Critique : Evolution

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Aucun lieu de tergiverser, Lucile Hadzihalilovic est présentement l'une des réalisatrices les plus intéressantes en France. Il suffit de se souvenir d’Innocence, son premier long-métrage, sorti en 2004, où l’on suivait un récit d’initiation se déroulant dans une école coupée du monde. Ce film attestait déjà à l’époque d’une maîtrise formelle poussée ainsi que d’un imaginaire hétéroclite puisant dans diverses influences telles le conte de fées, le manga ou encore le cinéma-bis transalpin. Film unique, à l’atmosphère intrigante, Innocence avait considérablement marqué les esprits. Ryan Gosling ne s’en est d’ailleurs toujours pas remis au point d’embaucher le chef-opérateur, Benoît Debie, pour son Lost River. Après un tel film, l’on aurait pu penser qu’un deuxième allait rapidement suivre. Cependant, au regard de la singularité du projet, allié à la frivolité des distributeurs actuels, la genèse d’Evolution fut, aux dires de quelques-uns, plus compliquée que prévue.

Critique : Eragon

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La littérature demeure une source d’inspiration pour les cinéastes qui ont su, avec plus ou moins de succès, donner vie à des personnages emblématiques (Scarlett O’Hara, Harry Potter…) et à leurs acolytes. Ces dernières années, c’est l’Heroic Fantasy qui tire le mieux son épingle du jeu. Puisant dans la mythologie, ce genre littéraire permet au public de voyager au gré d’aventures palpitantes dans des contrées fictives. Si les avancées technologiques rendent les effets visuels plus attractifs ce n’est pas toujours vrai pour le récit en lui-même. Tel est le cas pour le roman de Christopher Paolini, Eragon, qui est passé du best-seller international à l’une des pires adaptations cinématographiques.

Critique : Retour vers le futur

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Les années 1980 n’ont pas produit beaucoup de films aux qualités intemporelles. Cette décennie-là, si facilement ridiculisée pour ses coiffures et sa mode improbables, a subi de plein fouet le poids du temps, ce qui fait d’elle à la fois un objet aisé de nostalgie et une bulle temporelle sans conséquences majeures sur les années ultérieures.

Critique : Le Dernier chasseur de sorcières

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Le visage de Vin Diesel ne semble réellement à sa place que dans des films dont l’action se déroule dans le présent ou le futur. Le voir apparaître barbu lors du prologue médiéval de ce film-ci nous laisse en effet craindre le pire, tant l’acteur, habitué aux rôles de guerriers fantastiques ou de conducteurs endiablés, y dénote.

Critique : Crimson Peak

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Il n’y a pas de secret dans ce bon vieux XXIème siècle cinématographique : la sortie d’un Guillermo Del Toro est toujours attendue. Non pas au tournant, ni de pied ferme, mais avec la franche et fraîche conviction qu’il va nous embarquer dans le monde visionnaire qu’il a scrupuleusement conçu depuis ses débuts. On l’admire et c’est juste logique. Cette alchimie qu’il a su méticuleusement créer grâce à ce travail acharné et cette imagination débordante, amène le spectateur à se réjouir à chacun de ses films, à chacun de ses plans, à chacune de ses apparitions.

Critique : Séance

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Le fantastique selon Kiyoshi Kurosawa se montre le plus redoutable, lorsqu’il accentue l’étrange à travers ses manifestations abstraites, au lieu de laisser le travail de l’imagination aux effets spéciaux. Ainsi, dans Real, qui reste encore pour quelques heures le dernier de ses films à sortir en France, le réalisateur avait hélas cédé à la facilité en représentant le monstre mythologique par le biais d’une avalanche d’effets peu convaincants.

Critique : Cemetery of Splendour

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Où Apichatpong Weerasethakul livre un film à la beauté somptueuse, à la fois lumineux et solaire. Nous verrons en quoi Cemetery of Splendours est, au-delà de son rythme indolent captivant, un long-métrage dont il importe de souligner son aspect unique au sein d’une production cinématographique, devenue au fil des années, beaucoup trop sclérosée.

Critique : All Flowers in time (court-métrage)

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À l'occasion du vingtième anniversaire de sa case courts-métrages, l'Étrange Festival proposait de redécouvrir, parmi une bonne sélection, ce court film de Jonathan Caouette, Grand Prix du public en 2010 qui marquait alors le retour derrière la caméra de celui qui avait interpellé les spectateurs avec son premier long-métrage Tarnation en 2003.

Critique : Le tout nouveau testament

Avec "Le tout nouveau testament", Jaco Van Dormael prouve, une fois de plus, combien le cinéma belge sait être inventif. Conte fantastique, comédie désopilante, film plein de saveur et d'intelligence, "Le tout nouveau testament" devrait faire un tabac dans les salles, permettant à celles et ceux qui ont un travail d'aborder la reprise post-congés avec un moral en béton. Reste à espérer que la gent religieuse, même la plus radicale, ait suffisamment d'humour pour accepter de voir Dieu en slip sale s'amuser à pourrir la vie de ses fidèles.

Critique : Absolutely anything

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Que feriez-vous, si vous disposiez du pouvoir de faire absolument tout ? Pour votre propre bien et celui de l’humanité toute entière, espérons que vous trouveriez un emploi un peu plus utile à ces capacités illimitées que l’usage qu’en fait le personnage principal de cette comédie britannique.

Critique : Tale of tales

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« Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? » : contrairement à cette citation de Blanche Neige et les sept nains, la quête de la beauté n’est pas au centre du nouveau film de Matteo Garrone, mais plutôt celle de la laideur monstrueuse.

Critique : L’Antre de la folie

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À l’évocation du nom de John Carpenter, plusieurs films nous viennent à l’esprit, Halloween, The Thing ou encore Christine mais l’on a souvent tendance à oublier L’Antre de la folie. Pourtant ce film faisant partie de la trilogie de l’apocalypse (comprenant aussi The Thing et Le Prince des ténèbres) est une véritable perle horrifique. La première chose qui frappe à la vision de ce film, c’est qu’après 20 ans, il a plutôt bien vieilli. Les rares recours aux effets numériques permettent à plusieurs scènes de faire mouche. Certaines créatures dégoulinantes mettent mal à l’aise, ce qui montre l’aspect réel que peut apporter le latex s’il est bien utilisé. Le bestiaire de ce film est fourni et ne laisse pas de marbre. Si l’on peut penser que certaines créatures font doublon avec celles de The Thing, d’autres sont dans un registre radicalement différent.

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