.
Critique : Colonia
Après un générique qui résume la situation politique- sans toutefois insister sur le rôle des États-Unis dans l'instauration de la dictature ... - nous assistons aux retrouvailles entre Daniel, photographe allemand engagé politiquement, et Lena, hôtesse de l'air qui le rejoint pour quelques jours. Suivent quelques scènes sans grande inventivité - où les chiliens semblent plus à l'aise avec l'anglais qu'avec l'espagnol - et l'arrestation de Daniel, suite à laquelle on entre dans le vif du sujet : la Colonia Dignidad.
Critique : Queen and Country
1952 : 7 ans se sont écoulés depuis la fin de la 2ème guerre mondiale et, depuis 2 ans déjà, une guerre est engagée en Corée. L'ONU ayant voté une résolution autorisant une intervention militaire destinée à soutenir l'armée de la Corée du Sud, la Grande-Bretagne est de nouveau en guerre, cette fois ci à l'autre bout du monde. Bill Rohan, lui, a 18 ans, il vit chez ses parents dans une île au milieu de la Tamise et, lorsque le temps le permet, il nage dans le fleuve. La vie, toutefois, n'est pas toujours un long fleuve tranquille : voici Bill, jeune homme romantique et passionné, contraint d'aller faire son service militaire. C'est là qu'il va rencontrer Percy, jeune homme déluré et farceur, et s'en faire un ami
Les Arcs 2017 : The Captain L’Usurpateur
Ce n'est certainement pas le nom de Robert Schwentke qui nous viendrait le premier à l'esprit, lorsqu'on cherchera un réalisateur allemand en mesure de traiter d'un œil neuf l'Histoire de son pays d'origine. Exilé à Hollywood depuis plus de dix ans et six films à la qualité variable, pour rester poli, Schwentke opère en effet un retour aux sources des plus improbables avec The Captain L'Usurpateur, présenté en compétition au Festival des Arcs.
Critique : Confident royal
Tout porte à croire que ça sente la fin de cycle, voire de règne du côté du cinéma britannique. Il est évidemment encore trop tôt – délais de production toujours aussi longs obligent – pour voir apparaître sur les écrans de cinéma les répercussions du vote du Brexit, cette mise hors jeu sur la scène internationale totalement absurde et même masochiste opérée l'année dernière.
Berlinale 2023 : Sissi et moi
Près de 70 ans après que son destin tragique a ému des foules de spectateurs à travers l'Europe grâce à la trilogie de films avec Romy Schneider, l'impératrice Sissi est plus que jamais présente dans l'esprit du public. Le regard a forcément changé sur cette vie hors du commun par rapport aux contes à l'eau de rose pour midinettes des années 1950.
Critique : A War
Le Danemark est un pays d’une envergure si modeste que toute activité guerrière de sa part relève obligatoirement du symbole. Sauf que ce film danois, nommé au mois de janvier à l’Oscar du Meilleur Film étranger, nous rappelle habilement qu’il n’y a rien d’abstrait dans une guerre.
Berlinale 2024 : Berlin Été 42
En Allemagne, il existe une sorte d'obligation collective du souvenir. Au vu du passé très trouble de nos voisins germaniques, rien d'étonnant à cela. Il serait même souhaitable que la France, nullement exempte d'atrocités historiques, en fasse pareil.

















